Theater in Afrika II - Theaterpraktiken in Begegnung. Группа авторов

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erzählten als auch die Erfahrungen aus der gemeinsamen Arbeit auf die Bühne brachten. Die drei Hauptfiguren, der Herr des Hauses Lenglumé, seine Frau Norine und sein „Komplize“ Mistingue, traten doppelt auf die Bühne, in einer burundischen und in einer deutschen Version. Auch die sprachliche Herausforderung, die wir im Workshop und in der Probenarbeit erlebt hatten, brachten wir auf die Bühne. In einigen Szenen gab es Übertitel, in einer Szene spielten die burundischen Kolleg*innen, während wir live übersetzten. Aus dieser Mehrsprachigkeit ergab sich eine ganz eigene Komik. Am 21.10.2017 feierten wir eine sehr gelungene Premiere in Konstanz, die Komödie bereitete Zuschauer*innen und Darsteller*innen Spaß, gleichzeitig vermittelte das Stück einen Einblick in unsere Zusammenarbeit.

      Die Kooperation musste damals vorzeitig beendet werden. Wenn ich nun mit dem Abstand von ein paar Jahren zurückblicke, erinnere ich mich gerne an die gemeinsame Zeit. Für mich waren die intensive Zusammenarbeit und Begegnung mit diesem internationalen Team eine ganz besondere Bereicherung.

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      Die Farbe des Lachens, Konstanz 2017. / La couleur du rire, Konstanz 2017. Fotos: Ilja Mess

       Comédie?Humaine 21st

       En route entre Constance et Bujumbura avec La Couleur du rire

       Georg Melich

      Depuis 2014, plusieurs coopérations sont nées entre le Theater Konstanz et des troupes burundaises, comme la troupe Lampyre ou la troupe les Enfoirés de Sanoladante. Dans leurs créations, ces hommes et femmes de théâtre, jeunes pour la plupart, thématisent de manière directe ou indirecte la situation politique au Burundi.

      En 2015, le Burundi a connu de violentes émeutes après que le président Nkurunziza a candidaté pour un troisième mandat, violant de ce fait la Constitution. Devant les protestations des opposants, des journalistes et de la société civile, le régime autoritaire a réagi de manière radicale, entraînant la mort, la fuite et la disparition de nombreuses personnes. Quel rôle peut alors jouer la culture dans de telles périodes de crise ?

      Entre 2016 et 2018, le Theater Konstanz et la troupe Lampyre ont coopéré au projet Comédie?Humaine 21st, se demandant, entre autres, à quelles conditions le comique peut engendrer une force subversive ou pacificatrice. L’accent était mis sur l’analyse des formes que peuvent revêtir le comique et le genre de la comédie.

      Le travail avec les acteurs burundais a débuté en novembre 2016 par un workshop de dix jours à Constance. Le premier défi a été de s’accorder sur une langue de travail commune entre le kirundi, le français, l’allemand et l’anglais, un chaos linguistique qui nous a accompagnés pendant toute la durée de la collaboration, mais qui est également devenu une composante de la mise en scène.

      Qui rit quand et de quoi ? Y a-t-il une différence entre l’humour allemand et l’humour burundais ? Quel rôle joue le comique dans la culture et la société ? Voilà les questions que nous nous sommes posées. Nous avons vite compris que malgré nos origines différentes, nous pouvions rire ensemble de beaucoup de choses. Mais dès que le comique devenait politique ou penchait vers la critique sociale, cela devenait plus complexe. Nous avons parlé de la situation politique au Burundi, de la censure, et de ce que signifient des termes comme « appartenance ethnique », puis avons tenté de traiter les malentendus interculturels de manière ludique en expérimentant. Nous avons ainsi improvisé et travaillé sur quelques scènes de L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche, que nous avons présentées à la fin du séminaire.

      En parallèle, des professeurs de théâtre allemands et burundais ont rendu visite à une école pour travailler avec les élèves d’une classe sur le thème du comique. Ils leur ont ensuite proposé d’échanger avec des élèves burundais par lettres, puis par e-mails et sur les réseaux sociaux.

