L'Anti-Justine; ou, Les Delices de l'amour. Restif de La Bretonne

L'Anti-Justine; ou, Les Delices de l'amour - Restif de La Bretonne


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baignée, je la gamahuchaí.

      Ce fut à cette benigne operation, que je fus surpris par l'ardente Madelène au Con soyeux. Elle nous examina longtemps avant de nous troubler, & voyant que la Petite avait du plaisir, elle fut tentée. Elle parla. Nous nous remimes décemment. Madelène ne dit mot: Elle renvoya Babiche. Puis elle hazarda de badiner avec moi. Elle me renversa sur la pâille de la grange, où j'avais attiré Babiche; & lorsque je fus par-terre, elle me chatouilla, passant par-dessus moi, jambe de-çà, jambe de-là. Par-hazard, je portaí la main sous ses jupes, & j'y trouvaí l'admirable Con soyeux. Ce poil divin determina mon goût pour elle. Je devins fou du Con de Madelène-Lingüet: je lui demandaí à le baiser? — Petit coquin! (me dit-elle), attens un moment-. Elle ala au puits, tira un seau d'eau, & s'accroupit dessus… Elle revint, & badina encore. Enflâmé, hors de moi, je lui dis, dans ma petite fureur érotique, — Il faut que je lèche ce joli trou-. Elle se mit sur le dos, les jambes écartées: je léchai; la belle Madelène hocha du cùl: "Darde ta langue dedans, cher petit Ami"! (me disait-elle). Et je dardais, & elle haussait la mote. Je fourgonnais avec rage!… Elle eút tant de plaisir, qu'elle se recria. Je bandais come un petit carme: & come je ne dechargeais pas, j'avais toujours la même ardeur. Aussi m'adorait-elle. Obligée de me quitter, Madelène me dona des friandises, que je mangeaí avec Babiche.

      Un-soir, ma Soeur au Con soyeux me dit: — Cupidonnet! ta jolie Broquette est toujours bién roide, quand tu me lèches! Il me semble que si nous étions dans le même lit, tu pourrais la faire entrer dans la bouche de ma petite Marmote, que tu aimes tant à sucer, & dont le poil est si doux! j'aurais sûrement bién du plaisir! & peutêtre toi aussi? Viéns ç'te nuit-… Quand tout le monde fut endormi, je me glissaí dans le lit de ma grande Soeur. Elle me dit: — J'ai vu mon Pêre, un-jour qu'il venait de caresser ma Soeur la belle Marie, qui partait pour Paris, courir sur ta Mère, sa grosse broche bién roide, & lui fendre la Marmote: je vas te montrer; tu feras comme lui. — Et moi aussi, je l'aí vu. — Bon! bon-! Elle se disposa, me plaça sur elle, me dit de pousser, & riposta. Mais elle était pucelle, & quoique bandant roide, je ne pus introduire; je me fesais mal. Pour Madelène-Lingüet, elle déchargea sans-doute; car elle se pâma.

      Hô! que je regrettaí ce joli Con soyeux, que je léchais & fourgonnais depuis 6 mois! Mon Père, Clôde-Lingüet, qui ne me ressemblait pas, éloignait ses Filles, dès qu'elles l'avaient fait bander. On prétend que Madelène avait tenté de se le faire mettre par lui… Quoi qu'il en soit, trois jours après, elle partit pour la Capitale, où notre Frère-aîné l'Ecclesiastique, lui avait trouvé une place de Gouvernante d'Un Chanoine de Sainthonoré. Ce Caffard ne tarda pas à connaître ce qu'elle valàit: Il y avàit Une porte derobée, de lui-seul connue, qui donnait dans la chambre de ses Gouvernantes, qu'il alait patiner durant la nuit. Mais il n'avait jamais trouvé de con aussi joli, que le Con soyeux de Mlle Lingüet! Il voulut le voir. Sa beauté le ravit, & il n'eút plus de repos, qu'il ne l'eût foutu. Une nuit, qu'elle dormait d'autant plûs fort, qu'elle en fesait semblant, il la gamahucha. Elle déchargea sensiblement. Aussitôt le Chanoine monte sur elle, & l'encone. Elle le pressa dans ses bras, en remuant du cùl. —Hâ! Mignone! (lui dit-il), que tu as le mouvement bon!… Mais n'as-tu pas de mal? car je te crois un-peu Putain-?… Sa chemise & les draps ensanglantés, lui prouvèrent qu'elle était pucelle Il l'adora! Elle foutit saintement avec ce saint Homme pendant deux ans, & le mit au tombeau. Cependant il la dota: Ce qui fit qu'elle épousa le Fils du premiér Mari de ma Mère.

      III Chapitre.

      Chap. De la Mère foutue!

