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peut se représenter comment sont les choses là-bas. Un monde où parfois les heures s'écoulent différemment. Un monde plein de découvertes, de magie et de surprises.

      Peu de romans vous révèlent vraiment jusque dans les moindres détails, sans tabou et sans détours autant de « mystères » à propos des relations afro-européennes. Les clichés, que nous connaissons dans chacune des cultures, font également partie de l'histoire et sont traités sans compromis.

      J'ai changé les noms et les lieux. Le personnage principal ne vient pas du Cameroun. J'ai choisi le Cameroun, car c'est un endroit dans lequel je me sens bien. C'est pour la même raison que j'ai choisi la ville allemande de Darmstadt.

      Le tome 1 raconte la recherche d'une femme blanche par Johnny, la femme Visa, la femme qui doit lui ouvrir les portes de l'Europe. Il y rencontre sa première femme blanche.

      Dans le tome 2, deux nouvelles femmes se rajoutent ce qui rend la décision de Johnny plus compliquée et installe l'intrigue amoureuse dramatique. La plupart des événements de ces deux premiers tomes se déroulent au Cameroun.

      Le tome 3, à paraitre dans un futur proche, raconte la mise en œuvre du plan perfide de Johnny qui vit désormais en Europe avec sa femme.

      Il se cache dans ce roman beaucoup plus de vérité que ce que l'on pourrait croire.

      Remarque :

      Il est aussi possible d'acheter les deux tomes sous la forme d’une anthologie. Nous avons choisi de publier ce livre en 2 tomes, car il serait trop cher d’éditer l'histoire intégrale avec ses plus de 700 pages en un seul livre et donc de l’acheter. Avec la possibilité d'acheter chaque tome séparément, le lecteur dépense moins et a l'avantage de commencer l'histoire et de n'acheter le second tome que si l’histoire lui plait. Ceci lui fait économiser du temps et de l'argent.

       Image Image

      Tome 1 :

      La très amusante et passionnante recherche de la femme blanche, « Madame Visa » à Kribi

      Kribi, Cameroun, à l'été 2005 dans une chambre d'hôtel : une discussion entre Mauritz et Carla, à propos de la liaison de cette dernière avec Johnny.

      — Je ne veux plus que tu le voies, dit Mauritz.

      — C'est impossible, Mauritz, vraiment impossible. Je dois le revoir, lui répondit Carla.

      — Je ne comprends pas, nous venons de faire l’amour, tu me dis que tu m’aimes. Qu'a-t-il de plus que moi ? Demanda Mauritz.

      — Je n’arrête pas de te le dire, ça n’a rien à voir avec toi. Faire l’amour avec toi n’a jamais été mauvais, ça ne l’est toujours pas d’ailleurs et ça n’a rien à voir avec ça non plus. La preuve : nous venons juste de faire l'amour et c’était génial ! N'est-ce pas la preuve que le sexe n'a rien à voir là-dedans ? Mais je veux, et j'ai besoin de Johnny. Chaque centimètre de mon corps le réclame. Je ne sais pas ce qu'il en sera dans une semaine. Mais je sais que pour le moment, cela ne serait pas sain pour moi de ne pas suivre mon instinct, expliqua Carla à son petit ami.

      Mauritz sauta du lit, presque hors de lui.

      — Carla, tu dois te décider. Je ne peux pas cautionner ça. J'essaie, j'ai essayé, mais ça me détruit de l'intérieur. Tu vas me perdre, si tu continues à coucher avec lui, la menaça-t-il.

      — Je sais Mauritz. Je le sais. Oui, je te perdrais peut-être si je vois à nouveau Johnny, mais je sais que je me perdrais si je ne le voyais plus, lui répondit Carla.

      Mauritz ne savait plus ce qu'il pouvait ou devait faire pour que Carla change d'avis. Complètement dépassé, il recommença à pleurer.

      — S'il te plait mon amour, je t'aime tant. Je ne peux pas rivaliser avec Johnny et je ne veux pas te perdre. Je vais changer. Je sais que je n'ai pas toujours bien agi avec toi. Je..., dit-il.

      Carla était énervée par ses jérémiades et le stoppa net.

      — Arrête de te blâmer. Tu n'y es pour rien. Cela n'a vraiment rien à voir avec toi. Tu ne m'as rien fait de mal. Tu n'as rien à te reprocher, essaya-t-elle de le calmer.

