Littérature et Philosophie mêlées. Victor Hugo

Littérature et Philosophie mêlées - Victor Hugo


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me repens bien sincèrement de n'être pas né dans les siècles antiques; je compte même écrire contre mon siècle un gros livre dont mon libraire vous prie, en passant, monsieur, de vouloir bien lui prendre quelques petites souscriptions.

      Et, en effet, ce devait être un bien beau temps que celui où, quand le peuple avait faim, on l'apaisait avec une fable longue, et plate, qui pis est! O tempora! ô mores! vont à leur tour s'écrier nos ministres.

      Et où, monsieur, pourvu que l'on ne fût ni borgne, ni bossu, ni boiteux, ni bancal, ni aveugle;

      Pourvu, d'ailleurs, que l'on ne fût ni trop faible ni trop puissant, ni trop méchant homme, ni trop homme de bien;

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      1

      Le massacre des Polonais dans le faubourg de Praga.

      2

      L'incendie de la flotte ottomane dans la baie de Tchesmé. Ces deux peintures étaient les seules qui décorassent le boudoir de Catherine.

      3

      Ce sage docteur voulait empêcher les juifs d'être subjugués par les chrétiens. Voici ses paroles, qu'on ne sera peut-être pas fâché de retrouver: «Les sages défendent de prêter de l'argent à un chrétien, de peur que le créancier ne soit corrompu par le débiteur; mais un juif peut emprunter d'un chrétien sans crainte d'être séduit par lui, car le débiteur évite toujours son créancier.» Juif complet, qui met l'expérience de l'usurier au service de la doctrine du rabbin.

      4

      Nous avons cru devoir réimprimer textuellement tout ce morceau, enfoui sans signature dans un recueil oublié, d'où rien ne nous forçait à le tirer. Mais il nous a semblé qu'il y avait quelque chose d'instructif, pour les passions politiques d'une époque, dans le spectacle des passions politiques d'une autre époque. Dans le morceau qu'on va lire, la douleur va jusqu'à la rage, l'éloge jusqu'à l'apothéose, l'exagération dans tous les sens jusqu'à la folie. Tel était en 1820 l'état de l'esprit d'un jeune jacobite de dix-sept ans, bien désintéressé, certes, et bien convaincu. Leçon, nous le répétons, pour tous les fanatismes politiques. Il y a encore beaucoup de passages dans ce volume auxquels nous prions le lecteur d'appliquer cette note.

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1

Le massacre des Polonais dans le faubourg de Praga.

2

L'incendie de la flotte ottomane dans la baie de Tchesmé. Ces deux peintures étaient les seules qui décorassent le boudoir de Catherine.

3

Ce sage docteur voulait empêcher les juifs d'être subjugués par les chrétiens. Voici ses paroles, qu'on ne sera peut-être pas fâché de retrouver: «Les sages défendent de prêter de l'argent à un chrétien, de peur que le créancier ne soit corrompu par le débiteur; mais un juif peut emprunter d'un chrétien sans crainte d'être séduit par lui, car le débiteur évite toujours son créancier.» Juif complet, qui met l'expérience de l'usurier au service de la doctrine du rabbin.

4

Nous avons cru devoir réimprimer textuellement tout ce morceau, enfoui sans signature dans un recueil oublié, d'où rien ne nous forçait à le tirer. Mais il nous a semblé qu'il y avait quelque chose d'instructif, pour les passions politiques d'une époque, dans le spectacle des passions politiques d'une autre époque. Dans le morceau qu'on va lire, la douleur va jusqu'à la rage, l'éloge jusqu'à l'apothéose, l'exagération dans tous les sens jusqu'à la folie. Tel était en 1820 l'état de l'esprit d'un jeune jacobite de dix-sept ans, bien désintéressé, certes, et bien convaincu. Leçon, nous le répétons, pour tous les fanatismes politiques. Il y a encore beaucoup de passages dans ce volume auxquels nous prions le lecteur d'appliquer cette note.


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