Storia della decadenza e rovina dell'impero romano, volume 1. Edward Gibbon

Storia della decadenza e rovina dell'impero romano, volume 1 - Edward Gibbon


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je me livrai à l'illusion du bonheur: mais, à mon retour en Angleterre, je découvris bientôt que mon pêre ne voudrait jamais consentir à cette alliance, et que, sans son consentement, je serais abandonné et sans espérance. Après un combat pénible, je cédai à ma destinée. Je soupirai comme amant, j'obéis comme fils. Insensiblement, le tems, l'absence et l'habitude d'une nouvelle vie guérirent ma blessure. Ma guérison fut accélêrée par un rapport fidèle de la tranquillité et de la gaieté de la demoiselle elle même; et mon amour se convertit peu-à-peu en amitié et en estime. Ivi.

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Tout considéré, je puis appliquer au premier fruit de ma plume, les paroles d'un artiste bien supérieur, passant en revue les premières productions de son pinceau. Après avoir examiné quelques portraits qu'il avait peint dans sa jeunesse, mon ami, Sir Josué Raynolds, convint avec moi, qu'il était plus humilié que flatté de la comparaison avec ses ouvrages actuels; et qu'après tant de tems et d'application, il s'était imaginé que ses progrès étaient beaucoup au-dessus de ce qu'il reconnaissait qu'ils etaient en effet. Ivi.

12

C'est à Rome, un 15 octobre 1764, que rêvant, assis au milieu des ruines du capitôle, pendant que nus-pieds les moines chantaient vêpres dans le temple de Jupiter, l'idée de tracer le déclin, et la chûte de cette ville, vint pour la première fois se saisir de mon esprit. Mais mon plan était borné d'abord à la decadence de la capitale plutôt qu'à celle de l'Empire; et quoique mes lectures et mes réflexions commençassent à se diriger vers cet objet, quelques années s'ecoulèrent, et bien des diversions survinrent, avant de m'engager sérieusement dans l'exécution de ce laborieux ouvrage.

13

Edimbourg, le 18 mars 1776.

Mon cher Monsieur, pendant que je suis encore à dévorer avec autant d'avidité que d'impatience votre volume historique, je ne puis résister au besoin de laisser percer quelque chose de cette impatience, en vous remerciant de votre agréable présent, et vous exprimant la satisfaction que votre ouvrage m'a fait éprouver. Soit que je considère la dignité de votre style, la profondeur de votre sujet, on l'étendue de votre savoir, votre livre me parait également digne d'estime; et j'avoue que si je n'avais pas déjà joui du bonheur de votre connaissance personelle, un tel ouvrage dans notre siècle, de la part d'un Anglais, m'aurait donné quelque surprise. Vous pouvez en rire; mais comme il me parait que vos compatriotes se sont livrés à-peu-près pour une génération entière, à une faction barbare et absurde, et ont totalement négligé tous les beaux arts, je ne m'attendais plus de leur part à aucune production estimable. Je suis sûr que vous aurez du plaisir comme j'en ai moi même à apprendre que tous les hommes de lettres de cette ville, se reunissent à admirer votre ouvrage et à désirer sa continuation avec sollicitude.

Quand j'entendis parler de votre entreprise, il y a déjà quelque tems, j'avoue que je fus un peu curieux de voir comment vous vous tireriez du sujet de vos deux derniers chapitres (XV e XVI). Je trouve que vous avez observé un tempérament très prudent, mais il était impossible de traiter ce sujet de manière à ne pas donner prise à des soupçons contre vous, et vous devez vous attendre que des clameurs s'élèveront. Si quelque chose peut retarder votre succès auprès du public, c'est cela; car à tout autre égard, votre ouvrage est fait pour réussir généralement. Mais parmi beaucoup d'autres signes de décadence, la superstition, qui prevaut en Angleterre, annonce la chûte de la philosophie et la perte du goût, et quoique personne ne soit plus capable de les faire revivre que vous, vous aurez probablement à votre début des combats à livrer.

Je vois, ecc. ecc.

David Hume.

Ivi.

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Gibbonus adversarios cum in, tum extra patriam nactus est, quia propagationem religionis christianae, non, ut vulgo fieri solet, aut more theologorum, sed ut historicum et philosophum decet, exposuerat.

