Les protestants à Nimes au temps de l'édit de Nantes. Boulenger Jacques
charge de l’église qu’il desservait; v. ci-dessous, chap. I et III.
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Les sommes que le roi leur avait promises ne leur furent pas payées; voy. l’appendice A sur les Deniers du roi.
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Voy. ci-dessous, p. 97.
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Sous la cote B, 90; j’ai vu le tome VI et surtout le t. VII qui va de 1595 à 1602.
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Sous la cote A, 10: «Livre des actes des synodes provinciaux despuis aoust 1596 jusques en l’année 1609.» Le registre comprend le synode de Montpellier (21 août 1596), de Sauve (7 mai 1597), de Montpellier (20 mai 1598), de Saint-Germain de Calberte (12 mai 1598), de Nîmes, par députés (5 août 1599), d’Uzès (15 mars 1600), de Nîmes (7 mai 1601), d’Alais (17 avril 1602), d’Uzès (15 avril 1603), etc.
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M. Puech (Une ville au temps jadis ou Nîmes à la fin du XVIe siècle) a dépouillé entièrement tous les registres de notaires. Malheureusement, les notes de son livre sont trop rares et trop peu précises.
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Je désigne par les initiales B. P. F. la Bibliothèque de la Société de l’histoire du Protestantisme français, par les initiales B. N. la Bibliothèque nationale, par les mots Arch. du consist. les archives du consistoire de Nîmes.
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Il est impossible d’exposer la situation matérielle et d’étudier l’influence des pasteurs de Nîmes, sans parler en même temps des autres pasteurs du colloque. L’histoire de l’église de Nîmes est intimement liée à celle des églises qui dépendaient d’elle. Pour savoir, par exemple, si les salaires de ses ministres étaient élevés relativement, ou faibles, il faut bien qu’on les compare avec ceux qui étaient alloués aux pasteurs des autres églises. C’est pourquoi, dans le cours des chapitres suivants, nous rapprocherons l’église de Nîmes de ses voisines toutes les fois que cela devra nous permettre d’apprécier plus exactement son état d’esprit, ses ressources, etc.
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Discipline, chap. I, art. 12 et suiv.
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Protestants d’autrefois, 2e série, chap. II, pp. 30 et suiv.
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P. de Felice, op. cit., 2e s
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Anquez,
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Il adressa aux États de Blois un mémoire où il établissait que la France ne serait complètement pacifiée que le jour où catholiques et protestants posséderaient les mêmes immunités (Anquez,
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Michelet,
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Anquez,
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«Ce que le synode [de Montpellier, en mai 1598] appelle dresser ou former une église ne veut pas dire établir un exercice dans un lieu où il n’eût jamais, ou y recevoir un ministre par imposition des mains, où y nommer un consistoire dont il n’y eût pas une ombre auparavant. Mais c’est y rendre perpétuel et ordinaire ce qui ne s’y étoit fait que provisionellemment et par intervalles; y donner en propre un ministre qui n’y avoit servi que par occasion ou par emprunt; y assujettir les anciens à une discipline réglée; y ranger les familles par quartiers sous la direction de l’ancien qui en devoit prendre soin; déclarer à quelle classe ou colloque l’église appartiendroit et lui donner rang entre celles de la province: choses qui avoient accoutumé de se régler de vive voix et d’être mises en pratique sans autre loy que la conformité de l’usage reçu dans les églises du même synode. C’est porquoy on écrivoit fort rarement des actes de ces établissemens.» (E. Benoist,
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Arr. Nîmes, chef-lieu de canton.
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Arr. Nîmes, canton Sommières.
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Chaque ministre était à la charge de l’église qu’il desservait; v. ci-dessous, chap. I et III.
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Les sommes que le roi leur avait promises ne leur furent pas payées; voy. l’appendice A sur les
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Voy. ci-dessous, p. 97.
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Sous la cote B, 90; j’ai vu le tome VI et surtout le t. VII qui va de 1595 à 1602.
13
Sous la cote A, 10: «Livre des actes des synodes provinciaux despuis aoust 1596 jusques en l’année 1609.» Le registre comprend le synode de Montpellier (21 août 1596), de Sauve (7 mai 1597), de Montpellier (20 mai 1598), de Saint-Germain de Calberte (12 mai 1598), de Nîmes, par députés (5 août 1599), d’Uzès (15 mars 1600), de Nîmes (7 mai 1601), d’Alais (17 avril 1602), d’Uzès (15 avril 1603), etc.
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M. Puech (
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Je désigne par les initiales
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Il est impossible d’exposer la situation matérielle et d’étudier l’influence des pasteurs de Nîmes, sans parler en même temps des autres pasteurs du colloque. L’histoire de l’église de Nîmes est intimement liée à celle des églises qui dépendaient d’elle. Pour savoir, par exemple, si les salaires de ses ministres étaient élevés relativement, ou faibles, il faut bien qu’on les compare avec ceux qui étaient alloués aux pasteurs des autres églises. C’est pourquoi, dans le cours des chapitres suivants, nous rapprocherons l’église de Nîmes de ses voisines toutes les fois que cela devra nous permettre d’apprécier plus exactement son état d’esprit, ses ressources, etc.
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P. de Felice,
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C’est le droit strict des fidèles de «venir se plaindre contre leurs pasteurs aux consistoires» (Cf. syn. prov. de Nîmes, séance du 13 mars 1600; B. P. F., copie Auzière).
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Délib. du consist. de Nîmes du 8 mars 1600 (Arch. du consist., B, 90, t. VII, fo 332).
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V. pour ces controverses, ci-dessous, chap. VII.
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P. de Felice,
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Délib. du consist. du 19 mai 1600 (
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Ils s’en plaignent aux commissaires exécuteurs de l’édit de Nantes, sur leurs cahiers de remontrances, art. 19 (Arch. du Gard, G, 446). Le choix de la cour présidiale remontait sans doute à 1597 (Délib. du consist. des 23 octobre 1596 et 29 octobre 1597;