      La collaboration s’est poursuivie en juin 2017 lorsque Christoph Nix, Clemens Bechtel, la dramaturge Antonia Beermann et la professeure de théâtre Stephanie Dreher se sont rendus au Burundi, où ils ont donné différents workshops, abordant, avec la troupe Lampyre, la question des conventions sociales au prisme de l’humour et les différentes façons de traiter celui-ci. En effet, savoir quelle importance accorder à l’humour en période de crise est primordial. Les scènes qui ont découlé de ces interventions ont servi de base à la pièce montée à Constance par la suite.

      En septembre 2017, près d’un an après notre première rencontre, nous avons commencé à répéter La Couleur du rire, programmée en soirée, et Pas drôle, destinée aux scolaires, dans des mises en scène de Clemens Bechtel et Freddy Sabimbona.

      Pas drôle traite des comportements que nous adoptons devant ce qui est étranger, et du rôle que peut jouer l’humour dans ces situations. En discutant par la suite avec les acteurs et actrices francophones, nous avons réalisé que la pièce pouvait tout à fait être intégrée aux programmes scolaires. Elle a ainsi été jouée dans différentes écoles de Constance au cours du mois d’octobre.

      La Couleur du rire raconte l’histoire de deux hommes qui, après une folle soirée, se réveillent en pensant avoir commis un meurtre. Dans cette pièce, il s’agit de se demander jusqu’où l’on peut aller quand on pense avoir brisé un tabou et qu’on souhaite le dissimuler. La mise en scène s’est basée sur nos répétitions : une troupe internationale tente de mettre en scène L’Affaire de la rue de Lourcine. C’est ainsi qu’a commencé ce fantastique travail par lequel nous avons porté sur scène, grâce à divers moyens théâtraux, l’histoire de la pièce, mais aussi l’expérience du travail commun. Du plurilinguisme est né un comique tout particulier. La première a eu lieu le 21 octobre 2017 à Constance et fut un succès : la pièce a aussi bien amusé les spectateurs que les comédiens.

      La coopération a dû être interrompue prématurément. Il me reste toutefois de bons souvenirs, travailler au sein de cette équipe internationale a été extrêmement enrichissant.

       Darstellende Künste in Tansania

       Traditionelle Performancepraktiken und der koloniale Einfluss am Beispiel des TaSUBa Instituts

       Nkwabi Elias Ng’hangasamala

       Résumé en français: page 33

      Afrikanische Performancekunst geht über das (Theater-)Stück im westlichen Sinne hinaus: Es ist eine Form, die sich durch Bewegung ausdrückt und von traditionellen darstellenden Künsten ableitet und somit tief mit dem kulturellen Erbe Tansanias verbunden ist. Die traditionelle Performancekunst begann sich nach der Ankunft der Kolonialmächte immer weiter aus dem kollektiven Gedächtnis der tansanischen Gesellschaft zu lösen, da durch die Zwangsmissionierung jede Form von Performance, die mit traditionellen Riten und Festen verbunden war, aktiv aus dem öffentlichen Leben ausgeschlossen wurde. Seit der Unabhängigkeit 1961 existieren Projekte, die traditionelle Formen der tansanischen Theaterkunst wieder beleben. Dieser Artikel soll einen Überblick der Performancepraktiken Tansanias geben und, am Bespiel des TaSUBa Kunst- und Kulturinstituts, Möglichkeiten und Herausforderungen aufzeigen, die Verbreitung von traditionellen Theaterpraktiken zu fördern.

      Damit eine Performance einer Gemeinschaft vermittelt werden kann, braucht es Performer*innen, einen Aufführungsort und eine Zuschauer*innenschaft, die auf das Gesehene reagiert. Daher ist die afrikanische Theaterkunst von vier Aspekten gekennzeichnet: einer Grundidee oder einem Performancekonzept, das gespielt werden soll, um etwas zu vermitteln, den Performer*innen (die Figuren verkörpern), einem Performanceort und dem Publikum. Die präkoloniale afrikanische Performance, also Theater- oder Performancekunst


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