      Comme après le mariage de Madelène, & son retour à Reims j'étais un-peu plüs formé, je desiraí vivement de le lui mettre. Depuis plus de deux ans, j'en étais reduit à patiner & gamahucher ma Soeur Babiche, avec quelques-unes de nos Cousines-germaines. Mais, ou mon vit grossissait, ou tous ces conins imberbes retrécissaient… Je demandaí un rendéz-vous nocturne à la nouvelle Mad. Bourgelat? Elle me l'accorda pour le soir-même: Nous étions à notre Ferme, & son Mari venait de partir, pour se rendre à Reims, où une affaire l'appelait. Je ne sais par quelle avanture, cette même nuit, mon Pére se trouva incomodé. Ma Mère, après l'avoir secouru, craignant de le gêner, ala se mettre auprès de sa Brü. Celle-ci la voyant endormie, se leva doucement, pour venir coucher avec moi, tandis que de mon côté, j'alàis à elle. Nous ne nous rencontrames pas, malheureusement!… Je me mis à-côté de la Femme que je trouvaí dans le lit. Elle était sur le dos: je la montaí, toute-endormie; & l'enconaí. J'étàis surpris d'entrer aussi largement! Elle me serra dans ses bras, hôcha quelques coups-de-cùl, moitié assoupie, en disant: "Jamais! jamais vous ne m'avéz donné tant de plaisir-!… Je dechargeaí aussi: mais je m'évanouis sur ses tetons encore fermes, parcequ'elle n'avàit pas nourri, & qu'On ne les lui avàit jamàis patinés. Mad. Bourgelat revint auprès de nous, au moment où je m'évanouissais.

      Elle fut bién étonnée des mots que venait de prononcer sa doublement Bellemére! Elle comprit que je l'avais foutue, & elle me reporta dans mon lit encore évanoui… Ainsi donc c'est dans le Con maternel que je venais d'émettre ma premiére semence!… Ma Mére, entiérement éveillée, dit à Madelène: — Mais, que faites-vous donc, ma Fille-? J'étais revenu à moi. Ma Soeur retourna au lit de ma Mére, qui lui dit tout-bas: — Ma Brü! vous avéz de drôles de façons? — Mon Mari (répondit Mad. Bourgelat), me fait souvent mettre dessus; je rêvais, & je l'ai fait. Eveillée, je suis sautée du lit-. Ma Mére crut cela.

      Cependant le coup porta: Mad. Lingüet devint grosse, & accoucha secrettement d'un Fils, beau come Adonis; & elle eút l'adresse de le substituer à Un Garson de son Fils, cet Enfant étant mort en naissant. C'est de Lui dont il sera un-jour question, sous le surnom de Cupidonnet, dit Petitcoq, mon neveu.

      Huit jours s'écoulérent. Après quoi, bién remis de mon évanouissement, j'eús un autre rendéz-vous. Mais admiréz mon malheur! Nous avions été entendus d'Une grosse Tetonniére, notre moissonneuse, qui dormait dans la grange. Comme Mad. Bourgelat devait venir dans mon lit, Mammelasse qui m'aimait, car elle se branlait souvent à mon intention, & qui dailleurs n'était pas méchante, se contenta de dire à mon Frère, de fermer les nuits la porte de sa chambre à la cléf, & de la cacher, pour cause… Il le fit. Mais jugéz de mon étonnement, quand aulieu d'un Con soyeux, & de tetons ronds & delicats, je patinaí Une Connasse à crins de cheval, & deux gros ballons bién gonflés. Elle se le mit; je poussaí, & j'eús asséz de plaisir. Mais je fus encore prêt à m'évanouir.

      Enfin, je le mis à Madelène, dans le greniér-à-foin. J'alais come un fou, en l'enconnant. Mais au troisième coup-de-cùl qu'elle donna, je m'évanouis……

      IV Chapitre.

      Chap. D'un aútre Beaufrére Cocu.

      Madelène évita de m'accorder des faveurs, dont les suites l'effrayaient! Mais je ne sentis pas longtemps cette privation: Huit jours après la derniére scène, je partis pour venir à Paris. J'y alais pour apprendre: Mais il ne sera pas ici question de mes études. Je fus logé chéz la belle Marie, la seconde de mes Aînées.

      J'avais, pour mon pucelage, fait cocü mon Pére: j'avais cornifié mon Frére Uterin, en fesant décharger, & foutant enfin avec émission Une Soeur-Paternelle, qu'il avait épousée, & que j'engrossaí: car Bourgelat n'a jamàis eú que cet Enfant, venu au monde 9 mois après ma fouterie au greniér-à-foin. Mais j'avais encore bién de l'ouvrage, avec huit Soeurs, dont six, ou du-moins cinq, étaient souverainement enconables. Mais revenons à Marie, la plûs belle de toutes… Un-jour de Vierge, Marie était parée, chaussée avec cè goût particuliér aux jolies Femmes, & Un superbe bouquet ombrageait ses blancs tetins. Elle me fit bander. J'avais quatorze ans; j'avais deja foutu & engrossé trois Femmes; car Mamelasse avait Une Fille, qu'elle se vantait que je lui avais faite, & qui ressemblait comme deux goutes-d'eau à Jenovefette-Lingüet. Ainsi, je n'eús pas des desirs vagues; je tendais directemt au Con de ma provoquante Aînée. Après le dînér, elle ala dormir, dans Un alcove obscur, & s'étendit sur le lit conjugal. Elle avait vu bander son Mari, dont la culote blanche était juste, & elle voulàit lui donner le plaisir de le lui mettre parée. Je


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