Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019). Группа авторов

Politik – Kirche – politische Kirche (1919–2019) - Группа авторов


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vom Neuplatonismus aus zu lesen. Während die Praxis bei Plotin sich auf die theoria des Einen ausrichtet, empfängt die Theorie des Dao bei Laozi ihre Motivation aus dem Praktischen. Während im Neuplatonismus das erste Prinzip deswegen unsagbar ist, weil es das äußerste Positive darstellt, ist es im Daodejing intrinsisch negativ bestimmt. Diese Negativität ist eine positive Qualität, welche ihre Hauptbedeutung im Praktischen hat. In der neuplatonischen negativen Philosophie zeugt die Negativität des ersten Prinzips von den Grenzen des Verstands und von der Eminenz des Absoluten. Das Daodejing zeigt die Negativität des Dao als eine befreiende Kraft für unser Verhalten auf.

      Die westliche geistige Welt ist wesentlich durch das Ideal der Rationalität geprägt. Dieses zielt im Theoretischen auf eine umfassende sprachliche Explizierung der diversen Gegenstandsbereiche der Welt, im Praktischen auf die Leitung der diversen Aktivitäten durch Methoden und Handlungsanweisungen. Der Daoismus bringt demgegenüber eine alternative Perspektive ins Spiel: Handeln kann in bestimmten Fällen gerade dadurch gelingen, dass es nicht geplant und überlegt geschieht. Diese These kann das westliche Denken daran erinnern, dass die Rationalität nur eine Seite der menschlichen Natur darstellt. Allerdings wird man auch die Frage an den Daoismus richten müssen, ob er die eminente positive Rolle klar bestimmter Ziele sowie rationaler Planung nicht unterschätzt. Als umfassende Konzeption menschlicher Praxis verstanden bleibt der Daoismus einseitig. Er kann jedoch als Korrektiv gegenüber einem umfassend verstandenen Rationalitätsideal fungieren und eine positive Perspektive auf das nicht begrifflich Vermittelte eröffnen.

      Bibliographie

      Ames Roger T., Hall David L. (2003): Daodejing: „Making This Life Significant“. A Philosophical Translation. New York: Ballantine Books

      Beierwaltes Werner (2001): Das wahre Selbst. Studien zu Plotins Begriff des Geistes und des Einen. Frankfurt/M.: Vittorio Klostermann

      Beutler R., Theiler W. (Hrsg./Übers.) (1990): Plotin: Geist – Ideen – Freiheit. Enneade V 9 und VI 8. Hamburg: Meiner

      Chan Alan K.L. (2000): „The Daodejing and its Tradition“. In: Kohn L. (Hrsg.), Daoism handbook. Leiden/Boston/Köln: Brill, 1–29

      Csikszentmihaly Mihaly (1990): Flow. The psychology of optimal experience. New York: Harper Perennial

      Geldsetzer Lutz, Hong Han-Ding (1998): Chinesische Philosophie. Eine Einführung. Stuttgart: Reclam

      Graham Angus C. (1989): Disputers of the Tao. Philosophical Argument in Ancient China. Chicago/La Salle: Open Court

      Halfwassen Jens (1992): Der Aufstieg zum Einen. Untersuchungen zu Platon und Plotin. Stuttgart: Teubner

      Henricks Robert G. (1989): Lao-Tzu: Te-Tao Ching. New York: Ballantine Books

      Jullien François (1991): Éloge de la fadeur. À partir de la pensée et de l’esthétique chinoises. Arles: Philippe Picquier

      Jullien François (1996): Traité de l’efficacité. Paris: Grasset

      Kopp Zensho W. (2006): Lao-Tse: Tao Te King. Das heilige Buch vom Tao. 2. Aufl. Darmstadt: Schirner

      Moeller Hans-Georg (2006): The Philosophy of the Daodejing. New York: Columbia University Press

      Möller Hans-Georg (1995): Laotse: Tao Te King. Frankfurt/M.: Fischer

      Simon Rainald (2009): Laozi: Daodejing. Das Buch vom Weg und seiner Wirkung. Stuttgart: Reclam

      Wohlfart Günter (2001): Der philosophische Daoismus. Philosophische Untersuchungen zu Grundbegriffen und komparative Studien mit besonderer Berücksichtigung des Laozi (Lao-tse). Köln: edition chōra