15

L'ouvrage de Burke est le remède le plus admirable contre la contagion française qui a fait trop de progrès, même dans cet heureux pays. J'admire son éloquence, j'approuve sa politique, j'adore sa chevalerie, et il n'y a pas jusqu'à sa superstition que je lui passe. L'église primitive, que j'ai traitée avec un peu de liberté, fût elle-même à sa naissance une innovation, et je tenais à la vieille machine du paganisme.

Lettere di Gibbon,

Traduzione francese.

16

Vedasi Dione Cassio l. LIV p. 736 con le note di Reymar. Dal marmo di Ancira, sul quale Augusto aveva fatto scolpire le sue vittorie, si ricava che questo imperatore costrinse i Parti a render le insegne di Crasso.

17

Strabone l. XVI pag. 780; Plinio Stor. Nat. l. VI c. 32, 35, e Dione Cassio l. LIII p. 723, e l. LIV p. 734 ci hanno lasciato molte curiose particolarità intorno a queste guerre. I Romani s'impadronirono di Mariaba o Merab, città dell'Arabia Felice, ben conosciuta dagli Orientali (v. Abulfeda, e la Geografia della Nubia p. 52). Essi penetrarono, dopo una marcia di tre giorni, sino al paese che produce gli aromati, principale oggetto della loro invasione.

18

Per la strage di Varo e delle sue tre legioni (v. il primo libro degli Annali di Tacito, Svetonio vita d'Augusto c. 23, e Vell. Paterc. l. II c. 117 ec.). Augusto non ricevè la nuova di questa disfatta con tutta la moderazione e costanza, che si dovea naturalmente aspettare dal suo carattere.

19

Tacit. Annal. l. II Dione Cassio l. LVI p. 833 e il discorso di Augusto stesso nella Satira dei Cesari. Quest'ultima opera è molto illustrata dalle dotte note del suo traduttor francese Spanheim.

20

Germanico, Svetonio, Paolino ed Agricola furon traversati e richiamati nel corso delle loro vittorie. Corbulone fu messo a morte. Il merito militare, dice mirabilmente Tacito, era, nel più stretto senso del vocabolo, imperatoria virtus.

21

Cesare non allega quest'ignobil motivo, ma Svetonio ne fa menzione, c. 47. Del resto le perle della Britannia ebbero poco valore pel colorito livido e cupo. Osserva Tacito che n'era questo un difetto inerente. Vita d'Agric. c. 12. Ego facilius crediderim naturam margaritis deesse, quam nobis avaritiam.

22

Sotto i regni di Claudio, di Nerone e di Domiziano. Pomponio Mela, che scriveva sotto il primo di questi Principi, spera, lib. III c. 6, che col prospero successo delle armi romane, l'isola ed i suoi selvaggi abitanti saranno ben presto meglio conosciuti. È cosa molto divertente il legger ora simili passi in mezzo di Londra.

23

Vedasi il mirabile compendio che Tacito ne ha dato nella vita di Agricola. Questo soggetto è ben lungi dall'essere esaurito, non ostante le ricerche dei nostri dotti antiquarj Camden ed Horsley.

24

Gli Scrittori irlandesi, gelosi della gloria della lor patria, sono sommamente irritati su questo articolo contro Tacito ed Agricola.

25

Ved. Britannia Romana di Horsley l. 1 c. 10.

26

Il poeta Bucanano celebra con molto spirito ed eleganza (ved. le sue Selve V.) la libertà di cui han sempre goduto gli antichi Scozzesi. Ma se la sola asserzione di Riccardo di Cirencester basta per creare una provincia romana (Vespasiana) a settentrione di quella muraglia, questa indipendenza si trova ristretta da confini molto angusti.

27

Ved. Appiano in proem. e le uniformi descrizioni dei poemi di Ossian, i quali, in qualunque ipotesi, furon composti da un natio della Caledonia.

28

Ved. il Panegirico di Plinio, che sembra appoggiato a fatti.

29

Dione Cassio l. LXVII.

30

Erodoto l. IV c. 94. Giuliano nei Cesari, con le osservazioni di Spanheim.

31

Plinio epist. VIII 9.

32

Dione Cassio l. LXVIII p. 1123, 1131, Giuliano in Caesaribus; Eutropio VIII 2 6. Aurelio Vittore in Epitom.

33

Ved. una memoria di M. d'Anville sopra la provincia della Dacia nella Raccolta dell'Accademia delle iscrizioni Tom. XXVIII p. 444, 458.

34

I sentimenti di Traiano sono rappresentati


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