La femme. La guerre de deux sexes. Jeaguy Barnabas Nzuzi Nsembani

La femme. La guerre de deux sexes - Jeaguy Barnabas Nzuzi Nsembani


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d’une personne de classe inférieure oubliant qu’avant qu’elle soit femme, elle est d’abord un être humain tout comme l’homme possédant toutes les facultés nécessaires pour l’instruction. Elle était vue comme étant un objet de plaisir existant pour le plaisir de l’homme et sur ce, il y avait des pratiques entre autre la mutilation qui consiste à retrancher un membre ou quelque autre partie extérieure du corps. La société africaine visait ses organes génitaux et parmi il y a le clitoris qui contient un grand nombre de terminaisons nerveuses jouant un très grand rôle dans l’orgasme féminin. Cette pratique répandue plus en Afrique de l’ouest, et qui aujourd’hui est condamnée par divers Etats. On ne tenait pas compte de ce que la femme doit aussi jouir de la vie comme l’homme à côté de l’homme. Après la mort du mari, elle était ténue à subir un certain nombre des pratiques comme raser les cheveux, les poils pubiens, qui derrière ces choses, se cachait un langage de mépris et de déconsidération qu’on avait à l’égard du sexe féminin. Plus mal encore ces choses étaient pratiquées par les femmes. La société peut changer si l’homme change, car ce n’est pas celle-là qui fait celui-ci, mais c’est l’homme en tant qu’être humain qui fait la société.

      La société dépend de la manière de voir les choses des personnes qui la constituent, c’est pourquoi il ne faut pas toujours dire: «qu’est-ce que la société a fait de moi, mais plutôt qu’est-ce que j’ai fait de la société?». Si l’homme en est l’artisan principal, alors tout peut changer. La femme n’était prise que comme existant pour le mariage, car on ne liait son essence qu’à l’homme; cette façon de voir continue jusqu’à aujourd’hui pour certains.

      Dans le domaine de la musique et surtout dans la musique actuelle presque dans tous les continents, la femme est vue comme un objet d’exposition, mettant en avant son corps et en cela, il y a une certaine information et qualification subtiles qu’on fait passer sur la façon de la voir. Je me dis souvent quel est le lien qui existe entre une publicité quelconque et le corps d’une femme?

      On a donné l’impression que ce que la femme refuse de céder de son gré, on peut l’obtenir de force. Dans le mariage, où l’on dit qu’elle n’a pas droit de refuser quoi que ce soit à son mari la réduisant à une simple chose suite à une fausse conception de la soumission dont on parlera plus tard. Il y a plusieurs exemples qu’on peut évoquer, mais ces quelques exemples suffisent pour se représenter à l’esprit ce qu’est cette conception.

      Femme surestimée: Sous d’autres cieux, dans certains pays, la femme a une autorité remarquable à tel enseigne qu’elle est mise dans une position supérieure à l’homme. Dans cette société, c’est la femme qui décide, c’est elle au moment du mariage qui donne la dote c’est-à-dire que la femme épouse l’homme, elle donne à la femme la place qu’elle n’est pas censé occupée. Dans le cadre de la société, plus particulièrement dans le cadre du mariage, l’Etat a donné à la femme un certain nombre de privilèges qui apparemment passent pour être bénéfiques, mais qui en réalité surestiment la personne de la femme. En cherchant à la protéger, plusieurs sont tombés dans l’extrémisme. Et la femme profite de cela pour causer des dégâts, pour sous-estimer l’homme, ainsi l’ordre établi par Dieu est bafoué, alors s’installe toute forme du désordre dans le mariage et dans la société. La meilleure façon de défendre la femme c’est de lui donner la place qui lui revient selon Dieu.

