The Life of Albert Gallatin. Adams Henry

The Life of Albert Gallatin - Adams Henry


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pains to change the sentiments, and at last it became fashionable to adopt, or at least to express, sentiments similar to those inculcated by them…

7th December, 1794.

      … You want me to leave politics, but I guess I need not take much pains to attain that object, for politics seem disposed to leave me. A very serious attempt is made to deprive me of my seat in next Congress. The intention is to try to induce the Legislature of this State either to vacate the seats of the members for the counties of Alleghany and Washington, or to pass a law to declare the whole election both for Congress and Assembly in that district to be null and void, and to appoint another day for holding the same. If they fail in that they will pursue the thing before Congress. A petition was accordingly presented to the Legislature last Friday, signed by thirty-four persons, calling themselves peaceable inhabitants of Washington County, and requesting the Assembly to declare the district to have been in a state of insurrection at the time of the election, and to vacate the same. John Hoge, who, however, has not signed it, is the ostensible character who has offered it to be signed, but he did not draw it, and I know the business originated in the army. It is couched in the most indecent language against all the members elect from that district. Did those poor people know how little they torment me by tormenting themselves, I guess they would not be so anxious to raise a second persecution against me.

GALLATIN TO BADOLLET, Greensburg, Washington CoPhiladelphia, 10th January, 1795.

      … Savary writes you on the fate of our elections. One thing only I wish and I must insist upon. If the same members are not re-elected, the people here will undoubtedly say that our last elections were not fair and that the people were in a state of insurrection. The only danger I can foresee arises from your district. You have been ill-treated; you have no member now, and every engine will now be set at work to mislead you by your very opponents. Fall not in the snare; take up nobody from your own district; re-elect unanimously the same members, whether they be your favorites or not. It is necessary for the sake of our general character…

      Meanwhile, a new scheme was brought to Mr. Gallatin’s attention. The French revolution produced a convulsion in Geneva. Large numbers of the Genevese emigrated or thought of emigration. Mr. Gallatin was consulted and made a plan for a joint-stock company, to form a settlement by immigration from Geneva. The expected immigration never came, but this scheme ended in an unforeseen way; Mr. Gallatin joined one or two of the originators of the plan in creating another joint-stock company, and his mind was long busied with its affairs.

GALLATIN TO BADOLLETPhiladelphia, 29th December, 1794.1795.

