Les affinités électives. Johann Wolfgang von Goethe

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       Johann Wolfgang von Goethe

      Les affinités électives

      Suivies d'un choix de pensées du même

      Publié par Good Press, 2020

       [email protected]

      EAN 4064066090197

       CHAPITRE PREMIER.

       CHAPITRE II

       CHAPITRE III.

       CHAPITRE IV.

       CHAPITRE V.

       CHAPITRE VI.

       CHAPITRE VII.

       CHAPITRE VIII.

       CHAPITRE IX.

       CHAPITRE X.

       CHAPITRE XI.

       CHAPITRE XII.

       CHAPITRE XIII.

       CHAPITRE XIV.

       CHAPITRE XV.

       CHAPITRE XVI.

       CHAPITRE XVII.

       CHAPITRE XVIII.

       DEUXIÈME PARTIE.

       CHAPITRE PREMIER.

       CHAPITRE II.

       CHAPITRE III.

       CHAPITRE IV.

       CHAPITRE V.

       CHAPITRE VI.

       CHAPITRE VII.

       CHAPITRE VIII.

       CHAPITRE X.

       CHAPITRE XI.

       CHAPITRE XII.

       CHAPITRE XIII.

       CHAPITRE XIV.

       CHAPITRE XV.

       CHAPITRE XVI.

       CHAPITRE XVII.

       CHAPITRE XVIII.

       FIN DES MAXIMES ET RÉFLEXIONS.

      PREMIÈRE PARTIE

      CHAPITRE PREMIER.

       Table des matières

      Un riche Baron, encore à la fleur de son âge et que nous appellerons Édouard, venait de passer dans sa pépinière les plus belles heures d'une riante journée d'avril. Les greffes précieuses qu'il avait fait venir de très-loin étaient employées, et, satisfait de lui-même, il renferma dans leur étui ses outils de pépiniériste. Le jardinier survint et admira très-sincèrement le travail de son maître.

      —Est-ce que tu n'as pas vu ma femme? lui demanda Édouard en faisant un mouvement pour s'éloigner.

      —Si, Monseigneur, Madame est dans les nouvelles plantations. La cabane de mousse qu'elle fait faire sur la montagne, en face du château, sera terminée aujourd'hui. Quel délicieux point de vue vous aurez là! Au fond, le village; un peu à droite, l'église et le clocher, au-dessus duquel, de cette hauteur, le regard se glisse au loin. En face, le château et les jardins.

      —C'est bien, répliqua Édouard. A quelques pas d'ici j'ai vu travailler les ouvriers.

      —Et plus loin, à droite, continua le jardinier, s'ouvre la riche vallée avec ses prairies couvertes d'arbres, dans un joyeux lointain. Quant au sentier à travers les rochers, je n'ai jamais rien vu de mieux disposé. En vérité, Madame s'y entend, c'est un plaisir de travailler sous ses ordres.

      —Va la prier de ma part de m'attendre; je veux qu'elle me fasse admirer ses nouvelles créations.

      Le jardinier s'éloigna en hâte. Le Baron le suivit lentement, visita en passant les terrasses et les serres, traversa le ruisseau et arriva bientôt à la place où la route se divisait en deux sentiers: l'un et l'autre conduisaient aux plantations nouvelles; le plus court passait par le cimetière, le plus long par un bosquet touffu. Édouard choisit le dernier et se reposa sur un banc, judicieusement placé au point où le chemin commençait à devenir pénible, puis il gravit la montée qui, par plusieurs marches et points d'arrêts, le conduisit, par un sentier étroit et plus ou moins rapide, jusqu'à la cabane de mousse.

      Charlotte reçut son époux à l'entrée de cette cabane, et le fit asseoir de manière qu'à travers la porte et les fenêtres ouvertes, les différents points de vue se présentèrent à lui dans toute leur beauté, mais resserrés dans des cadres étroits. Ces tableaux le charmèrent d'autant plus, que son imagination les voyait déjà parés de tout l'éclat printanier,


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