Je Suis L'Empereur. Stefano Conti

Je Suis L'Empereur - Stefano Conti


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      de Stefano Conti

      Traduit par Arianna Vanin

      Publié par Tektime

      Copyright © 2021 – Stefano Conti

      Un secret caché par des siècles, lieux chargés de magie, une histoire d’amour troublée, une secte occulte : voici les ingrédients d’un roman où histoire et ironie, archéologie et mystère sont mélangés pour créer une intrigue captivante. Un voyage passionnant dans l’espace et le temps, des anciens Romains aux Croisés du Moyen Age, de l'empire Byzantin aux Médicis de la Renaissance, jusqu'à aujourd’hui.

      Tarse (Turquie), 8 Juillet 2010.Un professeur universitaire trouve pendant ses excavations ce que plusieurs ont cherché en vain : le caveau de Julien l’Apostat, l’empereur philosophe. Mais la tombe est vide et l'archéologue sera trouvé mort juste après sa découverte. Le professeur, a-t-il été assassine ? Qui a volé les restes mortels de Giuliano ? Où se trouve le renommé trésor qui avait été enterré avec l’empereur romain ? Ici commence l’aventure de Francesco Speri, un employé de banque passionné par l’histoire, qui, avec l’aide de son aimée Chiara, enquête sur les ancien lieux et codes chiffrés. L’intrigue se complique quand une organisation néo-païenne fera n’importe quoi pour contraindre le protagoniste, qui veut continuer à tout prix ses recherches du professeur et de l’Apostat…

      Stefano Conti, historien et écrivain

      Licencié en Lettres Classiques a Sienne, avec un Doctorat de recherche en Histoire et Philosophie anciennes à l'université de Jena (Allemagne). Il a remporté un projet de recherche du CNR (Centre National des Recherches) relatif à la religion païenne en époque romaine. Il a donc gagné un chèque de recherche auprès du Département d'études Classique de la Faculté de Sienne. Déjà éducateur de Didactique du Latin à l'école de Spécialisation pour l’enseignement, il a géré les cours d'épigraphie Romaine pour le Maitrise Européenne en Conservation e Gestion des patrimoines archéologiques et historique-artistiques. Il est devenu finalement professeur d’Histoire Romaine et Épigraphie Latine à l'Université de Sienne. Il a écrit des textes sur l'archéologie et la philosophie du monde classique et des essais d’histoire romaine et d'épigraphie latine. Il a publié des études sur l’Empereur Julien. Julien l’Apostat : un empereur romain de la littérature allemande du Moyen Age ; Iuliane vivas. L’empereur Julien dans les inscriptions. Il s’est occupé de volumes sur des importantes thématiques d’histoire romaine : Entre religion et politique dans le monde classique ; Géographie et Voyages dans l'antiquité ; Étrangers a Rome. En tournant autour de faits réels et documents historiques, il a ensuite mélangé sa passion pour les documentaires avec la narration. Son roman de début Je suis l’Empereur, a obtenu l’accord commun du publique et des critiques, en gagnant de prestigieux prix littéraires (entre lesquels Résidence Grégorienne; Portofino incontra autori; Narrativa Alda Merini) Il vient de publier (Juillet 2020) son nouveau roman Suis-moi si tu veux : un mélange intriguant entre thriller, histoire, amour et mystère. Il a participé comme écrivain a plusieurs festivals (entre lesquels Festival de la Culture, Giallo Garda, Salon littéraire d’Europe). Il vient d’obtenir, de la mairie de Milan, une reconnaissance pour ses mérites culturels et propagateurs.

      Suis-le sur:

       www.stefanoconti.org

      1 Prologue

      26 Juin 363 de notre ère.

      La bataille entre l'armée Romaine et les Perses enflamme. Tout d’un coup le temps semble s'arrêter : un javelot perce l’abdomen de Julien.

