La rivoluzione di Milano dell'Aprile 1814. Carlo Verri
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Il Saint-Edme riferisce in questa nota: 1º il testo francese della Convenzione militare di Schiarino Rizzino, 16 aprile 1814 (vedasi anche nel Fabi, pag. 102-108); 2º il proclama del principe Eugenio ai soldati francesi, Mantova, 17 aprile 1814 (in Fabi, pag. 108-109); 3º l'indirizzo dell'armata francese al principe Eugenio, dello stesso giorno, firmato dai generali Grenier, Verdier, Vignolle, Marcognet, D'Anthouart, Fressinet, Quesnel, Rouyer, Mermet, Sainte-Laurent e Bode.
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«Semblable en cela à tous les peuples et même à tous les hommes qui espèrent toujours ce qu'ils desirent, les Italiens crurent que les projets du roi Joachim tendaient à former un seul royaume de l'Italie, trompés par sa conduite envers son bienfaiteur, et par les bruits qu'il faisait courir à ce sujet. Admis dans la coalition, pensaient les Italiens, l'empereur d'Autriche, qui lui avait confié des troupes, préférait sans doute aider ses prétentions, et le voir monter sur le trône de l'Italie ou se placer à la tête d'une confédération des états et princes italiens, à laisser ce pays sous la domination de Napoléon ou de son fils adoptif.
Les idées, les rêves d'indépendance troublaient entièrement leur raison, et excluaient tout jugement. Partout où un souverain marche en conquérant, il faut s'attendre à y retrouver longs-temps encore les empreintes de son pouvoir. Ainsi ils devaient d'autant moins douter des plans de l'empereur d'Autriche, que ce n'était qu'à la force qu'il avait cédé l'Italie; qu'en sacrifiant son gendre, sa fille et son petit-fils, il n'avait point agi dans les intérêt de l'Europe, mais bien dans le siens propres, c'est-à-dire pour recouvrer ses anciennes possessions. Ils ne devaient donc aucunement compter sur Murat, qui appartenait d'ailleurs à une famille que les coalisées voulaient proscrire, et je n'examinerai pas ce poins délicat de leur politique.
Les Italiens espéraient-ils que l'Autriche serait assez généreuse pour leur donner un roi libre?.. Je m'expliquerai dans une des notes suivantes».
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«Il est impossible de croire que les sénateurs n'aient point eu connaissance le tous ces projets, que la craint des plus grands malheurs ne les ait pas portés à s'éclairer, à preparer dans le silence les moyens de les éviter. Je ne leur ferai pas l'injure de les supposer capables d'une indifférence odieuse de la part d'aussi grands magistrats, sur qui le royaume devait se reposer du soin d'assurer sa tranquillité. Mais comment expliquer leur inertie? Car, indépendamment qu'ils avaient à redouter les ennemis de l'intérieur, et ils ne pouvaient point l'ignorer, la conduite de l'Autriche était-elle de nature à leur inspirer quelque sécurité? Si je ne les comdanne point pour leur indifférence, je n'hésite point à les accuser d'un manque total de caractère; et les Italiens doivent les poursuivre de leur haine pour avoir, ou par volonté, ou par une lâche indolence, méprisé le voeu national, en ne s'occupant pas exclusivement de l'indépendance si ardemment desirée. En supposant qu'ils ne partageassent pas ce voeu, ils devaient le connaitre: les grands corps d'un état n'existent que pour le bien de plus grand nombre, et ils auraient dû se soumettre. En supposant que l'esprit révolutionnaire ne leur fût pas exactement démontré, ce qui n'est pas croyable, l'Autriche était-elle environnée des ténèbres? La politique de cette puissance et la marche de tous les événemens, ne suffisaient-elles point pour les éclaircir? Il est juste que j'appuie mon accusation, et c'est ce que je vais faire le plus rapidement possible.» – E qui il Saint-Edme, esaminando la condotta politica dell'Austria verso Napoleone I dal 1812 al 1814, rileva come, dalla richiesta fatta nella conferenza di Praga per la cessione delle provincie italiane dal Mincio a Venezia e dall'
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«Les Français étaient assez généralement aimés, et on les regrette aujourd'hui; tandis, au contraire, que les Autrichiens ont toujours été détestés, qu'on les hait encore plus, et que le nom de
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«Cette déclaration concorde parfaitement avec la note précédente».
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Il Saint-Edme riporta qui, tradotta in francese, la Costituzione della Repubblica Italiana adottata nei Comizi di Lione il 26 gennaio 1802: il testo originale di essa si ha nel
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«Relatifs au système continental».