Argot and Slang. Albert Barrere
rel="nofollow" href="#ulink_55171880-6645-5afc-923c-4f94a30c0938">[84] Cly the Tarke,be whipped.[85] Quyerken,prison.[86] Skower quyaer crampings,be shackled with bolts and fetters.[87] Chates,gallows.[88] Gerry gan,hold your tongue.[89] Ruffian,devil.[90] Clye the,take thee.[91] Stowe your bene,hold your peace.[92] Cofe,good fellow.[93] Sut benat wydds,speak better words.[94] Rome vyle,London.[95] Nyp a bonge,cut a purse.[96] Bousing ken,alehouse.[97] Deuseauyel,country.[98] Duddes,linen clothes.[99] Ruffemans,hedges.[100] Lagge of dudes,parcel of clothes.
Seventeenth Century.
DIALOGUE DE DEUX ARGOTIERS.[101]
L’UN POLISSON[102] ET L’AUTRE MALINGREUX,[103] QUI SE RENCONTRENT JUSTE À LA LOURDE[104] D’UNE VERGNE.[105]
(Extrait du Jargon de l’Argot.)
Le Malingreux. La haute[106] t’aquige[107] en chenastre[108] santé.
Le Polisson. Et tézière[109] aussi, fanandel;[110] où trimardes[111]-tu?
Le Malingreux. En ce pasquelin[112] de Berry, on m’a rouscaillé[113] que trucher[114] était chenastre; et en cette vergne fiche-t-on la thune[115] gourdement?[116]
Le Polisson. Quelque peu, pas guère.
Le Malingreux. La rousse[117] y est-elle chenastre?
Le Polisson. Nenni; c’est ce qui me fait ambier[118] hors de cette vergne; car si je n’eusse eu du michon,[119] je fusse cosni[120] de faim.
Le Malingreux. Y a-t-il un castu[121] dans cette vergne.
Le Polisson. Jaspin.[122]
Le Malingreux. Est-il chenu?[123]
Le Polisson. Pas guère; les pioles[124] ne sont que de fretille.[125] …
Le Malingreux. Veux-tu venir prendre de la morfe[126] et piausser[127] avec mézière[128] en une des pioles que tu m’as rouscaillées?
Le Polisson. Il n’y a ni ronds,[129] ni herplis,[130] en ma felouse;[131] je vais piausser en quelque grenasse.[132]
Le Malingreux. Encore que n’y ayez du michon, ne laissez pas de venir, car il y a deux menées[133] de ronds en ma henne,[134] et deux ornies[135] en mon gueulard,[136] que j’ai égraillées[137] sur le trimar;[138] bions[139] les faire riffoder,[140] veux-tu?
Le Polisson. Girole,[141] et béni soit le grand havre,[142] qui m’a fait rencontrer si chenastre occasion; je vais me réjouir et chanter une petite chanson. …
Le Malingreux. Si tu veux trimer[143] de compagnie avec mézière, nous aquigerons grande chère,[144] je sais bien aquiger les luques,[145] engrailler l’ornie, casser la hane aux frémions,[146] pour épouser la fourcandière,[147] si quelques rovaux[148] me mouchaillent.[149]
Le Polisson. Ah! le havre garde mézière, je ne fus jamais ni fourgue[150]