      « Venez, l’empereur a été blesse ! »

      Le jeune souverain vacille sur la selle de son cheval et il tombe. Allongé par terre, il essaye d’enlever la lame, en se blessant les doigts :

      « Léonce, enlève cette lance »

      « Je ne peux pas, mon seigneur. Vous allez mourir. »

      « Je suis déjà mort » le sang sort copieux. « Je demande seulement de terminer mes jour en guerrier : aide-moi à remonter sur le cheval. » Le fidèle garde du corps pour la première fois n'obéit pas : « Faites venir Oribase, vite ! »

      Julien comprends que c’est le jour marqué par le destin : « Je n’ai pas voulu écouter les haruspices, mais je savais que cette météore annonçait ma fin ».

      Oribase, le médecin personnel, cherche en vain de tamponner l'hémorragie.

      Le prince le regarde affable : « Ne t’en fais pas. Les dieux m’attendent… Je suis prêt ».

      L’ami médecin le prends sous les bras : « Léonce, aide-moi, on le ramène dans le camp ».

      « Non ! » Julien les arrête. « Je vous demande une dernière faveur : ramenez-moi à la rive du Tigre. »

      En ce moment arrive Maximus, le guide spirituel de l’empereur philosophe : « C’est Alexandre le Grand qui l’inspire. Il veut se jeter dans le fleuve et laisser son corps s'évanouir dans les déferlements. Quand il aura disparu à jamais, nous raconterons qu’il est monte à l’Olympe sur une calèche de feu. Nous les païens pourrons alors célébrer un nouveau dieu : Julien ! »

      Mais une centurie de soldats bloque l'accès au fleuve : « Arrêtez-vous ! Nous les chrétiens, ne le permettrons pas. Personne n’ose, maintenait ni jamais, faire disparaitre le corps de l’Apostat. Nous empêcherons que quelqu’un invente d'être monte au ciel ».

      Julien regarde la terre, empeignée de son sang, et tourne les yeux au ciel : « Hélios, je suis là ! »

      1 I

      Vendredi 16 Juillet 2010

      La chaleur humide ne rend la journée idéale pour voler, mais aucune ne l’est ; j’ai toujours peur quand ce n’est pas moi qui conduis, même s’il s’agit d’une luge sur une couverture douce de neige. Dans la célèbre liste de Dustin Hoffmann/Rain man, Turkish Airlines n'était pas justement dans les compagnies qui tombent ?

      Pendant que, dans l’avion j’attends que deux personnes âgées règlent leurs valises, un steward arrive. Il s’adresse à la dame qui vient de s’asseoir : « Désolé madame, vous ne pouvez pas vous assoir là ».

      « C’est le siège de mon mari, mais… »

      « J’ai laissé le cote fenêtre à ma femme » intervint son mari, d’environ soixante-dix ans. « Vous savez, elle aime regarder dehors. »

      « Je comprends, monsieur, ma c’est que vous devez vous assoir » insiste le garçon.

      « Et pourquoi ? » demande la dame, qui ne veut pas se lever.

      « Parce que », explique gentiment le steward, « cette fenêtre est aussi une sortie d'émergence et vous ne pourriez pas l’ouvrir en cas de… »

      « Cette possibilité… existe ? » j’interviens.

      Le steward répond, envers l’âgé touriste :

      « Au cas où… vous pourriez forcer l’ouverture, mais je pense que ce n’est pas le cas pour votre femme ».

      « Ah, au cas où » je répète, en m'éloignant des trois, visiblement préoccupé.

      Je m'assois. Les écouteurs de mon mp3 sont cachés par mes boucles devant les oreilles (je suis convaincu qu’il ne vaut pas la peine d'éteindre les instruments électroniques). Une vieille chanson de Vecchioni couvre les bruits de la partie la plus critique : le décollage.

      L’atterrissement à Ankara se passe bien ; de toute façon quand je descends je voudrais baiser le sol, comme le pape. L’air est irrespirable, le tarmac de la piste incandescent. Tous les aéroports sont pareils : mêmes panneaux, même disposition des comptoirs. Est-ce que je retrouverais ma valise ou ils l’ont envoyée à St. Pétersbourg ? Incroyablement elle est là et, au deuxième essai, je prends la bonne (les valises aussi se rassemblent toutes : il faut que je me décide à mettre une étiquette avec mon nom).

      La file à la douane marche lente ;


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