Lourdes. Emile Zola
si elle était au courant et qu'elle eût voulu faire le silence, par une indulgence de femme tendre aux misères humaines.
– Elle n'est pas forte, elle se repose à l'hôtel. Il faut la laisser dormir.
Puis, elle partagea les lits entre ces dames, donna deux lits à chacune. Et toutes achevèrent de prendre possession du local, allant et venant, montant et descendant, pour se rendre compte où étaient l'administration, la lingerie, les cuisines.
– Et la pharmacie? demanda encore madame Désagneaux.
Mais il n'y avait pas de pharmacie. Aucun personnel médical n'était même là. À quoi bon? puisque les malades étaient des abandonnées de la science, des désespérées qui venaient demander à Dieu une guérison que les hommes impuissants ne pouvaient leur promettre. Tout traitement, pendant le pèlerinage, se trouvait logiquement interrompu. Si quelque malheureuse entrait en agonie, on l'administrait. Et, seul, le jeune médecin qui accompagnait d'ordinaire le train blanc, était là, avec sa petite boîte de secours, pour tenter de la soulager un peu, dans le cas où une malade le réclamerait, pendant une crise.
Конец ознакомительного фрагмента.
Текст предоставлен ООО «ЛитРес».
Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.
Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.