La Chance D'Être Allergiques ?. Carmine Cavaliere

La Chance D'Être Allergiques ? - Carmine Cavaliere


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cela doit être le début de notre vie politique.

      La Démocratie est souvent étiquetée comme la volonté de la majorité : il n’y a rien de plus faux ! Ce n’est pas moi qui le dis, mais l’histoire ! Les époques du nazisme et du fascisme étaient massivement soutenues, mais qu’est-il resté dans les souvenirs de ceux qui les ont vécues et qui les étudient ? Le massacre de l’être humain !

      La démocratie est un moyen de voir l’existence comme le respect de l’être humain et de l’environnement. Plus il y a de démocratie, moins il y a de différences sociales, et meilleures sont les conditions de vie des moins favorisés. Concentrez-vous sur les mots des chefs d’État italiens, des présidents de la Chambre et du Sénat dans leurs premiers discours de prise de poste institutionnel : ce sont des discours inspirés par la solidarité, l'altruisme, l’égalité, la fraternité, le respect de la constitution. Ce sont des discours avec lesquels nous serons tous d'accord, mais ensuite ? Nous restons dans le système capitaliste dans lequel les grandes puissances continuent d'absorber les ressources économiques des citoyens en augmentant de plus en plus le fossé entre les riches et les pauvres, et en détruisant sauvagement ce qui reste des beautés naturelles.

      Le « système », nous le maintenons en vie par manque de courage, la « société » nous a comme « partenaires » mais nous n’en sommes pas conscients, « l’humanité » est composée de nous, les hommes et les femmes, mais nous oublions souvent d’être « humains ».

      Il semble que l’homme se sent à l’aube de la fin du monde, il fait la course à l’accaparement, à l’enrichissement, il balaie tout sur son passage comme s’il avait la certitude de détruire quelque chose qui serait dans tous les cas détruit par quelqu’un d’autre, et il rase donc des forêts millénaires, il pollue la mer, les rivières, les lacs, il « tchernobylise » l'air que nous respirons ainsi que la surface de la Terre, il cimente à tout va, il s’aveugle de luxe, de luxure, de drogue.

      Il ne suffirait que d’un peu d’amour ! Pour ton prochain, pour toi-même et pour les hommes qui viendront.

      L’homme doit comprendre que la vie ne s'arrête pas avec la mort, puisqu’il est lui-même déjà vivant au travers de son fils, et du fils du voisin, du petit africain, de l’enfant esquimau.

      Le vieillissement n’est rien d'autre que la lente accumulation de déchets que l’organisme ne parvient pas à éliminer malgré la pleine fonctionnalité des organes épurateurs (foie, reins, peau) et par une lente détérioration de notre ADN avec un changement conséquent de la qualité de nos cellules qui conduit inévitablement, tôt ou tard, à la mort de l’individu. Mais nous survivons grâce à la grande efficacité du système de procréation : nous obtenons grâce à lui que tout le patrimoine millénaire de l’évolution psychophysique de l’homme, dans une époque au cours de laquelle l’organisme n’est pas encore rempli de déchets, et c’est-à-dire à l’âge jeune, est relancé dans le futur grâce à la rencontre de spermatozoïdes et d’ovules qui continuent l’existence de la vie avec la combinaison, variée et indispensable, de caractères.

      Il est donc évident que la mort est un événement nécessaire pour sauvegarder la pureté de l’être vivant.

      Je pense donc qu’une vie avec moins de déchets (alcool, excès alimentaires, tabac, drogues, substances chimiques et poisons) est synonyme de « santé ».

      L’existence de chaque individu, petite parenthèse dans le courant infini de la vie universelle, ne doit pas interrompre avec barbarie et négativité le flux énergétique d'élévation cosmique qui trouve sa plus grande expression dans l’évolution mentale de l’humanité.

      Nous nous émerveillons souvent devant la nouvelle de personnes avant plus de cent ans. Pour la plupart, il s'agit de petites communautés très simples ou de personnages mystiques comme les Yogi, qui fondent leur existence sur la pureté du physique et de l’esprit.

      Nous ne pouvons pas tous être des Yogi, mais nous pouvons prendre conscience de la voie royale, devant nous, pour améliorer le monde.

      C’est à ce moment que beaucoup se demandent : « Et quel est le rapport de tout ça avec la chance d’être allergiques » ?

