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Tableau des élisionsDactylusHexameterElisionen: De Genuensium deditione
Enfin, les clausulesDactylusHexameterKlauseln de Filelfo sont globalement classiques, sans clausule spondaïque dans la Sphortias ni dans mon échantillon des Satyrae, mais j’en ai relevé une ou deux, avec des mots bien latins, dans les cinq premiers livres des Satyrae,Monosyllabum25 avec un très faible nombre de clausules non canoniques,MonosyllabumDactylusHexameterKlauseln26 ce qui le rapproche des épopées d’Ovide (Métamorphoses: 1,28%) ou Stace (Thébaïde 1,08%; Achilléide 0,80%), voire de Lucain (0,65%) ou de Claudien (0,30%), alors que Virgile admettait dans l’Énéide 2,58% de clausules anormales, et les différences entre ses trois types d’hexamètres sont très faibles. Son hexamètre épique (Sphortias) donne une légère préférence au partage verbal 3–2 (condere gentem) par rapport à 2–3 (conde sepulcro), mais avec une présence assez forte du type 2–1+2DactylusHexameterKlauseln (gente tot annos),Monosyllabum27 alors que Virgile accentuait dans l’Énéide la prééminence du type 3–2 (48,14% contre 42,49 au type 2–3) avec une proportion moindre du schéma gente tot annos (6,79%).
Dans les Satyrae, assez proches … de l’Énéide!,DactylusHexameterKlauseln28 le type condere gentem (48,1%) bénéficie d’une moindre présence du type gente tot annos (6,5 + 0,2%) et les aphérèses finales sont plus nombreuses, tout en restant à un niveau très modeste alors que les monosyllabesMonosyllabum finaux sont un peu plus nombreux (9 contre 4 dans la Sphortias), le plus souvent précédés d’un autre monosyllabeMonosyllabum selon l’usage classique,DactylusHexameterKlauseln29 alors que les polysyllabes longs finaux sont rarissimes, comme dans la Sphortias.30 Les clausules des Satyrae sont donc un peu plus libres que dans la Sphortias, tout en restant bien loin de la liberté manifestée par Horace, ou même de Juvénal, dans leurs satires (respectivement 24,30 et 12,98% de clausules non canoniques)MonosyllabumMonosyllabum31 et avec souvent dans leurs ʻirrégularitésʼ des modèles classiques.
Dans l’hexamètre élégiaque du De Genuensium deditione, l’équilibre entre les deux premiers types canoniques de clausulesDactylusHexameterKlauseln est parfait. J’ai noté chez certains poètes néo-latins, comme dans les Amours d’Ovide, une tendance à donner la préférence à la clausuleDactylusHexameterKlauseln 2–3 dans l’hexamètre élégiaque, et j’ai supposé que cette inversion visait à éviter, dans un distique élégiaque où le pentamètre se termine presque toujours par un dissyllabe, une trop grande monotonie de finales dissyllabiques.DactylusPentameterKlauseln32 Ici, Filelfo ne va pas jusqu’à inverser sa préférence, peut-être parce que, à la différence des poètes élégiaques latins à partir de Tibulle et de la seconde manière de Properce, il se sent beaucoup plus libre de ses fins de pentamètres.33 Au total chez Filelfo, à la différence d’autres poètes néo-latins comme Tito ou Vespasiano Strozzi, la recherche d’une métrique avant tout classique tend à estomper les différences qui auraient pu s’attacher à certains genres littéraires.
Satyrae | Sphortias | De Gen. Ded. | |||||
3–2 | 481 = 48,1% | 463 = 46,3% | 120 = 43,64% | ||||
2–334 | 437 = 43,7% | 433 = 43,3% | 120 = 43,64% | ||||
2 + (1+2) | 65 = 6,5% | 91 = 9,1% | 32 = 11,64% | ||||
2 + 1 + 2 | 2 = 0,2% | 5 = 0,5% | 1 = 0,36% | ||||
1()–(1+3) | – | 1 = 0,1%35 | – | ||||
2–2–1 | 2 = 0,2% | – | – | ||||
3–1–1 | 4 = 0,4% | 4 = 0,4% | 1 = 0,36% | ||||
3–(1+1) | 3 = 0,3% | – | 1 = 0,36% | ||||
3–aph. | 2 = 0,2% | 1 = 0,1% | – | ||||