      — Mais alors, pourquoi ne veux-tu pas rompre avec Johnny ? Demanda Mauritz.

      — Parce qu'il n'y a rien à rompre, Mauritz. Il n'y a rien à séparer. Il n'y a que du désir, des pulsions, de l'envie. Est-ce que tu peux stopper ton besoin d'eau lorsque tu as soif ? Est-ce que tu peux l'étancher sans boire ? Demanda Carla.

      — Mais, pourquoi est-ce que je ne peux pas être celui qui t'apporte cette eau dont tu as besoin ? Dis-moi ce que tu veux, ce qui te manque. Tu peux me montrer comment tu le veux, et nous essayerons de le faire ensemble, insista Mauritz.

      — Tu vois Mauritz, c'est ça le problème. Je ne peux pas te dire ou te montrer ce que je veux. Johnny sait exactement ce qui me manque, ce que je veux. Je ne sais pas moi-même ce qui va arriver, mais il me laisse toujours découvrir quelque chose de nouveau, il me laisse me redécouvrir, il me laisse m'étonner de moi-même. J'en profite, simplement, comme ça vient. Ça me suffit et je n'en demande pas plus, dit Carla.

      — C'est parce qu'il est noir ? Est-ce ça qui t'excite tant ? Est-ce ce qui t'attire tant ? Ne te méprends pas sur mes propos. Tu m'as dit que ça n'avait rien à voir avec moi, que cela ne concerne pas le sexe, mais alors de quoi s’agit-il ? Voulait savoir Mauritz.

      Carla ferma les yeux, réfléchit quelques minutes et poursuivit :

      — C'est comme un miracle. Une lumière qui s'éclaire en toi sans que tu saches d'où ça vient. Mauritz, c'est plus que du sexe. C'est toutes les sensations qu'il y a autour. Avec lui, j'ai découvert ma féminité, pour la première fois de ma vie, et j'ai vraiment accepté le fait d'être une femme. Avec lui, j'ai vu la beauté d'avoir un homme à ses côtés. Ce que je veux dire, c'est d'être Femme et Homme, sans arrière-pensée. Une femme avec une poitrine et un vagin, et lui un homme fort sans poitrine, avec un pénis. Être simplement une femme, sans crainte de devoir me rabaisser. Lui, l'homme, sans craindre qu'il se prenne pour le chef. Comprends-tu ce que je veux dire ? Au travers de lui j'ai eu la liberté de découvrir chaque partie de mon corps, des parties qui fonctionnent non pas seulement de manière indépendante, mais aussi ensemble et simultanément. Des parties de mon corps, qui sont là pour me faire du bien. Désormais, je peux chérir ma poitrine, apprécier la graisse sur mes hanches, voir comme un cadeau divin mon vagin et mon clitoris. Avec lui, j'ai découvert mon corps, le corps d'une Femme et pas seulement le corps d'une future mère ou l'objet sexuel d'un homme excité. Ce n'est plus un corps qui doit se modeler pour s’adapter aux désirs d'un homme, continua Carla.

      Mauritz s'assit sur une chaise, prit sa tête entre ses mains et continua à écouter tout ce que Carla disait.

      — Je n'arrive malheureusement pas à comprendre ce que tu dis. Est-ce que cela veut dire que tu ne te sentais pas bien avant ? Je ne t'ai jamais dit que ton corps ne me plaisait pas. Tu m'as toujours plu, je n'ai jamais pensé le contraire. Je te dis sans cesse que je t'aime. Est-ce que dans ces mots ne se trouve pas ce dont tu rêves ?

      Carla s'étendit sur le lit, regardant le plafond.

      — C'est vrai, Mauritz, tu n'as jamais prétendu le contraire, tu m'as dit, aussi, que j'étais belle. Mais ce n'étaient que des mots. Tu ne me l'as pas fait ressentir. Tu ne m'as pas apprécié en tant que femme, pas non plus touchée comme telle. Tu n'as pas regardé mon corps comme quelque chose de spécial. Peut-être que ça allait tellement de soi, je me plaignais constamment de mon corps et je m'extasiais devant le tien. Tu devais te sentir admirable lorsque je te disais à quel point tu avais un corps superbe et moi je me sentais moche, non ? Tu m'as dit que j'étais belle oui, mais tu bavais devant Heidi Klum. Je te plaisais,


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