Ses Guerriers Cyborg. Grace Goodwin
me comportais comme une vraie idiote. Au diable les problèmes de mon père. Le trajet m’avait peut-être perturbée. Dire que la journée avait été longue serait un euphémisme. Rares étaient les femmes qui se réveillaient en cellule, étaient conduites au Centre de Recrutement des Épouses pour passer un examen puis transportées à des années-lumière pour être livrées à un extraterrestre qui, en gros, la posséderait. Et tout cela avant l’heure du dîner.
—Alors, euh... qu'est-ce que je fais ? Je le mets autour de mon cou ? demandai-je en levant le collier entre nous.
—T’aider est un plaisir.
Trax se posta derrière moi. Comme dans un film romantique, j’attrapai la couverture d'une main et soulevai mes longs cheveux noirs sur mes épaules pour lui faciliter l’accès.
—Tu es magnifique, ma chérie. Ses doigts effleuraient mon épaule et mon cou, aller- retour, ma chatte se contractait de désir. Mon Dieu, ce mec était incroyable, et dire qu’il m'avait à peine effleurée du bout des doigts. Ça se passerait peut-être bien, après tout.
Je doutais que Rachel, Lindsey et Kristin m’aient laissée en compagnie de Trax si elles le prenaient vraiment pour un sale con.
Il s'approcha et je sentis un léger picotement sur ma peau lorsque le collier sombre entra en contact avec mon cou.
Je vis la porte de la salle de transport s'ouvrir du coin de l'œil.
—N’essaie même pas de faire ça, Trax. Je suis là et elle m’appartient.
Une voix grave et exigeante, apparemment habituée à donner des ordres, à être obéie. Trax se figea un moment avant de se pencher et de chuchoter à mon oreille :
—Ton époux principal est là. J’ai réveillé la bête, ma chérie. N’aie crainte. On va tous les deux en prendre plein notre matricule.
Je ne savais pas ce qu'il voulait dire par là, je regardais fixement, yeux écarquillés, le grand extraterrestre qui se tenait devant moi. Grand, comme Trax. Des traits anguleux et beau à tomber par terre, comme Trax. La ressemblance s’arrêtait là. Il portait une cape gris acier, ses pieds nus dépassaient du bas. D’après ce que je pouvais voir, il était couleur or des pieds à la tête, un vrai lion. Cheveux dorés, peau dorée, yeux or pâle. Une beauté indécente. Impitoyable, mais pas glacial. Dominateur, mais pas féroce. Les cheveux et les yeux de ce type étaient couleur « paillettes d'or », mais il ne brillait pas. Il était... fascinant.
—Je suis Surnen, ton mari. Pardonne mon absence à ton arrivée mais je dois admettre que tu es arrivée par surprise. Une arrivée loin d’être indésirable, cela dit. Je t'attends depuis des années.
Il me reluquait des pieds à la tête, bien qu’il ne voie pas grand-chose, enveloppée que j’étais dans la couverture. Pas comme Trax, qui m'avait déjà vue nue.
—Être ton mari est un honneur, poursuivit-il. Tu es venue jusqu’à moi nue, saine et sauve, parfaite, sans aucun colifichet. Je viens à toi de même, conformément à la coutume Prillon traditionnelle.
La cape sur ses épaules me rappelait la cape d'un film de vampire, le tissu lourd et rigide le couvrait du cou jusqu'aux chevilles.
Il baissa la tête et laissa tomber la cape à ses pieds.
Je poussai un cri.
Surnen était nu. Nu comme un ver. Sa bite était aussi dorée que le reste de son corps... et visiblement plus que ravie de me voir.
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