Ses Guerriers Cyborg. Grace Goodwin

Ses Guerriers Cyborg - Grace Goodwin


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second délaissa mes seins, je fis la moue jusqu'à ce qu'il se positionne derrière moi, sa bite glissa entre mes fesses, afin de s'assurer que je les accueillerais tous les deux en même temps. J’en avais envie. Vraiment. À en mourir. J'étais si excitée que penser et m’exprimer était mission impossible. Ces guerriers étaient à moi. À moi. Je voulais que tout le monde le sache. Je voulais que tous me voient en train de les baiser.

      —Partenaire, tu dois accepter avant qu'on puisse te posséder. Acceptes-tu que je couche avec toi ?

      Il voulait que je parle ? Encore ? Il était dingue ou quoi ? Le corps dans lequel j'étais s'anima au son de sa voix, ma chatte pulsait, se languissait de sa bite.

      Les chants gagnèrent en intensité et je me demandai si les guerriers ici présents étaient excités par cette débauche sexuelle ? Moi ? Je n'aimais pas me montrer en public mais ce que je voulais à cet instant précis n'avait visiblement pas d'importance, la femme qui avait pris possession de mon corps tel un fantôme s'exprima à ma place.

      —J'accepte votre proposition, guerriers.

      —Nous allons par conséquent te posséder selon le rituel consacré. Tu m’appartiens, et je tuerai tout guerrier qui osera te toucher.

      Tuer ?

      Ce n'était pas un peu poussé ?

      —Que les dieux en soient témoins et te protègent.

      Les autres guerriers, ceux qui mataient, parlèrent d'une seule voix, comme en réponse à un sermon à l'église, alors que le guerrier devant moi me pénétrait profondément, m'empalait sur sa queue. Je poussai un cri.

      Celui derrière moi donna un coup de rein, mon corps partit en tilt, bientôt terrassé par un orgasme. J’étais sur le point de hurler lorsque cela se produisit. Je sentais le cri monter dans ce corps—dans ma gorge.

      Non.

      Et non.

      Trois fois non.

      Non pas que ces deux extraterrestres ne soient pas hyper bandants. J’avais besoin de cet orgasme autant que l’air qu’on respire mais pas comme ça.

      Le peep-show n'était pas mon truc, je ne comptais pas me rabaisser au point de baiser en public.

      Non et non.

      Je poussai un cri en sentant la deuxième bite me pénétrer. . L'orgasme allait crescendo, j’étais à deux doigts de jouir, je me retenais, faisais durer le plaisir. Je ne comptais pas me lâcher devant…

      La scène s’évanouit et je poussai un soupir de soulagement. Dieu merci. Je n’aurais jamais pu ... Non. Point barre.

      —Ça va mieux, ma belle ?

      Une voix grave apaisa mes nerfs à vif, je poussai un soupir de soulagement. Dans ce nouveau rêve, j’étais agenouillée par terre. La joue reposant sur une cuisse musclée. Je souriais et me frottais contre lui comme un chat. Je me sentais hyper bien. J'étais toujours excitée, je cherchais le contact, mais il n'y avait plus ce groupe de crétins qui chantaient en regardant ces deux extraterrestres me faire l'amour. Non, putain. Nous étions seuls.

      À la maison.

      Comment le savais-je, mystère. J'acceptais la vérité alors que sa main caressait tendrement mes cheveux. Un geste apaisant, relaxant. Il ne m'ignorait pas. Au contraire. Son attention était uniquement focalisée sur moi.

      Je me sentais prête, apaisée suite à notre dernière partie de jambes en l’air, le corps dans lequel j’étais incarnée savait qu'ils m’appartenaient.

      Eux. Les extraterrestres. J'étais toujours dans ce test bizarre. Mon esprit bourdonnant étrangement, presque comme un bruit de fond qui voulait s’immiscer en moi, s'introduire dans le rêve. Telle la sonnerie agaçante d’un réveil interrompant mon sommeil, détruisant l'atmosphère paisible que j'éprouvais lorsque cet immense extraterrestre me caressait.

