Das Passagen-Werk. Walter Benjamin

Das Passagen-Werk - Walter  Benjamin


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de Paris) [A 1, 4]

      »Le jour que Spécialité fut découverte par Sa Majesté l’Industrie, reine de France et de quelques lieux circonvoisins; ce jour-là, dit-on, Mercure, dieu spécial des marchands et de plusieurs autres spécialités sociales, frappa par trois fois de son caducée le fronton de la Bourse, et jura par la barbe de Proserpine que le mot lui paraissait joli.« □ Mythologie □ Das Wort ist übrigens zunächst nur für Luxuswaren im Gebrauch. La grande ville Nouveau tableau de Paris Paris 1844 II p 57 (Marc Fournier: Les spécialités parisiennes) [A 1, 5]

      »Les rues étroites qui environnent l’Opéra, et les dangers auxquels les piétons étaient exposés en sortant de ce spectacle toujours assiégé de voitures, donnèrent en 1821, à une compagnie de spéculateurs, l’idée, d’utiliser une partie des constructions qui séparaient le nouveau théâtre d’avec le boulevart. / Cette entreprise, en même temps qu’elle devint une source de richesses pour ses auteurs, fut pour le public d’un immense avantage. / En effet, au moyen d’un petit passage étroit, élevé en bois et couvert, on communique de plain-pied et avec toute sécurité du vestibule de l’Opéra dans ces galeries, et de là sur le boulevart … Au dessus de l’entablement des pilastres doriques qui divisent les magasins s’élèvent deux étages d’appartements, et au dessus de ces appartements, et dans toute la longueur des galeries, régnent de grands vitrages.« J. A. Dulaure: Histoire physique, civile et morale de Paris depuis 1821 jusqu’à nos jours Paris 1835 II p 28/29 [A 1, 6]

      Bis 1870 beherrschte der Wagen die Straße. Auf den schmalen Bürgersteigen war man äußerst beengt und daher fand das Flanieren vornehmlich in den Passagen statt, die vorm Wetter und vorm Verkehr Schutz boten. »Nos rues plus larges et nos trottoirs plus spacieux ont rendu aisée la douce flanerie impossible à nos pères, ailleurs que dans les passages.« □ Flaneur □ Edmond Beaurepaire: Paris d’hier et d’aujourd’hui La chronique des rues Paris 1900 p 67 [A 1 a, 1]

      Passagen-Namen: Passage des Panoramas, Passage Véro-Dodat, Passage du Désir (menant jadis à un lieu galant), Passage Colbert, Passage Vivienne, Passage du Pont-Neuf, Passage du Caire, Passage de la Réunion, Passage de l’Opéra, Passage de la Trinité, Passage du Cheval-Blanc, Passage Pressière 〈Bessières?〉, Passage du Bois de Boulogne, Passage Grosse-Tête. (Passage des Panoramas hieß vorher Passage Mirès.) [A 1 a, 2]

      Le passage Véro-Dodat (construit entre les rues de Bouloy et Grenelle-Saint-Honoré) »doit son nom à deux riches charcutiers, MM. Véro et Dodat, qui entreprirent en 1823 son percement ainsi que les immenses constructions qui en dépendent; ce qui fit dire, dans le temps, que ce passage était un beau morceau de l’art pris entre deux quartiers.« J. A. Dulaure: Histoire physique, civile et morale de Paris depuis 1821 jusqu’à nos jours Paris 1835 II p 34 [A 1 a, 3]

      Die Passage Véro-Dodat hatte Marmorpflaster. Die Rachel bewohnte sie eine Zeitlang. [A 1 a, 4]

      Galerie Colbert no 26 »Là, sous l’apparence d’une gantière, brillait une beauté accessible, mais qui ne tenait compte, en fait de jeunesse, que de la sienne; elle imposait aux mieux favorisés de pourvoir aux atours dont elle espérait une fortune … Cette jeune et belle femme sous verre, on l’appelait Labsolu; mais à sa recherche la philosophie aurait perdu tout son temps à courir. C’est sa bonne qui vendait les gants; elle en demandait.« □ Puppen □ Huren □ Lefeuve: Les anciennes maisons de Paris IV 〈Paris 1875〉 p 70 [A 1 a, 5]

      Cour du Commerce »Là fut faite sur des moutons une première expérience de la guillotine, instrument dont l’inventeur demeurait à la fois cour du Commerce et rue de l’Ancienne-Comédie.« Lefeuve: Les anciennes maisons de Paris IV p 148 [A 1 a, 6]

      »Le passage du Caire, dont la principale industrie est l’impression lithographique, aurait bien dû illuminer quand Napoléon III a supprimé l’obligation du timbre pour les circulaires de commerce; cette émancipation a enrichi le passage, qui s’en est montré reconnaissant par des frais d’embellissement. Jusque-là il fallait tenir, en cas de pluie, les parapluies ouverts dans ses galeries, qui en plusieurs endroits manquaient de couverture vitrée.« Lefeuve: Les anciennes maisons de Paris II p 233 □ Traumhäuser □ Wetter □ (Ägyptische Ornamentik) [A 1 a, 7]