      Mon bon ami, si je t’écris cette lettre en français ce n’est pas qu’elle contienne des secrets d’état, car je n’en ai point à te dire, mais c’est qu’elle renferme plusieurs choses particulières et qui jusqu’à nouvel ordre doivent rester entre toi et moi absolument… Le retour de mon élection est ou perdu ou n’a jamais été envoyé, en sorte que je n’ai pas encore pu prendre siège dans l’Assemblée, et demain l’on va décider si l’élection de nos quatre comtés sera cassée ou non, sans que je puisse prendre part aux débats… Ci-inclus tu trouveras un abrégé de la dernière révolution de Genève, écrit par D’Yvernois qui est à Londres. Genève est dans la situation la plus triste. Affamé également par les Français et par les Suisses, déchiré par des convulsions sanguinaires auxquelles l’esprit national paraissait si opposé, une grande partie de ses habitants cherchent, et beaucoup sont obligés de quitter ses murs. Plusieurs tournent leurs yeux vers l’Amérique et quelques-uns sont déjà arrivés. D’Yvernois avait formé le plan de transplanter toute l’université de Genève ici, et il m’a écrit sur cet objet ainsi qu’à Mr. Jefferson et à Mr. Adams; mais il supposait qu’on pourrait obtenir des États-Unis pour cet objet 15,000 dollars de revenu, ce qui est impraticable; et il comptait associer à ce projet une compagnie de terres par actions avec un capital de 3 a 400,000 piastres. D’un autre côté les Genevois arrivés ici cherchaient tant pour eux que pour ceux qui devaient les suivre quelque manière de s’établir, de devenir fermiers, &c. Ils se sont adressés à moi, et d’après les lettres de D’Yvernois et les conversations que les nouveaux arrivés et moi avons eues ensemble, nous avons formé un plan d’établissement et une société dans laquelle je t’ai réservé une part. En voici les fondements… Tu sais bien que je n’ai jamais encouragé personne excepté toi à venir en Amérique de peur qu’ils n’y trouvassent des regrets, mais les temps out changé. Il faut que beaucoup de Genevois émigrent et un grand nombre vont venir en Amérique. J’ai trouvé autant de plaisir que c’était de mon devoir de tâcher de leur offrir le plan qui m’a paru devoir leur convenir le mieux en arrivant. En 1er lieu j’ai cru qu’il serait essentiel qu’ils fussent réunis, non-seulement pour pouvoir s’entr’aider, mais aussi afin d’être à même de retrouver leurs mœurs, leurs habitudes et même leurs amusements de Genève. 2e, que, comme il y aurait parmi les émigrants bien des artisans, hommes de lettres, &c., et qu’il était bon d’ailleurs d’avoir plus d’une ressource, il conviendrait de former une ville ou village dans le centre d’un corps de terres qu’on achèterait pour cela, en sorte qu’on pût exercer une industrie de ville ou de campagne suivant les goûts et les talents. Ci-inclus tu trouveras deux papiers que je viens de retrouver et qui renferment une esquisse des premières idées que j’avais jetées sur les papiers sur ce sujet, et le brouillon de notre plan d’association qui consiste de 150 actions de 800 piastres chacune, dont nous Genevois ici, savoir Odier, Fazzi, deux Cazenove, Cheriot, Bourdillon, Duby, Couronne, toi et moi avons pris 25; nous en offrons 25 autres ici à des Américains et je les ai déjà presque toutes distribuées; je crois même que je pourrais distribuer cent de plus ici sur-le-champ si je voulais; et nous avons envoyé les cent autres à Genève, en Suisse, et à D’Yvernois pour les Genevois qui voudront y prendre part… En attendant une réponse de Genève nous comptons examiner les terres et peut-être même en acheter, si nous le croyons nécessaire. Il est entendu que c’est à toi et à moi à faire cet examen, car c’est surtout à nous que s’en rapportent tant les émigrés que ceux qui doivent les suivre. J’ai jeté les yeux en général sur la partie nord-est de la Pennsilvanie ou sur la partie de New York qui la joint. Jette les yeux sur la carte et trouve Stockport sur la Delaware et Harmony tout près de là sur la Susquehannah joignant presque l’état de New York. Des gens qui veulent s’intéresser à la chose m’offrent le corps de terres compris entre le Big Bend de la Susquehannah joignant Harmony et la ligne de New York; mais il faut d’abord examiner. Si on casse nos élections, j’emploierai à ce travail cet hiver; sinon, c’est sur toi que nous comptons, bien entendu que quoique ce ne fût pas aussi nécessaire, il me serait bien plus agréable que tu pusses aller avec moi si j’allais moi-même…

      In April, 1795, he made an expedition through New York to examine lands with a view to purchase for the projected Geneva settlement. This expedition brought him at last to Philadelphia, where he was detained till August by the trials of the insurgents and by the business of his various joint-stock schemes.

GALLATIN TO HIS WIFECatskill Landing, 22d April, 1795.

      … The more I see of this State the better I like Pennsylvania. It may be prejudice, or habit, or whatever you please, but there are some things in the western country which contribute to my happiness, and which I do not find here. Amongst other things which displease me here I may mention, in the first place, family influence. In Pennsylvania not only we have neither Livingstones nor Rensselaers, but from the suburbs of Philadelphia to the banks of the Ohio I do not know a single family that has any extensive influence. An equal distribution of property has rendered every individual independent, and there is amongst us true and real equality. In the next place, the lands on the western side of the river are far inferior in quality to those of Pennsylvania, and in the third place, provisions bear the same price as they do in New York, whence arises a real disadvantage for persons wishing to buy land; for the farmers will sell the land in proportion to the price they can get for their produce, and that price being at present quite extravagant and above the average and common one, the consequence is that the supposed value of land is also much greater. In a word, as I am lazy I like a country where living is cheap, and as I am poor I like a country where no person is very rich…

Philadelphia, May
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