      Je devais admettre que c'était agréable. Je ne m'étais pas sentie aussi bien depuis des mois. La prison, très peu pour moi. Personne n’y allait de gaieté de cœur mais je n'étais pas destinée à être enfermée en cage. J'avais besoin de sentir le vent sur mon visage, le soleil sur ma peau.

      Mais ce n'était pas moi. C'était elle. Une autre femme. C’était elle que ce grand extraterrestre caressait, pas moi.

      Je décidai de lâcher prise pour une fois. Je le laissais s’occuper de moi, j’accueillais ses pensées, les faisais miennes.

      J’exerçais un métier passionnant, prenant. Mes pensées étaient comme les onglets d'un navigateur, vingt ouverts à la fois. J’étais stressée H24. J'avais besoin de temps pour y voir clair, passer une soirée à la maison.

      En leur compagnie.

      Avec eux ?

      Je regardai autour de moi mais ne vit rien. Je le sentais, je sentais le coussin doux sous ma joue se déplacer pour plus de confort.

      Pas un coussin, un homme. Un extraterrestre.

      Mon extraterrestre.

      Non, son extraterrestre. Elle—moi—en avait à nouveau deux à disposition.

      Comment était-ce possible ? C'était un rêve. Enfin je crois. J'avais chaud même si j'étais... zut, de nouveau nue.

      J'aurais dû être consternée. Je m'en voulais d'être comme ça. Je ne m’étais jamais agenouillée devant personne. Nue, pour ne rien arranger.

      —Ça va mieux ? demanda l'extraterrestre d’une voix grave et basse, on aurait dit du coulis au caramel sur de la glace, j’allais fondre.

      Je hochai la tête contre la jambe du premier. Ce n'était pas moi. Impossible. C'était un rêve. Le test. Ce devait être un rêve, drôle de manière de juger mes aptitudes. Je ne ferais jamais ça. Et pourtant. J'étais cette femme-là. Comblée. Ça n'avait aucun sens.

      —Oui.

      Pourquoi aurais-je dû me sentir mieux ? Je m’arrêtai et réfléchis. J'étais rentrée du travail, quel qu'il soit, la tête remplie de tâches accomplies ou incomplètes. J’avais l’habitude. Je n’en avais jamais fini. Une pression constante, des délais permanents. Mais j'étais elle et je comprenais. Nous étions identiques.

      Non ! J'étais Mikki. Pas cette femme.

      Et pourtant oui.

      On m'avait accueillie avec des baisers, des caresses, on m'avait déshabillée.

      Je l'avais laissé faire.

      Non, ce n'était pas lui qui avait fait ça. C'était quelqu’un d’autre.

      Un autre que lui avait retiré tous mes vêtements et m'avait fait asseoir aux pieds de l'autre homme.

      —Notre partenaire a besoin de calme et de détente après sa journée, dit-il.

      Il m'avait attirée contre lui afin que je me blottisse sur ses genoux, à même le sol, auprès de mon autre partenaire. À proximité, j'avais posé ma joue sur la cuisse de l'autre, comblée et apaisée. Puis, ils m'avaient entourée. Pris dans leurs bras. Me calmaient. Me caressaient.

      —Oui, elle est prête, ça se voit. Deuxième voix masculine.

      Celle dont les mains m'avaient effleurée tout en me déshabillant, tout en faisant office d’oreiller. Je frémissais d'impatience, les sachant tous deux si proches. D'impatience ?

      Il avait dit quoi, là ? Notre partenaire ? J'avais deux partenaires ?

      —Debout, ma belle. Assieds-toi sur mes genoux.

      Il me souleva facilement des cuisses de l’homme et, au lieu de m'asseoir de côté et me blottir contre lui, me retourna, je le chevauchais, dos contre sa poitrine, je ne le voyais pas. Je sentais sa chaleur, sa force me pénétrer.

      —Magnifique.


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