      Il y en a un ! Il y en a un !

      Laissez-moi le temps de vous raconter mon histoire d'allergologue allergique et vous comprendrez le lien entre l’environnement malade et les allergies ainsi que le rôle important que doit jouer l'allergique pour intervenir positivement sur un possible monde meilleur.

      HISTOIRE COURTE D'UN ALLERGOLOGUE ALLERGIQUE

      Mon histoire de sujet allergique a commencé à 18 ans avec une rhinite de saison classique, mais, en y pensant aujourd'hui, tous les signes d'atopie (prédisposition aux allergies) étaient déjà présents dans mon enfance : la croûte de lait à la naissance (de petites croûtes blanchâtres sur le cuir chevelu du nouveau-né), apparition d'urticaire prurigineuse sur les membres inférieurs chaque fois que ma mère me préparait le lait de poule que j'adorais (intolérance aux protéines de l'œuf cru probablement due aux vaccins obligatoires de l'enfance qui sont préparés à partir d'embryons de poulets), asthénie sans motifs qui m'a ensuite accompagné toute la vie et qui peut, depuis quelques années seulement, être intégrée scientifiquement dans un « syndrome de polysensibilité » que certains chercheurs essayent de définir et qui concerne justement de nombreux sujets allergiques.

      À 18 ans, donc, au début du mois de juillet, j'étais avec ma famille dans une maison de vacances sur la péninsule sorrentine et nous avions une terrasse qui bordait un mur de soutènement d'une oliveraie. Tout était très beau, mais chaque fois que je sortais sur cette terrasse je commençais à éternuer sans arrêt et j'avais immédiatement l'impression que la cause de tous mes éternuements était cette herbe qui poussait sur le mur, que ma mère appelait l'herbe « à bouteille » car elle était autrefois utilisée pour nettoyer, telle une brosse, les bouteilles utilisées pour les conserves de tomates. Un beau jour (plutôt mauvais), j'ai eu la mauvaise idée de mettre fin à mes éternuements en éliminant la cause et, avec un sécateur, à mains nues, j'ai commencé à sacrifier mon ennemie ; cette dernière, cependant, en moins de 5 minutes, l'a emporté : j'ai commencé à avoir du mal à respirer, mes doigts gonflaient comme des saucisses et mes paupières ressemblaient à deux balles de tennis ; on m'a amené d'urgence à la pharmacie à côté de la maison, où je fis connaissance du médicament qui m'accompagna ensuite pour le reste de ma vie d'allergique et d'allergologue : le BENTELAN (béni soit le chercheur qui l'a synthétisé !).

      Cette expérience me fait peur encore aujourd'hui, juste en y repensant, et cela me fait être catégorique avec moi-même et avec les patients qui me font confiance sur le fait d'être prudent dans le rapport avec toutes les substances ayant un pouvoir allergisant, et qui, de plus en plus nombreux, font partie de notre quotidien.

      Arriva le jour des tests allergiques cutanés : l'unique laboratoire d'analyses conventionné par le système de santé se trouve dans la « bonne » zone de Naples et cela me semble un point positif, mais si je vous pouvais retourner dans le passé j'éviterais la torture que j'ai dû subir : en pratique, un gars avec une chemise blanche m'a fait une multitude de larges incisions, parfois profondes et saignantes, sur les deux bras, et sur lesquelles il a déposé les gouttes d'extraits d'allergènes correspondants au pollen, aux acariens, à des moisissures, à des dérivés épidermiques et à des aliments. Ces incisions ont été réalisées avec un stylet en fer, comme ceux que j'utilisais à l'école pour écrire, dont on pouvait douter de la stérilité. Le point correspondant au pollen de pariétaire se gonfla énormément, de même que celui correspondant au poil de chameau (je vous jure que je n'avais jamais vu un chameau de ma vie, et je n'étais ni au zoo ni dans un endroit où ils vivent). J'aurais dû faire une deuxième séance et rapporter la poussière recueillie sous mon lit, mais je me gardais bien de le faire, et j'ai bien fait puisque j'ai ensuite appris qu'ils auraient posé cette poussière, imbibée d'eau du robinet, sur une incision pour tester l'allergie à la poussière de la maison, tout cela sans la moindre hygiène.

      Par chance, je n'ai pas


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