La maison d'un artiste, Tome 2. Edmond de Goncourt

La maison d'un artiste, Tome 2 - Edmond de Goncourt


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attribution vient sans doute de cette phrase imprimée au bas du titre: «Et se trouve dans les petits appartements de la Reine

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      Il a paru aussi dans le même temps un Tableau de toutes les jolies marchandes des quarante-huit divisions de Paris, leurs qualités physiques et morales, leurs costumes, le nom de leurs rues et le no de leur maison. Mais l'adroit et prudent rédacteur de la liste, s'élevant contre le dénombrement des «jolies libertines», déclare qu'il remplit un devoir sacré en rendant hommage aux vertus des marchandes de Paris… républicaines.

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      On retrouve, sous l'Empire, quelques-unes des femmes nommées en ce calendrier du plaisir dans la Nouvelle Liste des plus jolies femmes publiques de Paris, 1801, et la Nouvelle Liste des jolies femmes de Paris, ou le petit Lubrico, 1805.

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      En 1769 avait paru une brochure intitulée: Projet raisonné et moyens immanquables pour arrêter les progrès, empêcher la circulation et détruire jusqu'au principe des maux vénériens dans toute l'étendue du Royaume. Elle est curieuse, cette brochure, en ce qu'elle dit que la maladie vénérienne était, quelques années avant, complètement inconnue en province.

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      Dans ma bibliothèque, la série des hommes est encore plus nombreuse et plus riche en documents rares.

      8

      Je possède un Saint-Évremont avec le nom de Mlle Clairon imprimé sur les plats des volumes.

      9

      Je parlerai seulement des femmes, les biographies d'hommes me conduiraient trop loin. Et cependant, les curieuses feuilles volantes émanant d'auteurs mêlés à la Révolution! Je ne citerai qu'une seule curiosité: le récit manuscrit d'un voyage dans l'intérieur de l'Ile-de-France, en 1779, par Mayeur.

      10

      Je ne trouve pas ce nom dans les almanachs de théâtre. Je crois Mlle Bon tout simplement une chanteuse d'opéra de province. Serait-elle par hasard la fille d'une Hollandaise nommée Gertrude Boon, qui a dansé, dans le commencement du siècle, aux foires Saint-Laurent et Saint-Germain, et dont je possède un mémoire imprimé en cassation de mariage avec un mauvais chanteur de l'Opéra, fils d'un pâtissier, nommé Gervais?

      11

      Son vrai nom est Catherine-Rosalie Gérard. Les Mémoires turcs de Godard d'Aucour lui sont dédiés dans une épître ironique.

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      M. Hervey, très bien renseigné sur les choses du théâtre, la donne dans son catalogue d'autographes comme attachée à l'Opéra; pour moi, je n'ai trouvé son nom sur aucun état.

      13

      La peinture était attribuée à Mme Lebrun, mais je la crois plutôt d'un peintre anglais. La Duthé parle, dans une lettre à Perregaux, de l'envoi de son portrait que peint dans le moment un peintre anglais. Serait-ce le portrait de Parkes que signale plus loin sir Pimberton, et qu'elle se serait décidée à payer?

      14

      Cette affirmation est contraire à tous les témoignages français. L'élégance de sa toilette, la Duthé la cherchait dans une certaine simplicité, et l'on connaît la gageure qu'elle fit d'être la femme la plus remarquée à Longchamps en la mise la plus simple, et elle gagna avec une toilette faite dans de la toile à torchon.

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      Dans une autre lettre adressée à Perregaux, le 15 juillet, elle écrit: Mon cher tuteur, je comptois partire hier pour Paris, mes le courié nous a aporté des nouvelles si effreiantes que mon dépar est suspendu. Mendé-moi, je vous prie, tout de s

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En 1802 a paru chez Hocquart, en trois volumes, l'ouvrage intitulé: «Les Sérails de Paris, ou Vies et portraits des dames Paris, Gourdan et Montigni et autres appareilleuses.»

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A ces romans il faut ajouter les recueils de nouvelles très peu historiques qui suivent: Histoire des filles célèbres du dix-huitième siècle, 1781, par Desboulmiers; le Palais-Royal, 1790, par Rétif de la Bretonne; la Confession galante de six femmes du jour, 1797, par Rosny.

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Cette attribution vient sans doute de cette phrase imprimée au bas du titre: «Et se trouve dans les petits appartements de la Reine

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Il a paru aussi dans le même temps un Tableau de toutes les jolies marchandes des quarante-huit divisions de Paris, leurs qualités physiques et morales, leurs costumes, le nom de leurs rues et le no de leur maison. Mais l'adroit et prudent rédacteur de la liste, s'élevant contre le dénombrement des «jolies libertines», déclare qu'il remplit un devoir sacré en rendant hommage aux vertus des marchandes de Paris… républicaines.

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On retrouve, sous l'Empire, quelques-unes des femmes nommées en ce calendrier du plaisir dans la Nouvelle Liste des plus jolies femmes publiques de Paris, 1801, et la Nouvelle Liste des jolies femmes de Paris, ou le petit Lubrico, 1805.

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En 1769 avait paru une brochure intitulée: Projet raisonné et moyens immanquables pour arrêter les progrès, empêcher la circulation et détruire jusqu'au principe des maux vénériens dans toute l'étendue du Royaume. Elle est curieuse, cette brochure, en ce qu'elle dit que la maladie vénérienne était, quelques années avant, complètement inconnue en province.

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Dans ma bibliothèque, la série des hommes est encore plus nombreuse et plus riche en documents rares.

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Je possède un Saint-Évremont avec le nom de Mlle Clairon imprimé sur les plats des volumes.

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Je parlerai seulement des femmes, les biographies d'hommes me conduiraient trop loin. Et cependant, les curieuses feuilles volantes émanant d'auteurs mêlés à la Révolution! Je ne citerai qu'une seule curiosité: le récit manuscrit d'un voyage dans l'intérieur de l'Ile-de-France, en 1779, par Mayeur.

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Je ne trouve pas ce nom dans les almanachs de théâtre. Je crois Mlle Bon tout simplement une chanteuse d'opéra de province. Serait-elle par hasard la fille d'une Hollandaise nommée Gertrude Boon, qui a dansé, dans le commencement du siècle, aux foires Saint-Laurent et Saint-Germain, et dont je possède un mémoire imprimé en cassation de mariage avec un mauvais chanteur de l'Opéra, fils d'un pâtissier, nommé Gervais?

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Son vrai nom est Catherine-Rosalie Gérard. Les Mémoires turcs de Godard d'Aucour lui sont dédiés dans une épître ironique.

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M. Hervey, très bien renseigné sur les choses du théâtre, la donne dans son catalogue d'autographes comme attachée à l'Opéra; pour moi, je n'ai trouvé son nom sur aucun état.

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La peinture était attribuée à Mme Lebrun, mais je la crois plutôt d'un peintre anglais. La Duthé parle, dans une lettre à Perregaux, de l'envoi de son portrait que peint dans le moment un peintre anglais. Serait-ce le portrait de Parkes que signale plus loin sir Pimberton, et qu'elle se serait décidée à payer?

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Cette affirmation est contraire à tous les témoignages français. L'élégance de sa toilette, la Duthé la cherchait dans une certaine simplicité, et l'on connaît la gageure qu'elle fit d'être la femme la plus remarquée à Longchamps en la mise la plus simple, et elle gagna avec une toilette faite dans de la toile à torchon.

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