Histoire amoureuse des Gaules; suivie des Romans historico-satiriques du XVIIe siècle, Tome III. Bussy Roger de Rabutin

Histoire amoureuse des Gaules; suivie des Romans historico-satiriques du XVIIe siècle, Tome III - Bussy Roger de Rabutin


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pourquoi, de la France galante, et qui ne figure dans les premières éditions ni de la France galante ni de l'histoire de mademoiselle de Fontanges. Nous l'avons indiqué en son lieu. Voy. ci-dessus, t. 2, p. 454, 464, etc. – En revanche, le passage que nous donnons, et où, entre autres particularités, il est question de mademoiselle de Ludre, a été entièrement supprimé.

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Nous n'osons interpréter ces initiales, qui ne sont pas les mêmes dans tous les textes. Certains manuscrits portent Mlle D. L.

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Marie-Elisabeth de Ludres, chanoinesse de Poussay, tour à tour fille d'honneur de Madame Henriette, de la Reine et de la seconde Madame.

11

Les éditions qui se sont écartées du texte primitif y rentrent pour un instant, depuis cette phrase. Voy. plus haut.

12

La princesse Palatine, mère du Régent, représente Mlle de Fontanges comme «charmante, mais sans esprit.» – «Elle étoit décidément rousse, mais belle comme un ange de la tête aux pieds. C'étoit une femme furieusement romanesque.»

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Mademoiselle de Fontange ne se distingua pas toujours à la danse: «On m'a dit de bon lieu qu'il y avoit eu un bal à Villers-Cotterets; il y eut des masques. Mademoiselle de Fontange y parut brillante et parée des mains de madame de Montespan. Cette dernière dansa très-bien. Fontange voulut danser un menuet; il y avoit longtemps qu'elle n'avoit dansé: il y parut; ses jambes n'arrivèrent pas comme vous savez qu'il faut arriver. La courante n'alla pas mieux, et enfin elle ne fit plus qu'une révérence.» (Lettre de Sévigné, du 6 mars 1680, jour du mercredi des cendres.)

14

Ces tapisseries, exécutées aux Gobelins d'après les tableaux, existent encore au palais de Saint-Cloud. L'œuvre du peintre est au Louvre.

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Louis XIV restoit dans les traditions de Henri IV et de la plupart des seigneurs de son temps. On sait combien on trouve, dans les œuvres des poètes, de pièces écrites par eux à des dames au nom de leurs protecteurs.

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Le Roi. La clef de cette pièce est donnée par le texte.

17

La propreté signifioit alors l'élégance, le luxe des habits.

18

Mad. L. D. M. Sic dans le texte; mais voyez à la p. 11 et à la p. 33.

19

Manchini.

20

La Vallière.

21

Montespan.

22

Du Lude. Sic dans le texte. Il faut lire Mademoiselle de Ludres. Voyez p. 13.

23

La C. H. N. S.

24

Flatterie de M. D. S. (de M. de Saint-Aignan, auteur de la pièce).

25

Les intrigues de M. D. L. M. (Voyez p. 11 et 28.)

26

Conduite de Madame de F. T.

27

Le Roi.

28

Conseil de M. D. L. M. (Voyez p. 11, 28 et 33.)

29

On appeloit «cassation de soudrilles» le licenciement des troupes.

30

Passe-temps royal.

31

Le doux moment.

32

On les appela dans la suite des Fontanges.

33

Madame la duchesse d'Arpajon. (Note de l'édition de 1740.)

34

Les éditions modernes donnent seule cette variante, qui supprime l'hiatus:

… de transport animé.

35

Madame de Montespan.

36

C'est le célèbre ouvrage de Malebranche.

37

Ces lettres, initiales des mots: maîtres de ton sort, semblent mises ici pour dérouter la recherche; mais, dans les notes qui suivent, nous croyons avoir donné le mot de l'énigme.

38

Le lion désigne évidemment M. de Lyonne, ministre et secrétaire d'Etat, dont voici les armes: il portoit écartelé au premier et quatrième de gueules à la colonne d'argent mise en pal, au chef d'azur chargé d'un lion passant d'or, qui est de Lyonne; au deuxième et troisième, d'azur à trois bandes d'or, au chef aussi d'azur chargé d'une tête de lion arrachée d'or, qui est Servien.

39

F. Séguier, chancelier de France, portoit d'azur au chevron d'or, accompagné de deux étoiles en chef de même, et d'un mouton passant d'argent en pointe. – C'étoient des armes parlantes: Segui, en Auvergne, signifie mouton.

40

Michel Le Tellier, marquis de Louvois, ministre et secrétaire d'Etat, portoit d'azur à trois lézards d'argent posés en pal, deux et un, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or.

41

Les textes imprimés portent: des jappins. Un manuscrit nous a autorisé à faire cette restitution.

42

Colbert portoit d'or à la couleuvre ou guivre ondoyante d'azur.

43

Jeanne Pelagie de Chabot-Rohan, seconde femme d'Alexandre Guillaume de Melun, prince d'Espinoy. Elle se maria le 11 avril 1668, devint veuve le 16 février 1679, et mourut le 18 août 1698.

44

Voy. t. 2, p. 469.

45

Ceci est en contradiction avec ce que l'on a vu ailleurs de sa réserve, qui étoit qualifiée d'égoïsme.

46

Guillaume de La Baume le Blanc de La Vallière, oncle de la duchesse de La Vallière, se démit de l'évêché de Nantes en 1677.

47

M. de Beauveau. Guillaume de La Baume le Blanc de La Vallière, évêque de Nantes, eut pour successeur à ce siége Gilles de Beauveau, son neveu, fils de François de Beauveau et de Louise de La Baume le Blanc.

48

M. de La Baume le Blanc. – La première édition seule donne ces initiales.

49

Sébastien de Rosmadec, quatrième du nom, marquis de Molac, qui avoit épousé Catherine Gasparde de Scorraille, sœur de mademoiselle de Fontange. Voy. t. 2, p. 469.

50

«J'avois une fille d'honneur nommée Beauvais, dit la princesse palatine, mère du régent; c'étoit une personne fort honneste. Louis XIV en devint très amoureux; mais elle tint bon. Alors il se tourna vers sa compagne, la Fontange, qui étoit charmante aussi, mais sans esprit.» – L'initiale de notre texte a sans doute ici son explication.

51

Marie Anne-Christine-Victoire de Bavière, fille de Ferdinand-Marie, duc de Bavière, électeur du Saint-Empire, et d'Adélaïde-Henriette de Savoie, épousa le 28 janvier 1680 Louis, dauphin de France, fils de Louis XIV.

52

Toute la fin de cette histoire, écrite du vivant de mademoiselle de Fontange, a été changée dans les éditions faites après sa mort. Nous avons suivi le texte le plus ancien. On a lu dans la France galante tous les passages que les éditeurs maladroits de 1754 en ont détachés pour les recoudre à ce récit, dont ils ont dénaturé la rédaction primitive.

53

Madame de Sévigné a fait aussi la comparaison de mademoiselle de Fontange et de madame de La Vallière, mais tout à l'avantage de la seconde: «La belle beauté, dit-elle (mademoiselle de Fontange) est si touchée de sa grandeur qu'il faut l'imaginer précisément le contraire de cette petite


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