Makossa Love. Tome 1 : La très amusante et passionnante recherche de la femme blanche, " Madame Visa ". Roman. Guy Dantse
directeur d'une société étatique. Et pourtant nos richesses sont volées chaque jour.
L'homme de la sécurité ignora simplement cette réponse pertinente. — Sœur, aide mon frère ici. Oui, il sait qu'il t’a mal parlé et il en est désolé, sur ces mots, il se tourna vers Johnny et fit comme s'il le grondait : — Allez, dis-lui toi, excuses toi simplement. Quand vous venez ici et parlez comme si vous étiez Paul Biya, vous mettez les gens en colère. Tu as énervé la Dame. Elle t'aidera uniquement grâce à moi, tu comprends, grâce à moi, mais dis-lui à quel point tu es désolé. (Paul Biya est le président du Cameroun).
Johnny regarda la dame et lui dit, comme on le lui avait conseillé, qu'il était désolé.
La femme resta toujours agressive : — Tu as de la chance que le grand frère soit là. Je te le jure, sinon tu n'aurais pas eu d'eau même après une semaine. Est-ce toi qui m’as embauchée dans ce service ? Hé, me connais-tu ? Hum, je te dis juste que tu as de la chance. Donne-moi le papier là ». Johnny savait déjà qu'elle s'était calmée. Pour la première fois depuis le début de la conversation, elle l'avait tutoyé.
Sa chance ne fut que de courte durée. La femme revint et lui rendit le papier sans le regarder en lui disant : — L'installateur est trop occupé en ce moment et ne peut venir que demain. Reviens donc demain. Nous ouvrons à 7 h 30.
L'homme de la sécurité intervint de nouveau : — Grande sœur, pourquoi es-tu si dure comme cela ? » et il continua : — Et qu'est-ce qui se passerait, s'il…, il se tourna vers Johnny et hocha la tête pour faire comprendre à Johnny qu'il devait accepter, — … S'il payait le trajet de l'installeur en plus d’un extra ? Peut-être qu'il pourrait aller voir chez lui après la fin de sa journée de travail ?
La femme fit mine de ne pas être d'accord. L'homme de sécurité ajouta : — Oui, grande sœur, je sais que ce n'est pas ton travail d'appeler l'installateur. Ça te coûte du temps et de l'argent, mais…, il se tourna à nouveau vers Johnny, — ... Mais, il te paiera sûrement une bière de toute façon, ok ? Tu vois, il a dit oui. Il parlait en son nom, sans même demander l’avis de Johnny.
Il fit à nouveau appel à la femme : — Appelle-le donc et demande-lui s'il est d'accord et tu auras sûrement ta bière, sœur. Oui, grande sœur, je t'aime, je t'aime plus que tout mais dommage que je ne sois pas ton homme.
— La ferme, grand frère. Tu vas tout faire foirer avec tes belles paroles. Elle partit téléphoner et revint deux minutes plus tard, elle parla tout bas avec l'homme de la sécurité qui cherchait constamment à garder un œil sur Johnny. Puis, il rigola pour montrer à Johnny que tout était ok, mais qu'il devrait payer.
Il revint vers Johnny et lui parla. Quelques minutes plus tard, il retourna voir la dame et lui tendit la main, comme pour la saluer. C'est ainsi que quelques billets changèrent de mains. Et Rita aurait son eau aujourd'hui.
— Et ben ! Soupira Johnny soulagé, c'est une bonne manigance qu'on ne voit qu'au Cameroun pour soutirer un peu plus d'argent aux clients. Faire comme si on aidait les gens bénévolement, mais pour finalement bien gagner de l’argent.
Il connaissait parfaitement cette logique. La femme touchait une part, l'installateur aussi, l'homme de la sécurité également et Rita avait son eau. Le capitalisme communiste à la Camerounaise. Un service en vaut un autre. Mais il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. S'il avait payé sa facture à temps, il n'aurait pas dû sortir un centime de plus.
Cependant, le point le plus important dans cette histoire, c'était qu'il avait gagné de nouveaux amis aujourd'hui. La femme, l'homme de la sécurité et l'installateur. Ils seront désormais amis pour la vie et la prochaine fois, il n'aura pas besoin de payer de supplément. C'est ainsi que les choses se passent au Cameroun. C'est ainsi ici. Les gens ne font que vivre, ils vivent seulement.
À la fin, il était satisfait et à nouveau heureux.
Tout fut réglé en une heure environ, après quoi, il remonta en voiture avec Amina, qui l'avait attendu tout le temps dans sa voiture, avec le moteur en marche. Il sonnait presque 16 h.
Ils se réjouissaient tous les deux du bon moment qu'ils allaient passer ensemble.
Ils ne devraient pas traîner, car l'installateur serait là vers 17 h 30. Juste le temps de trouver un hôtel à proximité.
Конец ознакомительного фрагмента.
Текст предоставлен ООО «ЛитРес».
Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.
Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.