      Il y a une expression dont j’aimerai évoquer, une expression que je condamne fermement à la dernière énergie où la femme est traitée de 7ème bête après le crapaud, et l’autre qui traite la femme du diable la comparant à celui-ci. De telles pensées sont à condamner fermement, car cela est une insulte à l’égard du créateur, de la femme, aussi de l’homme. Insulte à l’égard de Dieu, car c’est lui qui a créé la femme et lui a donné le nom d’être humain selon genèse 5:2, et mépriser une création c’est mépriser son créateur. Insulte à l’égard de la femme, car elle n’est pas considérée à sa juste valeur et elle est méprisée. Insulte à l’égard de l’homme, car si Dieu créa la femme comme étant le vis-à-vis de l’homme, la qualifiant de la bête ou du diable sous-entend que l’homme l’est de même. Dans le monde de la sexualité, nous savons comment La femme a été instrumentalisée, commercialisée au point d’être dans un état de dévastation intérieure.

Conception de la femme sur elle-même

      On ne vous définit qu’à la manière dont vous vous présentez, femme comment te présentes tu ? Parfois c’est l’image que nous avons sur nous-même que la société nous renvoie. On ne peut pas ignorer le fait qu’elle a été imposée à observer certaines choses contre son gré juste parce qu’elle n’avait pas le moyen de se défendre, mais aujourd’hui avec toutes les organisations qui existent pour la donner un moyen de se défendre, elle a la possibilité de se présenter selon elle sans être imposée à prendre une forme qu’elle n’a pas à cause de la société. La femme se réduit elle-même en un simple contexte de mariage or qu’elle a été appelée à faire plus que cela. Ce qu’elle subissait de force dans le passé est devenu aujourd’hui, pendant qu’elle a le moyen de changer les choses, un système de pensée. En tant qu’un être humain, elle a une mission, une vision à accomplir et des capacités à manifester. Le mariage ne doit pas être un but pour elle, mais un moyen. Malheureusement elle ne voit pas les choses de cette manière, et bien que sous d’autres cieux elle a déjà compris, elle n’exprime pas cette compréhension dans l’équilibre. L’ignorance qu’elle a d’elle-même l’a plongé dans un complexe d’infériorité ou de supériorité et dans une profonde dépendance. Elle cherche qui la combler tandis qu’elle est là pour combler, car la connaissance de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente la comble. Elle a accepté de par elle-même de vendre son corps dans toute forme de prostitution, nous le voyons même dans le monde de la pornographie, la femme est vue comme la pièce maitresse. Si autrefois c’était par force, aujourd’hui elle le fait de son gré soit pour un gain sordide. La femme n’est pas définie par l’homme en premier lieu, mais plutôt par Dieu, car il dit : « je lui ferai une aide semblable. ». La question que la femme doit se poser est : quel est le sens que Dieu me donna lorsqu’il me créa? L’équilibre intérieur commence lorsqu’on sait qui on est, et connaitre ce qu’on est détermine ce qu’on peut faire, car l’être influence le faire. La femme doit se présenter non selon l’image que le monde a d’elle, mais selon l’image que Dieu a. Il y a une phrase qui dit : «si tu n’arrives pas à te définir, c’est le monde qui te définira mais mal». Quand les yeux sont fermés et que les oreilles sont ouvertes, on dépend de ce que les autres disent et non de ce que nous voyons. Ma prière est que Dieu illumine les yeux de la femme pour qu’elle puisse se définir selon son créateur afin d’être une grande bénédiction pour l’humanité au nom de Jésus Christ.

Conception de Dieu sur la femme

      Voici l’expression que Dieu employa dans genèse le chapitre 2 au verset 18 L’Eternel Dieu dit: «il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable».

      Femme aide semblaible

      Dieu dit: «il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable». Le nom femme a été donné par l’homme montrant sa ressemblance à celui-ci et d’où elle a été tirée. Mais lorsque Dieu eut la pensée de la façonner, il lui donna le nom d’aide semblable, et cette nomination incarne la fonction, la mission, le pourquoi elle est créée. Ainsi Dieu octroie à la femme une mission auprès de l’humanité toute entière, car sa nature d’aide ne se limite pas simplement pour l’homme dans le mariage, mais pour toute la société. C’est la raison pour laquelle quand elle arrive quelque part, la première de choses est de savoir ce qu’elle peut apporter en tant qu’aide, car elle a été dotée d’une onction particulière pour cela; et ne pas le faire, elle se prive d’un bonheur que l’homme ne peut lui donner. Le bonheur se résulte dans la découverte du but pour lequel on est créé et dans l’accomplissement de ceci.

      Femme, le but


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