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(se: 9.83), mais aussi un adverbe (tum: 3.27) et même, ce qui est plus remarquable, une forme nominale (re: 7.51). Si Filelfo n’élideDactylusHexameterElisionen que rarement un monosyllabeMonosyllabum, il ne semble y mettre aucun interdit.MonosyllabumDactylusHexameterElisionen20 Je n’ai relevé aucun hexamètre hypermètre dans mon échantillon; mais la vérification que j’ai faite pour toutes les clausules de la Sphortias m’en a fait repérer un, hautement significatif, en 5.617: exposuisse solo, pistrix lintresque phaseliqu(e) / arma uirosque ferunt. La référence à Virgile et à son Énéide est ici explicite puisque le -que s’élide sur l’initiale vocalique du vers suivant qui reprend le vers d’ouverture de l’Énéide (Arma uirumque cano)!21
Paradoxalement, Filelfo élideDactylusHexameterElisionen un peu moins dans ses Satyrae, genre traditionnellement d’une métrique plus libre: 16,8% pour les synalèphes, mais avec plus d’aphérèses (11, dont 6 finales), seul léger trait de rapprochement avec la prose, et surtout des voyelles brèves, ou des longues sur longues. Horace, Perse et Juvénal élidaientDactylusHexameterElisionen davantage dans leurs satires (respectivement 40,12%, 45,54% et 32,81% de synalèphes). En fait, Filelfo est ici très proche de la pratique d’Horace dans ses Épîtres (16,59% de synalèphes). On notera aussi le plus grand nombre de monosyllabesMonosyllabum élidésDactylusHexameterElisionen (9), des pronoms relatifs (3.1.45 quae; 8.5.2 et 10.4.73 qui; 8.5.22 quam) ou personnels (5.2.42 se et 5.2.48 te), mais aussi des conjonctions (3.1.35 et 5.2.64 ne; 10.4.13 quam). Enfin, comme Horace l’avait fait, dans ses satires uniquement (1.4.96 -que et 1.6.102 -ue), mais non Juvénal, Filelfo introduit aussi un hexamètre hypermètreDactylusHexameterHypermeter dans ses Satyrae, signalé explicitement comme tel dans la marge des manuscrits E et H (uersus hypermeter),DactylusHexameterHypermeter22 et qu’on ne saurait considérer comme une erreur, puisqu’il est transmis par tous les manuscrits, conforté par l’hexamètre hypermètre de la Sphortias et modelé sur un exemple virgilien (3.1.26): ducere te solitum; spectant faciemque coloremqu(e) / et tristem uultum. L’élisionDactylusHexameterElisionen lie fortement les deux vers et les éléments de description de Filelfo, avec un puissant effet d’enjambementEnjambementDactylusHexameterHypermeter.MonosyllabumVergilAeneis23 Filelfo a suivi un double modèle virgilien (virgilianisme conscient), Aeneis 4.558 (similis uocemque coloremque / et crinis flauos) et sa récriture en Aeneis 9.650VergilAeneis (similis uocemque coloremque / et crinis albos), en l’adaptant à son propre contexte. L’hexamètre élégiaque de Filelfo dans le De Genuensium deditione élideDactylusHexameterElisionen un peu plus que dans la Sphortias, ce qui ne correspond pas à l’usage antique:DactylusPentameterElisionen24 52 synalèphes et 5 aphérèses médianes pour 275 vers (18,91 et au total 20,73%), surtout des brèves et des longues sur longues, peu de voyelles nasales, mais on n’y relève aucun vers à trois élisions. Les élisions sont un peu moins fréquentes dans les pentamètres, même en tenant compte de leur longueur réduite par rapport à celle des hexamètres (34 synalèphes et 2 aphérèses intérieures, soit 12,36 et au total 13,09% des pentamètres), mais non absentes du second hémistiche. On relève deux pronoms personnels monosyllabiquesMonosyllabum élidés dans le premier hémistiche des pentamètres (v. 414 et 546 te) et une conjonction dans les hexamètres (v. 3 si).
1.6 | 2.10 | 3.1 | 4.9 | 5.2 | 7.9 | 8.5 | 9.7 | 10.4 | [7] | total | |
u/– | 3 | 5 | 6 | 3 | 5 | 3 | 5 | 2 | 2 | 4 | 38 |
u/u | 8 | 4 | 7 | 6 | 3 | 5 | 1 | 3 | 4 | 3 | 44 |
–/u | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | – | – | 1 | 1 | 8 |
–/– | 4 | 1 | 7 | 4 | 7 | 1 | 5 | 1 | 5 | 2 | 37 |
comm./u | – | – | – | – | – | – | 1 | – | – | 1 | 2 |
comm./– | – | – | – | – | 1 | – | – | – | 1 | 1 | 3 |
-m/u | – | 1 | 1 | – | 2 | – | 1 | – | 1 | 1 | 7 |
-m/– | 1 | 4 | 3 | 2 | 2 | 1 | 6 | 4 | 3 |
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