Réflexions quotidiennes. Anonyme
IONS QUOTIDIENNES
RÉFLEXIONS
QUOTIDIENNES
Réflexions
de membres des AA
à l’intention
de tous les membres
Alcoholics Anonymous World Services, Inc., New York, N.Y.
Titre américain
DAILY REFLECTIONS
Copyright © 1990 by
Alcoholics Anonymous World Services, Inc.,
475 Riverside Drive,
New York, NY 10115, USA
Les citations tirées de AA Grapevine
sont reproduites
avec la permission de l’éditeur
© A.A. Grapevine, Inc.
Publication approuvée par
la Conférence des Services généraux des AA
Tous droits réservés. Aucune partie de cette
publication ne peut être reproduite de quelque façon
que ce soit sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Alcooliques anonymes© et AA© sont des marques
déposées de AA World Services, Inc.
134e mille
ISBN 978-2-920203-08-2
eISBN 978-1-940889-05-4
Révisé 2004
FB-12
AVANT-PROPOS
Réflexions Quotidiennes est né d’une recommandation de la Conférence des Services généraux de 1987. Depuis longtemps, les membres éprouvaient le besoin d’avoir à leur disposition une série de réflexions qui, un jour à la fois, couvriraient toute l’année civile.
Sur chaque page, sous la mention de la date, se trouve une citation tirée soit de sources comme Bill W. (Les Alcooliques anonymes, Les Douze Étapes et les Douze Traditions, Le mouvement des AA devient adulte, Réflexions de Bill, Les meilleurs articles de Bill) ou Dr Bob (Dr Bob et les pionniers), soit d’autres documents approuvés par la Conférence des AA.
Chaque citation est suivie de la réflexion personnelle qu’elle inspire à un membre. À la suite d’une demande adressée à tous les membres de l’association, nous avons reçu plus de 1 300 textes. Ceux et celles dont les réflexions ont été choisies ne sont pas des écrivains de métier et ne parlent évidemment pas au nom de l’association, mais en leur nom. Chacun et chacune s’adresse personnellement à tous les membres.
À cause des textes soumis, le recueil tout entier est axé sur notre triple heritage : rétablissement, unité et service. Il est conforme à notre préambule qui stipule que « Les AA ne sont associés à aucune secte, confession religieuse ou politique, à aucun organisme ou établissement. »
Dans l’avant-propos de Réflexions de Bill, l’auteur dit espérer que « ces textes aideront l’individu dans ses méditations, stimuleront les discussions dans les groupes et... entraîneront une lecture plus étendue de toutes nos publications. » Nous ne saurions trouver phrases mieux appropriées pour présenter Réflexions quotidiennes.
1er JANVIER
JE SUIS UN MIRACLE
Notre vie est maintenant centrée sur la certitude absolue que le Créateur est entré dans nos cœurs et dans nos vies par miracle. Il a commencé à faire pour nous des choses que nous n’aurions jamais pu réussir par nous-mêmes.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 29
Un miracle s’est vraiment produit dans ma vie. J’ai toujours cru en Dieu sans jamais pouvoir donner un sens à cette foi. Aujourd’hui, grâce aux Alcooliques anonymes, j’ai foi et confiance en Dieu tel que je le conçois. Si je suis abstinent aujourd’hui, c’est parce que j’ai appris à avoir foi et confiance en Dieu. Seul, je n’y serais jamais parvenu. Je crois aux miracles, car j’en suis un !
2 JANVIER
D’ABORD, LES FONDATIONS
L’abstinence est-elle le seul fruit que nous puissions attendre d’un réveil spirituel ? Non, l’abstinence n’est qu’un simple début. .
RÉFLEXIONS DE BILL, P. 8
Mettre le programme des AA en pratique, c’est construire une maison. Il faut d’abord couler un grand carré de béton épais ; c’est ce que j’ai fait en cessant de boire. Mais il n’est pas très confortable de vivre sur un sol de béton, sans protection contre la chaleur, le froid, le vent et la pluie. J’ai donc construit une première pièce en commençant à mettre le programme en pratique. Cette pièce n’était pas très solide car je n’étais pas habitué à ce travail. Mais avec le temps, à force de pratiquer le mode de vie, j’ai appris à construire de meilleures pièces. Plus j’ai progressé, plus le foyer que j’habite aujourd’hui est devenu confortable et heureux.
3 JANVIER
L’IMPUISSANCE
Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool – que nous avions perdu la maîtrise de notre vie. .
LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 23
La toute première Étape ne mentionne pas l’impuissance par hasard. Admettre son impuissance devant l’alcool, c’est faire le premier pas sur la voie du rétablissement. J’ai appris que je n’ai pas le pouvoir et la maîtrise que j’ai déjà cru posséder. Je ne contrôle ni l’opinion que les gens se font de moi, ni l’autobus que je viens de rater, ni la manière dont les autres mettent (ou ne mettent pas) les Étapes en pratique. Par contre, j’ai aussi appris qu’il y a certaines choses devant lesquelles je ne suis pas impuissant. Je ne suis pas impuissant devant mes attitudes. Je ne suis pas sans pouvoir sur mon esprit négatif. Je ne suis pas impuissant lorsqu’il s’agit d’assumer la responsabilité de mon rétablissement. J’ai le pouvoir d’exercer une influence positive sur moi-même, sur ceux que j’aime et sur le monde dans lequel je vis.
4 JANVIER
PARTOUT OÙ JE SUIS
Nous croyons que d’arrêter de boire n’est que le début. Il est encore plus important de mettre nos principes à l’œuvre dans nos propres foyers, dans nos activités et notre travail.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 22
Il m’est habituellement assez facile d’être aimable avec mes frères et sœurs AA. Tout en travaillant au maintien de ma sobriété, je célèbre en leur compagnie notre délivrance commune de l’enfer de l’alcool. Souvent, il n’est pas si difficile de répandre la bonne nouvelle parmi mes amis, anciens et nouveaux, dans le mouvement.
À la maison et au travail, par contre, c’est parfois une tout autre histoire. C’est là que surgissent des situations où les petites frustrations quotidiennes sont les plus évidentes et où il peut être difficile de sourire, de dire un mot gentil ou de prêter une oreille attentive. C’est à l’extérieur des salles de réunion AA que je subis le véritable test d’efficacité de ma pratique des Douze Étapes.
5 JANVIER
LA PLEINE ACCEPTATION
Il ne peut imaginer la vie sans alcool. Un jour viendra où il sera incapable d’imaginer la vie ni avec, ni sans l’alcool. Alors il connaîtra la solitude comme bien peu de gens la connaissent. Il se trouvera au bord du gouffre. Il souhaitera en finir avec la vie.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 171
Seul un alcoolique peut comprendre le sens exact d’une telle affirmation. Le dilemme