Note sur l'invasion des Sarrasins dans le Lyonnais. Aimé Vingtrinier

Note sur l'invasion des Sarrasins dans le Lyonnais - Aimé Vingtrinier


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même une forte garnison. Il n’eût pas été prudent de confier à son incertaine amitié la vie ou la liberté des soldats laissés à la garde du drapeau; mais Lyon est arrosé par deux larges fleuves; des collines l’entourent: sur quel point dut s’établir le poste arabe qui devait maintenir la paix de la cité, assez près pour savoir les nouvelles, assez loin pour ne pas être envahi par la révolte? les livres ne le savent pas, mais les gens de la campagne le savent, et c’est d’eux que nous l’avons appris.

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      Hist. de France, tome 2.

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      «L’émir Othman, l’Adthima des chroniqueurs.... l’émir Omar, l’Amor de nos chroniqueurs.» (Henri Martin, Hist. de France, tom. 2; Reinaud, Invasions des Sarrazins).

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      «Le P. Berthaud et le P. Perry placent l’irruption des Sarrasins en Bourgogne en 719 et 720. Ces dates sont certainement inexactes.» (Fouque, Hist. de Châlon-sur-Saône).

      C’est, à son tour, victime d’une profonde erreur que Victor Fouque, dans son

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Hist. de France, tome 2.

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«L’émir Othman, l’Adthima des chroniqueurs.... l’émir Omar, l’Amor de nos chroniqueurs.» (Henri Martin, Hist. de France, tom. 2; Reinaud, Invasions des Sarrazins).

3

«Le P. Berthaud et le P. Perry placent l’irruption des Sarrasins en Bourgogne en 719 et 720. Ces dates sont certainement inexactes.» (Fouque, Hist. de Châlon-sur-Saône).

C’est, à son tour, victime d’une profonde erreur que Victor Fouque, dans son Histoire de Châlon-sur-Saône, prétend que la Bourgogne fut envahie de toutes parts par les Sarrasins, commandés par leur roi Abdérame.

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«L’Espagne fut donnée pour la seconde fois à Abdoulrahman-Ben-Abdoullah-el-Gafiki, l’année de l’hégire 113, et la neuvième du califat d’Accham (731)… Dès que cette révolte fut dissipée, Abdoulrahman résolut de porter la guerre au dehors et d’occuper les Arabes… il se jette dans l’Aquitaine, passe la Garonne et s’empare de Bordeaux… Il traverse le Périgord, la Saintonge, le Poitou… Il pénètre jusqu’à Tours… Eudes implore le secours de Charles-Martel. Ce prince, justement alarmé du danger commun, marche contre les Arabes avec toutes les forces de la Germanie, de l’Austrasie, de la Bourgogne et de la Neustrie.» (Cardonne, Hist. de l’Afr. et de l’Esp. sous la domination des Arabes.)

«Les Barbares essayèrent même de se venger sur les provinces de Charles-Martel de la défaite que ce grand capitaine leur avait fait essuyer quelques années auparavant. Leurs détachements, occupant de nouveau Lyon, envahirent la Bourgogne.« (Reinaud, Invasions des Sarrazins.)

On voit que l’envahissement de la Bourgogne suivit la bataille de Poitiers et ne la précéda pas.

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«Entreprenans la guerre d’un grand cœur (les Visigoths) appellerent en leur ayde les Sarrazins, encores ennemys des François, pour raison de la perte qu’ils avoient receu devant Tours. Ainsi tous ensemble viennent passer le Rhône… et tirant outre prindrent quasi toute la Bourgongne.» (Guillaume Paradin, Annales de Bourgogne.)

«Alhatan… leur avoit commandé… de venger Abdérame et de se souvenir incessamment de la bataille de Tours. Les chefs qu’il leur donna furent Athin et Amorrhée qu’il jugea capables d’un si grand employ..... Nulle esglise ne fut espargnée. Lyon, Mascon, Auxerre et toutes les villes de la Bourgogne, jusqu’à Sens, furent saccagées.» (Chorier, Hist. du Dauphiné.)

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«Le témoignage des plus anciennes chroniques nous assure que les Arabes, en franchissant les Pyrénées, entraînaient après eux leurs femmes et leurs enfants, comme s’ils eussent eu le dessein formé de s’établir sur ce sol nouveau pour eux.» (Noël Desvergers, L’Arabie, p. 342.)

«Sarraceni cum uxoribus et parvulis venientes…» (Warnefrid, Hist. Longobard.)

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«Au moment de ce vaste choc, les Arabes, encore dans la première ferveur de l’Islam, avaient plus d’humanité, de moralité, de lumières que les Franks.» (Henri Martin, Hist. de France, tom. 2.)

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«La Bourgogne paya chèrement sa résistance aux prétentions de Charles; ce royaume fut partagé entre ses partisans les plus dévoués. Les Bourguignons furent exclus de toutes les magistratures et subirent les conséquences d’une invasion étrangère.» (Fouque, Hist. de Châlon-s.-Saôn.)

«Les bandes teutoniques commirent sans doute, dans cette expédition, de bien grandes violences, et les leudes franks ou germains, qui avaient dépossédé les comtes romains ou burgondes, exercèrent une bien brutale tyrannie, car il s’alluma contre le règne des Franks des haines qui ne tardèrent pas à éclater de la manière la plus étrange.» (H. Martin, Hist. de Fr., t. 2.)

«737.—Comme Martel estoit usurpateur, chaque gouverneur croyoit avoir droit de lui désobéir et trenchoit du souverain. Mauronte, gouverneur de Marseille, afin d’establir son indépendance, appella le secours des Sarrazins et leur livra la ville d’Avignon, d’où ils s’espandirent dans le Dauphiné, le Lyonnois et, s’il est croyable, même jusqu’à Sens.» (Mezeray, Hist. de France, t. I, p. 131.)

«Les chefs des Bourguignons se flattèrent de recouvrer leur indépendance en favorisant l’invasion des Sarrasins.» (Lateyssonnière, Recherches hist. sur le départ. de l’Ain).

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«Les Juifs étaient très-nombreux, très-riches et très-forts dans les villes septimaniennes, et ils secondaient partout la conquête arabe de leurs intrigues en représailles des lois tyranniques portées contre eux.» (Henri Martin, Hist. de France, tom. 2.)

«L’évêque Agobard écrivait à l’archevêque de Narbonne Nibridius: Dieu mercy, il n’y a plus de païens en ce pays, mais il y a quantité de juifs qui demeurent en cette ville et sont répandus dans tous les lieux circonvoisins.» (Menestrier, Hist. cons., p. 216.)

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«Les Sarrasins, dans leurs invasions, avaient dévasté la plupart des églises et des couvents et avaient aliéné les biens affectés à ces établissements.» (Reinaud, Invasions des Sarrazins.)

«L’an 732? Les Sarrasins entrent en Bourgogne, ruinent Autun jusques dans ses fondements. L’église de Saint-Nazaire fut brûlée avec tous les titres et papiers. Le monastère de Saint-Martin, fondé par la reine Brunehaut et où elle reçut la sépulture, fut pillé et détruit; celui de Saint-Jean-le-Grand eut le même sort.» (Edme Thomas, Hist. d’Autun.)

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«Les villes qui avaient capitulé conservèrent leurs comtes goths


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