Voyage en Égypte et en Syrie - Tome 1. Constantin-François Volney

Voyage en Égypte et en Syrie - Tome 1 - Constantin-François Volney


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5

En arabe el qali, dont on a fait le nom du sel al-kali.

6

Ces coquillages sont surtout des hérissons, des volutes, des bivalves, et une espèce en forme de lentilles. Voyez le docteur Shaw, Voyage au Levant.

7

Celui-là est gris, taché de noir et quelquefois de rouge.

8

Chaque tribu a ses routes particulières, pour éviter les disputes.

9

D'ailleurs il n'existe pas dix arbres dans ce désert, et il paraît incapable d'en produire.

10

Ils l'appellent saint, béni, sacré; et lors des nouvelles eaux, c'est-à-dire de l'ouverture des canaux, on voit les mères plonger les enfants dans le courant, avec le préjugé que ces eaux ont une vertu purifiante et divine, telle que la supposèrent les anciens à tous les fleuves.

11

On se sert, pour cet effet, d'amandes amères, dont on frotte le vase, et alors elle est réellement légère et bonne. Mais il n'y a que la soif, ou la prévention, qui puisse la mettre au-dessus de nos fontaines et de nos grandes rivières, telles que la Seine et la Loire.

12

Herod., lib. II, p. 105, édit. Wesseling, in-fol.

13

Lettres sur l'Égypte, tom. 1, p. 16.

14

Geogr. Strabonis, interpret. Casaubon. édit. 1707, lib. XVII. p. 1152.

15

Voyez l'excellent Mémoire de d'Anville sur l'Égypte, in-4º, 1765, p. 77.

16

Odyssée, liv. IV.

17

Herod., lib. II, p. 106 et 107.

18

Il ne s'en faut que de 1,300 toises.

19

On peut reprocher à Homère de n'être pas exact, quand il dit que le Phare était vis-à-vis du Nil; mais pour l'excuser on peut dire que, parlant de l'Égypte comme du bout du monde, il n'a pas dû se piquer d'une précision stricte. En second lieu, la branche Canopique allait jadis par les lacs s'ouvrir près d'Abouqir; et si, comme la vue du terrain me le fait penser, elle passa jadis à l'ouest même d'Abouqir, qui aurait été une île, Homère a pu dire, avec raison, que le Phare était vis-à-vis du Nil.

20

Voyez Voyage en Arabie, par C. Niebuhr, in-4º, qu'il faut distinguer de la Description de l'Arabie, par le même, 2 vol. in-4º.

21

Lib. II, p. 123.

22

Voyez Voyage pittoresque de la Grèce, tom. II.

23

Cette position convient beaucoup à Bolbitine.

24

Lettre 1, p. 12.

25

Herod., lib. II.

26

En effet, on serait plus porté, sur l'inspection de la carte, à croire que ce fut là jadis le cours du fleuve; quant aux pétrifications de mâts et de vaisseaux entiers dont parle Siccard, elles auraient bien besoin, pour être crues, d'être constatées par des voyageurs plus éclairés que ce missionnaire.

27

Pag. 12 et suiv.

28

Lettre 1, p. 12.

29

Lib. II, p. 109.

30

Lib. XVII.

31

J'en ai mesuré plusieurs avec un pied-de-roi de cuivre, mais j'ai trouvé qu'elles variaient toutes depuis une jusqu'à 3 lignes. Le drââ Stambouli a 28 doigts, ou 24 pouces moins une ligne.

32

En arabe, meqiâs, instrument mesureur, mesuroir.

33

Le docteur Pocoke, qui a fait plusieurs bonnes observations sur le Nil, s'est tout-à-fait perdu dans l'explication du texte de Kâlkâchenda: il a cru, sur un premier passage louche, que le nilomètre du temps d'Omar n'était que de douze coudées; et il a bâti sur cette erreur un édifice de conjectures fausses. Voyage de Pocoke, tom. II, p. 278.

34

Voyage en Arabie, tom. 1, p. 102.

35

Le 17 mai, la colonne avait onze pieds hors de l'eau, le 3 juin elle en avait onze et demi; donc en dix-sept jours il y eut une demi-coudée. Voyage de Pocoke, tom. II.

36

Le lit du fleuve s'est exhaussé lui-même comme le reste du terrain.

37

Dans le bas Delta, on arrose par le moyen des roues, parce que l'eau est à fleur de terre; mais dans le haut Delta, il faut établir des chapelets sur les roues, ou élever l'eau par des potences mobiles. On en voit beaucoup sur la route de Rosette au Kaire, et l'on se convaincra que ce travail pénible a un effet très-borné.

38

Herod., lib. II. Cette anecdote chagrine beaucoup les chronologistes modernes, qui placent Sésostris avant Moïse, au temps duquel les chariots subsistaient encore; mais ce n'est pas la faute d'Hérodote, si l'on n'a pas entendu son système de chronologie, le meilleur de l'antiquité.

39

Il serait curieux de constater en quelle proportion il continue jusqu'à Asouan. Des Coptes que j'ai interrogés à ce sujet, m'ont assuré qu'il était infiniment plus élevé dans tout le Saïd qu'au Kaire.

40

Hérod., lib. II.

41

Cette quantité de canaux est une raison qui peut faire varier les degrés de l'inondation: car s'il y en a beaucoup, et qu'ils soient profonds, l'eau s'écoulera plus vite, et s'élèvera moins; s'il y en a peu, et qu'ils soient superficiels, il arrivera le contraire.

42

Depuis la publication de ce voyage, l'on m'a fait connaître un mémoire de Fréret (Acad. des Inscrip., tom. XVI), dans lequel ces questions se trouvent avoir été débattues dès 1745. Dans ce Mémoire, ce savant critique, attaquant de front le récit d'Hérodote et le témoignage des prêtres égyptiens, prétend que le Delta n'a subi aucun changement depuis les siècles les plus reculés: il fonde ses raisons contre son accroissement, sur la position des villes de Tanis, de Damiât et de Rosette, mais les faits qu'il cite sont vagues, et la différence de la mesure de Niebuhr en excès sur celle d'Hérodote, est un argument péremptoire contre son sentiment. A l'égard de son exhaussement, il prouve par plus d'auteurs que je n'en ai cités, que depuis Moeris jusqu'à la fin du quinzième siècle, l'inondation n'a pas cessé d'être la même: ce n'est que depuis ce temps que les voyageurs ont parlé d'une inondation de 22 et 23 coudées. Le prince Radzivil est le premier qui en ait fait mention en l'année 1583. Fréret, rejetant son témoignage


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