La Nation canadienne. Ch. Gailly de Taurines
On peut citer les Boucher de Boucherville, les Le Moyne, les Aubert de Gaspé, familles encore honorablement représentées au Canada.
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Lettres d'anoblissement du sieur Aubert de la Chesnaie, citées par Casgrain,
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Lettre de Talon à Colbert, 10 novembre 1667, citée par Rameau,
Voici la réponse de Colbert: «Sur le compte que j'ai eu l'honneur de rendre au Roi du défrichement considérable que vous avez fait d'une terre au Canada, Sa Majesté a estimé à propos de l'ériger en baronnie, et j'en ai expédié suivant ses ordres les lettres patentes… Je ne doute pas que cette marque d'honneur ne convie non seulement tous les officiers et habitants du pays qui sont riches et accommodés, mais même les sujets du Roi de l'ancienne France, à entreprendre de pareils défrichements et à pousser ceux qui sont commencés, dans la vue de recevoir de pareilles grâces de Sa Majesté. C'est à quoi il est bien important que vous les excitiez fortement en poussant encore plus avant celui que vous avez fait.» Dépêche de Colbert à Talon, 11 février 1671. (P. Clément,
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Voy. Turcotte,
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Arrêt du 4 juin 1686: «Le Roi étant en son conseil, ayant été informé que la plupart des seigneurs qui possèdent des fiefs dans son pays de la Nouvelle-France négligent de bâtir des moulins banaux nécessaires pour la subsistance des habitants dudit pays, et voulant pourvoir à un défaut si préjudiciable à l'entretien de la colonie, Sa Majesté étant en son conseil, a ordonné et ordonne que tous les seigneurs qui possèdent des fiefs dans l'étendue dudit pays de la Nouvelle-France seront tenus d'y faire construire des moulins banaux dans le temps d'une année après la publication du présent arrêt; et ledit temps passé faute par eux d'y avoir satisfait, permet Sa Majesté à tous particuliers de quelque qualité et condition qu'ils soient, de bâtir lesdits moulins leur en attribuant à cette fin le droit de banalité, faisant défense à toute personne de les y troubler.» (Cité par Lareau,
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Les d'Ailleboust, dont il est question, étaient les enfants de Louis d'Ailleboust, qui avait été gouverneur du Canada de 1628 à 1651. Sa famille était originaire d'Allemagne. Venu en France, son grand-père avait été anobli comme premier médecin du Roi.
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De La Sicotière,
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Garneau,
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Lettres et instructions de Colbert (30 juin 1673) au comte de Frontenac. (
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Mignault,
L'élection des syndics demeura-tant qu'elle eut lieu-si subordonnée au pouvoir, qu'elle ne devait pas pourtant être considérée comme bien dangereuse. En 1664, lors de l'élection d'un syndic de Québec, le gouverneur, M. de Mézy,
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Cité par Bourinot,
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Recensements de 1666 et de 1675, aux Archives des colonies, cités par M. Rameau.
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M. Rameau a tiré ces chiffres de la
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Rameau, 2e part., p. 76.
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Rameau,
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Quatre mille hommes pendant toute la durée de la guerre. (Voy. Dussieux,
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Voy. ci-dessous, chap. XXVII.
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Ch. de Bonnechose,
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Dussieux,
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Ce n'est qu'au commencement du quinzième siècle que le français a cessé d'être la langue exclusive de la noblesse anglaise et que cette classe a commencé à adopter le langage qui n'était jusqu'alors que celui du peuple, la langue anglaise actuelle.
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La scène se passait chez le docteur Quesnay. Un des interlocuteurs, M. de la Rivière, ajouta: «Il ne peut être régénéré que par une conquête, comme la Chine, ou par quelque grand bouleversement intérieur. Mais malheur à ceux qui s'y trouveront. Le peuple français n'y va pas de main morte.» (
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Garneau, t. II, p. 404.
34
Lettre du général Murray. (Garneau, t. II, p. 402.)
35
Garneau, t. I, p. XXI.
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«Ce n'était pas seulement le désir de gloire, la plupart d'entre nous se trouvaient animés par d'autres sentiments; l'un, très raisonnable et très réfléchi, celui de bien servir son roi et sa patrie, et de tout sacrifier sans regrets pour remplir envers eux son devoir; l'autre, plus exalté, un véritable enthousiasme pour la liberté américaine!» (
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Rameau,
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La loi en usage pour les Canadiens était la coutume de Paris. Un moment suspendue, elle leur fut rendue par l'acte de Québec en 1774.
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Cité par Garneau.
41
Oraison funèbre de Mgr Briand, prononcée le 26 juin 1794.
42
Cité par Garneau, t. III, p. 114.
43
Cité par Garneau, t. III, p. 270.
44
Cité par Garneau, t. III, p. 316.
45
Garneau, t. III, p. 340.
46
Garneau, t. III, p. 354.
47
Cité par Garneau, t. III, p. 367.
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Voy. dans Garneau,
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En 1840, le revenu du Bas-Canada s'élevait à 166,000
Le revenu du Haut-Canada était de 75,000 livres sterling seulement avec une dette de 5 millions 458 mille DOLLARS, qu'il avait contractée en exécutions de grands travaux publics. Voilà le fardeau que le Bas-Canada était appelé à partager avec la province sœur. Partage vraiment fraternel en effet!
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Longs extraits de ces discours, dans Garneau, t. III, p. 383 et suiv.
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Turcotte,
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Turcotte, t. II, p. 98.
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Turcotte, t. II, p. 412.
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