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de Pavie (Milan, 24 mai 1796. Corresp., t. I, p. 323): «Je désire, Messieurs, que l'Université de Pavie, célèbre à bien des titres, reprenne le cours de ses études. Faites donc connaître aux savants professeurs et aux nombreux écoliers de cette Université que je les invite à se rendre de suite à Pavie, et à me proposer les mesures qu'ils croiront utiles pour activer et redonner une existence plus brillante à la célèbre Université de Pavie.»
13
Correspondance, t. I, p. 286. Milan, 17 mai 1797.
14
Correspondance, t. I, p. 298.
15
Correspondance, t. I, p. 300.
16
Correspondances t. I, p. 292. État des objets de sciences et arts désignés par le général Bonaparte pour être emportés à Paris.
17
Milan, 21 mai 1796. Corresp., t. I, p. 312.
18
Peschiera, 1er juin 1796. Corresp., t. I, p. 346.
19
Cf. Lettre au Directoire (8 mai 1796. —Correspondance, t. I, p. 291). «J'ai fait passer à Torlone pour au moins deux millions de bijoux et d'argent en lingots, provenant de différentes contributions. Ils attendront là jusqu'à ce que vous ayez donné des ordres pour leur destination ultérieure.»
Correspondance, t. I, p. 295. Lettre de Bonaparte à la municipalité de Milan.
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Rosa. Il sacco di Pavia, 1797. – Muoni. Binasco, studi storici, 1864.
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Ces otages, auxquels on joignit ceux de Pavie, furent jetés en voiture, avec escorte de cavalerie, conduits à Tortone, puis à Cuneo, et enfin à Nice. Ils revinrent les uns après les autres, mais après avoir fait très humblement leur soumission. Voir G. de Castro, ouv. cit., t. I, p. 87-88. – Cf. Correspondance, t. I, p. 135. Lettre de Bonaparte au général Despinoy.
25
Proclamation aux habitants de la Lombardie, Milan, 25 mai 1796. Correspondance, t. I, p. 323.
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Botta (VII, p. 473) reconnaît pour tant que les soldats se contentèrent de voler, de violer et de brûler: ils ne tuèrent pas. «N'oublions pas de dire que, parmi ces violations de la propriété, ces insultes à la chasteté, le sang du moins ne rougit pas les mains du vainqueur, sujet bien digne, je ne dirai pas de surprise, mais des plus grands éloges, puisque le soldat trouvait à la fois impunité et profit.»
27
Lettre au Directoire, 1er juin 1796, Correspondance, t. II, p. 34. – L'ordre avait été donné de respecter les bâtiments de l'Université et les maisons des professeurs. Il fut scrupuleusement exécuté.
28
Lanfrey, Histoire de Napoléon 1er, t. I.
29
Vérone, 9 août 1796. Correspondance, t. I, p. 533.
30
Cusani. Storia di Milano, V, 10.
31
Ordre. Milan, 13 juillet 1797. Correspondance, t. III, p. 179: «Le général en chef, instruit que la tranquillité publique a été un moment troublée à Milan, que l'on n'y a pas vu sans quelque inquiétude des individus vêtus d'habits dits carrés, forme d'habillement signalée dans l'opinion comme tenant à un parti, défend à tout individu tenant à l'armée de porter des habits dits carrés, sous peine d'être arrêté et puni comme perturbateur»
32
Brescia, 30 août 1796. Correspondance, t. I, p. 573.
33
Milan, 12 octobre, 1796. Correspondance, t. II, p. 50. – Cf. lettre du 2 octobre (t. II, p. 29).
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en outre, ils se donnaient le genre d'être royalistes et affichaient leurs espérances réactionnaires. «Les charrois sont pleins d'émigrés, écrivait Bonaparte. Ils s'appellent Royal-charrois et portent le collet vert sous mes yeux.» Correspondance, t. II, p. 51.
35
Milan. 1er janvier 1797. Correspondance, t. II, p. 219. Lettre à Berthier: «Je demande que ces trois employés soient condamnés à la peine de mort, ne devant pas être considérés comme de simples voleurs, mais comme des hommes qui, tous les jours, atténuent les moyens de l'armée.»
36
Lettre du 12 octobre 1796 (t. II, p. 51): «Diriez-vous que l'on cherche à séduire mes secrétaires jusque dans mon antichambre?»
37
Lettre à Garrau. – Modène, 16 octobre 1796. Correspondance, t. II, p. 56. «De tous côtés, on réclame contre la Compagnie Flachat; tous ses agents sont d'un incivisme si marqué que je suis fondé à croire qu'une grande partie sert d'espions à l'ennemi.» – Cf. Lettre au Directoire, Forli. 3 février 1797 (t. II, p. 303): «Vous ne souffrirez pas que ces voleurs de l'année trouvent leur refuge à Paris … Si l'on ne trouve pas moyen d'atteindre la friponnerie manifestement reconnue de ces gens-là, il faut renoncer au règne de l'ordre, à l'amélioration de nos finances, et à maintenir une armée aussi considérable en Italie.»
38
Cf. Correspondance, 11 octobre 1796 (t. II, p. 45). – 17 octobre 1796 (t. II, p. 59). – 11 mai 1797 (t. III, p. 47).
39
Milan, 11 juin 1796. Correspondance, t. I, p. 387.»
40
Cf. Lettre du 8 octobre 1796 (Correspondance, t. II, p. 43) adressée à l'administration générale de la Lombardie: «J'approuve le zèle qui anime le peuple de Lombardie. J'accepte les braves qui veulent venir avec moi participer à notre gloire et mériter l'admiration de la postérité; ils seront reçus par les républicains français comme des frères qu'une même raison arme contre leur ennemi commun. La liberté de la Lombardie, le bonheur de leurs compatriotes, seront la récompense de leurs efforts et le fruit de la victoire.»
41
À l'administration générale de la Lombardie. Lettre écrite de Gratz, le 12 avril 1797. (Correspondance, t. II, p. 483.)
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Lettre à Lalande, Milan, 5 décembre 1796 (Correspondance, t. II, p. 138). Curieuse dissertation sur les avantages de l'astronomie: «Partager une nuit entre une jolie femme et un beau ciel, le jour à rapprocher ses observations et ses calculs me paraît être le bonheur sur la terre.» Voir une autre lettre de Napoléon à Lalande, directeur de l'Observatoire, qui lui avait recommandé l'astronome Cagnoli: «Mombello, 10 juin 1797. (Corresp., t. III, p. 102): Si le célèbre astronome Cagnoli, ou quelqu'un de ses collègues, avait été froissé par les événements affligeants qui se sont passés dans cette ville (Vérone), je les ferais indemniser. Je saisirai toutes les occasions pour faire quelque chose qui vous soit agréable, et pour vous convaincre de l'estime et de la haute considération que j'ai pour vous. Avant de finir, je dois vous remercier de ce que votre lettre me mettra peut-être à même de réparer un des maux de la guerre, et de protéger des hommes aussi estimables que les savants de Vérone.»
43
Miot. Mémoires, t. I, p. 150.
44
C'est d'eux que Bonaparte parlait quand il écrivait au Directoire (Milan, 20 octobre 1796, t. II, p. 28): «Le peuple de la Lombardie se prononce chaque jour davantage, mais il est une classe très considérable qui désirerait, avant de jeter le gant à l'Empereur, d'y être invitée par une proclamation du gouvernement, qui fût une espèce de garant de l'intérêt que la France prendra à ce pays-ci