      Impasse Maubert, naguère d’Amboise. No 4 und 6 wohnte gegen 1756 eine Giftmischerin mit ihren beiden Helferinnen. Man fand sie eines morgens alle drei durchs Einatmen giftiger Gase getötet auf. [A 1 a, 8]

      Gründerjahre unter Louis XVIII. Mit den dramatischen Aufschriften der magasins de nouveautés tritt die Kunst in den Dienst des Kaufmanns. [A 1 a, 9]

      »Après le passage des Panoramas, qui remontait à l’année 1800 et dont la réputation mondaine était assise, voici, à titre d’exemple, la galerie ouverte en 1826 par les charcutiers Véro et Dodat et figurée par une lithographie d’Arnout, de 1832. Depuis 1800, il faut descendre jusqu’en 1822 pour rencontrer un nouveau passage: c’est entre cette date et 1834 que s’échelonne la construction de la plupart de ces voies si particulières et dont les plus importantes se trouvent groupées entre la rue Croix-des-Petits-Champs au Sud, la rue de la Grange-Batelière au Nord, le boulevard de Sébastopol à l’Est et la rue Ventadour à l’Ouest.« Marcel Poëte: Une vie de Cité Paris 1925 p 373/374 [A 1 a, 10]

      Läden in der Passage des Panoramas: Restaurant Véron, cabinet de lecture, marchand de musique, Marquis, marchands de vins, bonnetier, merciers, tailleurs, bottiers, bonnetiers, libraires caricaturiste, Théâtre des Variétés. Demgegenüber war die Passage Vivienne die solide Passage. Dort gab es keine Luxusgeschäfte, □ Traumhäuser: Passage als Kirchenschiff mit Seitenkapellen. □ [A 2, 1]

      Man nannte das »génie des jacobins et des industriels« zusammen, aber man legte auch Louis-Philippe das Wort in den Mund: Dieu soit loué et mes boutiques aussi. Die Passagen als Tempel des Warenkapitals. [A 2, 2]

      Die neueste pariser Passage in den Champs-Elysées, von einem amerikanischen Perlenkönig erbaut, kein Geschäft mehr. □ Verfall □ [A 2, 3]

      »Il y avait eu à Paris des essais de bazar et des boutiques vendant à prix fixe vers la fin de l’ancien régime. Il s’était fondé sous la Restauration et sous le règne de Louis-Philippe quelques grands magasins de nouveautés, comme le Diable boiteux, les Deux Magots, le Petit Matelot, Pygmalion; mais ces magasins étaient des établissements d’ordre tout à fait inférieur, quand on les compare aux établissements actuels. L’ère des grands magasins ne date en réalité que du second Empire. Ils ont pris un très grand développement depuis 1870 et ils continuent à se développer.« E. Levasseur: Histoire du commerce da la France II Paris 1912 p 449 [A 2, 4]

      Passagen als Ursprung der Warenhäuser? Welche von den oben genannten Magazinen waren in Passagen? [A 2, 5]

      Das régime der Spezialitäten gibt – nebenbei gesagt – auch den historisch-materialistischen Schlüssel für den Aufschwung (wenn nicht die Entstehung) der Genremalerei in den vierziger Jahren des vorigen Jahrhunderts. Mit dem wachsenden Anteil, den die Bourgeoisie an der Kunst nahm, differenzierte sie sich, aber, entsprechend dem zunächst geringen Kunstverständnis dieser Schicht, im Gegenständlichen, Dargestellten und es kamen historische Szenen, Tiermalerei, Kinderszenen, Bilder aus dem Leben der Mönche, der Familie, des Dorfes als scharfumrissene Gattungen zum Vorschein. □ Photographie □ [A 2, 6]

      Es ist dem Einfluß des Handelsbetriebes auf Lautréamont und Rimbaud nachzugehen! [A 2, 7]

      »Une autre caractéristique, à partir du Directoire surtout, (vermutlich bis etwa 1830??) ce sera la légèreté des étoffes; durant les froids les plus vifs, même, on ne verra apparaître que très rarement fourrures et chaudes douillet⁠〈t〉⁠es 〈?〉. Au risque d’y laisser leur peau, les femmes se vêtiront comme si les rudesses des hivers n’existaient plus, comme si la nature, subitement, s’était transformée en un éternel paradis.« Grand-Carteret: Les élegances de la toilette Paris p XXXIV [A 2, 8]

      Auch sonst gab damals das Theater den Wortschatz für modische Dinge. Hüte à la Tarare, à la Théodore, à la Figaro, à la Grande-Prêtresse, à l’Iphigénie, à la Calprenade, à la Victoire.


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