      CHAPTER 2

      Negative Anthropologies

      Connaissance négative et conscience (de) soi

      Jörg Disse

      Résumé

      La connaissance négative ne se cantonne pas à la connaissance de Dieu. Partant de l’idée d’une conscience préréflexive qu’à la suite de l’école de Heidelberg je considère comme indispensable à une compréhension adéquate de la conscience humaine, et dont Jean-Paul Sartre marque la particularité en l’appelant conscience (de) soi, j’affirme, en me référant à Dieter Henrich, qu’il n’y a d’accès à une telle conscience que par une connaissance négative, comme celle développée par Thomas d’Aquin dans sa doctrine de Dieu. Les théories de la conscience de soi de Klaus Düsing et de Michel Henry, qui décrivent cette conscience préréflexive au moyen d’une connaissance positive, attestent l’échec d’une telle entreprise.

      La connaissance négative ne se cantonne pas à la connaissance de Dieu. Elle peut s’appliquer aussi à d’autres domaines de la philosophie. Dans ce qui suit, je voudrais mettre en évidence la place qui lui revient dans le domaine de la réflexion sur la conscience humaine. Pour ce qui est de cette réflexion, je me restreindrai d’emblée à la perspective de la première personne, donc à une approche phénoménologique au sens large du terme. On peut aussi étudier la conscience humaine à partir de la perspective de la troisième personne, dans la psychologie empirique par exemple, en particulier la psychologie cognitive, mais aussi la neuropsychologie. Une intense recherche est en cours dans ces domaines et il est important d’intégrer une telle approche dans la réflexion philosophique1. Ici je vais toutefois laisser une telle démarche entièrement de côté, pour la bonne raison que la question de la connaissance négative, à mon avis, ne se pose qu’au niveau de la perspective de la première personne.

      Dans quel sens donc peut-on parler à propos de la conscience humaine d’une connaissance négative ? Je vais procéder de la manière suivante. J’analyserai d’abord la conception classique de la connaissance négative, telle que nous la trouvons dans la doctrine de Dieu de Thomas d’Aquin, pour ensuite transférer l’idée d’une telle connaissance au domaine de la réflexion philosophique sur la conscience. La conscience, c’est ma thèse, n’est pas réductible à ce qu’on peut en saisir par connaissance positive. En est partie intégrante une conscience préréflexive de soi qu’à la suite de l’école de Heidelberg – Dieter Henrich et Manfred Frank en sont les représentants les plus connus – je considère comme un aspect indispensable à une compréhension adéquate de la conscience humaine2. C’est Jean-Paul Sartre qui a marqué la particularité d’une telle conscience en l’appelant conscience (de) soi, formule qui intitule ma contribution. Or, je voudrais mettre en évidence que, selon moi, il n’y a de description adéquate de cet aspect de la conscience humaine que par connaissance négative.

      1. La voie négative chez Thomas d’Aquin

      Précisons d’abord ce qu’il faut entendre par connaissance négative. Je prends comme exemple la voie négative telle que Thomas d’Aquin l’a développée dans sa doctrine de Dieu. Selon lui, l’objet propre de la connaissance humaine, contrairement à celle des anges comme êtres purement incorporels, est la connaissance d’essences (quidditates) qui existent dans une matière corporelle (in materia corporali1) et par là dans un individu qui les incorpore (in aliquo individuo). Il est de la nature de l’essence du cheval d’exister dans la matière corporelle d’un cheval, etc.2 Ces essences sont l’objet propre de notre connaissance parce que l’intellect humain ne peut connaître sans recourir aux images, c’est-à-dire aux sens et à l’imagination3. S’il pouvait directement saisir l’universel d’une essence, il n’aurait pas besoin de ce détour. Or, pour la connaissance des choses incorporelles qui échappent aux sens et à l’imagination (en particulier Dieu), cela signifie que nous ne les connaissons que par comparaison (per comparationem) à des corps sensibles4.

      Comparaison, bien sûr, où l’un des termes de la comparaison reste en fin de compte inconnaissable. L’essence de Dieu, dit Thomas, dépasse toute forme ou essence que notre


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