Une Confédération Orientale comme solution de la Question d'Orient. Unknown

Une Confédération Orientale comme solution de la Question d'Orient - Unknown


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appelèrent les chrétiens subjugués romei, ou plus simplement, roumi.

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      «Nulle part la nationalité n'est unique… La France, l'État le plus national de l'Europe après l'Italie, renferme elle-même des éléments hétérogènes, les Bretons et les Basques. L'Empire allemand a des Polonais, des Vendes, des Danois et des Français.» (BLÜNTSHLI,

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J. JAURÈS, «Discours prononcé à la distribution des prix du lycée d'Albi,» 30 juillet 1903.

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L'entente austro-russe laisse entrevoir comme un vague dessein de partager en sphères territoriales d'influence la péninsule balkanique, la Russie se réservant la partie orientale et abandonnant la partie occidentale à l'Autriche-Hongrie.

3

La Wiener allgemeine Zeitung disait, il y a quelques années, à propos des affaires d'Extrême-Orient: «L'Autriche, ayant rendu sa part de services à la civilisation par l'occupation de la Bosnie-Herzégovine, peut se dispenser de concourir au règlement de la question chinoise.»

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Cette dernière ligne relève de la haute direction financière de la Deutsche Bank de Berlin.

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Le tracé, long de 250 kilomètres, suit, en partant de Sérajévo, la vallée du Lim, passe à Gorasde, puis à Plevje et Prielopje dans l'ancien sandjak de Novibazar, pour aboutir à Mitrovitza en territoire turc.

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L'action de la gendarmerie européenne en Macédoine a été répartie en cinq secteurs: les Autrichiens sont à Uskub, les Italiens à Monastir, les Anglais à Kavala, les Français à Serrès et les Russes à Salonique.

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Paris, Calmann Lévy, 1904.

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Après la conquête de Constantinople, les vainqueurs, fiers d'avoir détruit l'empire romain, appelèrent les chrétiens subjugués romei, ou plus simplement, roumi.

9

«Nulle part la nationalité n'est unique… La France, l'État le plus national de l'Europe après l'Italie, renferme elle-même des éléments hétérogènes, les Bretons et les Basques. L'Empire allemand a des Polonais, des Vendes, des Danois et des Français.» (BLÜNTSHLI, la Politique.)

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Aujourd'hui, pas plus la Macédoine que l'Albanie et l'Épire ne sont des expressions géographiques officielles, car la première de ces provinces est comprise dans les vilayets de Salonique, de Monastir et d'Uskub, et la seconde dans les vilayets de Scutari, de Janina, de Monastir et d'Uskub.

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La Macédoine s'est sensiblement dépeuplée depuis les tristes événements de ces dernières années, et ne compte guère plus de 1,800,000 habitants, chiffre qui se décompose approximativement de la façon suivante:

300,000 Turcs.

375,000 Roumains.

200,000 Albanais musulmans.

100,000 Albanais chrétiens.

450,000 Bulgares.

50,000 Serbes.

250,000 Grecs

100,000 Israélites.

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Les collisions que l'on a signalées tout dernièrement dans diverses localités et notamment à Monastir, se sont d'ailleurs produites entre Roumains dits grécomanes ou hellénisés, fermement attachés à l'Église grecque représentée par le Patriarcat, et Roumains que l'on pourrait appeler latinisants, c'est-à-dire qui recherchent avant tout, dans l'institution de communautés et d'églises roumaines, la conservation de leur individualité ethnique.

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Dès l'introduction du christianisme, alors que la péninsule balkanique était encore couverte de populations romaines ou romanisées, un patriarcat avait existé à Ochrida. Un patriarcat serbe fut également érigé à Ipek dans le premier quart du treizième siècle. Le patriarcat grec et le Phanar, travaillant à l'hellénisation de toutes les populations chrétiennes, obtinrent en 1667, sous le sultan Mustapha III, la suppression de ces deux sièges religieux autonomes, dont les querelles de suprématie avec le patriarcat de Constantinople furent particulièrement vives au sixième et au septième siècles.

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Ils sont dirigés et soldés par le «Comité des Insurgés de Macédoine et d'Andrinople», dont les membres les plus militants sont Boris Sarafow et Damian Groujew.

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Koutzo-Valaques, d'après l'étymologie turque, signifierait d'ailleurs, non Valaques boiteux, mais Petits-Valaques (Kiuciuk-Vlah) ou Roumains de l'Épire, par opposition aux Grands-Valaques de Thessalie.


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