Tu Es À Moi. Victory Storm
e target="_blank" rel="nofollow" href="#i000000070000.jpg" alt="decoration"/>
Copyright ©2020 VictoryStorm
Editeur: Tektime
Traducteur (ita –> fr): Jean-Luc Dollat
Cover: “Good looking guy” di Andrey Kiselev – https://stock.adobe.com | Projet graphique de Victory Storm
Le Code de la propriété intellectuelle et artistiquen’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5,d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservéesà l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisationcollective » et, d’autre part, que les analyses et les courtescitations dans un but d’exemple et d’illustration, « toutereprésentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sansle consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause,est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cettereprésentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425et suivants du Code pénal.
Quand Kendra prit la décision d`approcher Aleksej par la ruse,elle était consciente des risques qu`elle prenait car cet hommeétait sans pitié et ne pardonnait jamais, et par ailleurssuffisamment puissant pour lui faire chèrement payer toute erreurde sa part. Un seul faux pas et elle perdait la possibilitéd`obtenir les informations qu`elle recherchait.
Plusieurs mois se sont écoulés depuis leur première rencontrelorsqu`à l`improviste tout bascule à la suite d`une trahison quimet la vie de Kendra en danger et révèle tous ses mensonges.
Le moment du règlement de compte est arrivé et Aleksej est prêtà la détruire. Mais, au moment où il la tient entre ses mains, ildécouvre qu`elle a oublié son passé, un passé qui cache des secretsqu`il a besoin de connaître.
Il va devoir choisir entre sa vengeance ou garder cette femmedangereuse à ses côtés, serrée entre ses spires, jusqu`au jour oùelle recouvrera la mémoire.
1
"Danielle, viens ici", m'intima Aleksej de ses manièresautoritaires et précipitées qui me tapaient beaucoup sur lesnerfs.
J’aurais voulu lui répondre que "Non", que je n'aurais pas faitce qu'il voulait, mais ces paroles étaient interdites si je voulaisdemeurer dans son entourage.
Je dégainai donc mon meilleur sourire et m'approchailangoureusement. Chaque pas était accompli avec une lenteurcalculée tout en le défiant du regard, consciente toutefois quecette attitude pouvait détériorer sa patience somme toute assezlimitée.
Au lieu de rester debout devant lui comme il s'y attendait, jem'appuyai nonchalamment sur son bureau d'acajou et promenai mesmains sur la pile de documents posée derrière moi.
Je savais que je l'irritais par mon arrogance et cela m'amusait.Je jouissais de ces brefs instants de suffisance, pleinementconsciente des risques encourus. Mais je n'y prenais garde etj'étais sûre qu'il était plus facile d'obtenir sa confiance par despetits mouvements de rébellion que par une attitude de soumissiondocile.
"Assieds-toi sur mes genoux", s'écria-t-il avec irritation.
J'obéis, retenant un soupir de mécontentement.
À l'instant même, ses mains se posèrent sur mon corps et seslèvres sur mon cou.
Je détestais sa bouche, surtout depuis la découverte du plaisirqu'elle me procurait, si bien que j’avais commencé à prendrepeur.
Peur d'éprouver des sensations erronées qui me troublaient etm'envoûtaient à la fois.
J'aurais voulu fuir, mais cela m’était impossible.
Lorsque j'avais pris la décision d'approcher cet homme, j'étaisconsciente que je devrais m'abaisser à son niveau, avecl’éventualité de commettre un faux pas.
J’avais accepté ce risque.
J'aurais tout fait pour parvenir jusqu’à lui et à ce quigravitait autour de lui, comme ces diamants répandus dans une boîtede velours bleu ouverte sur son bureau.
"Ils te plaisent, ces diamants ?", me demanda-t-il à un certainpoint, s’écartant de moi.
"Pourquoi me le demandes-tu ?", cette insinuation me préoccupa,tandis que je sentais ses mains remonter sous ma jupe jusqu'àl'élastique du string.
"J'ai noté que tu les observais depuis que tu es entrée danscette pièce. Ils ont l’air de beaucoup t'intéresser", poursuivit-ilsans broncher, malgré la morsure que j'infligeai à son poignet pourtenter de l'éloigner.
"C'est un fait : toutes les femmes veulent être couvertes debijoux", lui répondis-je, feignant l'indifférence malgré le sursautprovoqué par la déchirure de la dentelle qui couvrait mes partiesintimes, me laissant une marque sur la peau.
Il en allait toujours ainsi avec Aleksej : il semblait concentrésur ce qu'il disait, mettant son interlocuteur sur la défensive ;mais il était trop tard lorsqu'on s'apercevait qu'il avait déjàpassé outre.
"Toi aussi ?" me chuchota-t-il dans l'oreille, embrassant moncou et glissant sa main entre mes cuisses serrées.
J'étais si mal à l'aise que je ne comprenais plus s’il étaitquestion de diamants ou d'autre chose.
Je parvins à répondre : "Certainement", avant d'être saisie parsa bouche qui prit violemment possession de mes lèvres.
"Comment se fait-il que je ne t'aie jamais vue porter unquelconque bijou ?", poursuivit-il avec la froideur habituelle dontil ne se départait jamais, raison pour laquelle je le haïssais.
"Que veux-tu que je te dise ? Nul homme n'a jamais daigné m'enoffrir", répondis-je avec aigreur, approchant ma main de la boîtede velours bleu sombre. Mais avant que je puisse atteindre lesdiamants, Aleksej, saisissant mon poignet, me tourna vers lui.
“Ils ne sont pas pour toi”, m’avertit-il, me fulminantfroidement du regard.
“Alors pour qui sont-ils ?”, demandai-je, piquée par lacuriosité.
Il coupa court : "Cela ne te regarde pas", et, me saisissant parles hanches, il m’inclina sur le bureau.
"Tu t’en tapes une d'autre ?", grommelai-je, m'efforçant de melibérer. Jamais je n'aurais permis à quiconque d'être un obstaclepour parvenir à mes fins !
Il éclata de rire : "Jalouse ?"
"Je ne suis pas partageuse, tu devrais le savoir."
"Nous n'avons baisé qu'une seule fois et tu prétends déjà êtrela seule et l'unique ?"
J’évitai de répondre combien il m’avait coûté de m’êtrevolontairement donnée à lui, ceci sans prendre en compte lesmarques des cordes avec lesquelles il m’avait attachée, ni le tempsque celles-ci étaient restées imprimées sur mes poignets.
J’avais eu plus de mal à dissimuler la crainte d’êtreentièrement à sa merci que mon absence d’excitation.
La seule chose qui alors m’avait donné l’énergie de ne pas toutlaisser tomber étaient ces diamants, justement, ainsi que leurorigine à laquelle moi-même souhaitais parvenir.
“Cela fait huit mois que je travaille pour toi”, luirappelai-je.
“Et alors ?”
“Je m’abandonne à toi, m’imaginant être importante pour toi ; aufinal, je découvre qu’il y en a une autre”, m’enflammai-je avec uneindignation feinte.
Sans croire à cette scène de jalousie, il me demanda, “Queveux-tu, Danielle ?” Le fait était que le masque de glace quej’arborais habituellement, me montrant insensible et détachée detout, ne rendait pas crédible cette scène digne d’un feuilletonsentimental.
“C’est toi que je veux”, murmurai-je, le fixant du regard etposant mes lèvres sur les siennes avec impétuosité. Ce fut unbaiser rageur, tout ce que j’éprouvais à cet instant… Rage d’avoirdû coucher avec lui, rage de devoir mentir au quotidien, alorsqu’au fond de moi