Voy. l'Hist. de la civil. en France, par M. Guizot, leçon 8e.
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Hist. de la civil. en France, leçon 8e.
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Grégoire de Tours parle de plusieurs châteaux assiégés par l'armée de Théodoric... «Ensuite, dit-il, liv. III, Chastel-Marlhac fut assiégé (dans le Cantal, arrond. de Mauriac). Tunc obsessi Meroliacensis castri... Il est entouré, non par un mur, mais par un rocher taillé de plus de cent pieds de hauteur. Au milieu est un grand étang, dont l'eau est très-bonne à boire; dans une autre partie sont des fontaines si abondantes, qu'elles forment un ruisseau d'eau vive qui s'échappe par la porte de la place; et ses remparts renferment un si grand espace, que les habitants y cultivent des terres et y recueillent des fruits en abondance.» On le voit, cet établissement présente plutôt les caractères d'un vaste camp retranché que d'un château proprement dit.
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Expéd. des Normands, par M. Depping, liv. IV, chap. III.--Recherches sur le Haguedike et les prem. étab. milit. des Normands sur nos côtes.--Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, ann. 1831-33, par M. de Gerville.
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Voy., dans les Actes de l'ac. imp. de Bordeaux, la notice de M. Léo Drouyn sur quelques châteaux du moyen âge, 1854.
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En Angleterre même, les Gallois qui sont de même race que les Bretons, encore aujourd'hui, ne se regardent pas comme Anglais; pour eux les Anglais sont toujours des Saxons ou des Normands.
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Les bordiers devaient le curage des biefs de moulins, la couve des blés et du foin, des redevances en nature comme chapons, oeufs, taillage des haies, certains transports, etc.
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Les vavasseurs et les hôtes étaient des hommes libres: les premiers tenant des terres par droit héréditaire et payant une rente au seigneur; les seconds possédant un tènement peu important, une maison, une cour et un jardin, et payant cette jouissance au seigneur au moyen de redevances en nature s'ils étaient établis à la campagne, ou d'une charge d'hébergeage s'ils étaient dans une ville. La condition des hôtes diffère peu d'ailleurs de celle du paysan.
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Hic Willelmus castrum Archarum in cacumine ipsius montis condidit (Guillaume de Jumiéges). Arcas castrum in pago Tellau primus statuit. Chron. de Fontenelle.
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Lib. VII, cap. I.
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On voit encore des restes assez considérables de cette enceinte extérieure, notamment du côté de la porte vers Dieppe.
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Le plan est complété, en ce qui regarde les bâtiments intérieurs, au moyen du plan déposé dans les archives du château de Dieppe, dressé au commencement du XVIIIe siècle, et réduit par M. Deville dans son Histoire du château d'Arques. Rouen, 1839.
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Le Roman de Rou, Rob. Wace, vers 8600 et suiv.
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Le Roman de Rou, vers 10211.
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Le roi de France, afin de corrompre les vassaux du duc Robert de Normandie. Roman de Rou, vers 15960.
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Il avait de l'or à boisseaux.
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Marquis, seigneurs chargés de la défense des marches ou frontières.
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Le château inférieur fut presque entièrement reconstruit au XVe siècle; cependant de nombreux fragments de constructions antérieures à cette époque existent encore, entre autres une poterne du commencement du XIIIe siècle et des caves qui paraissent fort anciennes.
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Hist. du château Gaillard et du siége qu'il soutint contre Philippe-Auguste, en 1203 et 1204, par A. Deville. Rouen, 1849.
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Les parties intérieures de cet ouvrage existent encore:
«Endroit la vile d'Andeli,Droit en mi Sainne, a une ilete,Qui comme un cerne ost réondete;Et est de chascune partieSainne parfonde et espartie.Cele ilete, qui s'en eléve,Est si haute au-dessus de l'éve (l'eau),Que Sainne par nule cretine (crue)N'a povoir d'i faire ataïne.Ne jusqu'au plain desus reclorre,Li Roy Richart l'ot faite clorre,A cui ele estoit toute quite,De forz murs à la circuite,Bien crenelez d'euvre nouvele.En mi ot une tour trop bele;Le baille (l'enceinte extérieure) et le maisonnement,Fu atournez si richementAus pierres metre et asséoir,Que c'iert un déduit du veoir.Pont i ot qui la rabeli,Pour passer Sainne à AndeliQui là endroit est grant et fiére.(Guill. Guiart, Branche des roy. Lignages, vers 3162 et suiv.)
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«Au desus et travers de Sainne,Estoïent en cete semainneOrdenéement, comme **aliz**,Entroit Gaillart trois granz palizA touchant l'une et l'autre rive.N'i furent pas mis par oidive,Mes pour faire aus nés destourbanceQue l'en amenast devers France.Jamais nule nef ne fut outreQui ne féist les piex descoutre;Dont là ot plainnes maintes barges.»(Guill. Guiart, Branche des roy. lignages, vers 3299 et suiv.)
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Ces quatre tours sont dérasées aujourd'hui; on n'en distingue plus que le plan et quelques portions encore debout.
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Les traces des défenses de ce chemin de ronde sont à peine visibles aujourd'hui. Nous avons eu le soin de n'indiquer que par un trait les ouvrages complétement dérasés.
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«Ecce quam puichra filia unius anni!» (Bromton, Hist. angl. scriptores antiqui. col. 1276.)--Hist. du chât. Gaillard, par A. Deville. C'était, comme le dit Guillaume Guiart,
«Un des plus biaus chastiaus du mondeEt des plus forz, si com je cuide,Au deviser mist grant estuide (Richard)Tuit cil qui le voïent le loent.Trois paires de forz murs le cloent,Et sont environ adossezDe trois paires de granz fossezLà faiz on le plain de sayve,Acisel, en roche nayve,Ainz que li liens fu entaillez,En fu maint biau deniers bailliez.Ne croi, ne n'ai oï retraire,Que nus homs féist fossez faireEn une espace si petiteComme est la place desus dite,Puis le tens au sage Mellin (l'enchanteur Merlin);Qui coustassent tant estellin.»(Guill. Guiart, vers 3202 Скачать книгу