Le pacte des vierges. Jessa James

Le pacte des vierges - Jessa James


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désirais, maintenant. Il savait ! Mais il ne montrait aucune émotion. Est-ce qu’il était dégoûté, ou furieux ? Est-ce qu’il était choqué ou était-ce une occurrence habituelle chez ses élèves ? Est-ce qu’il m’enverrait dans le bureau du proviseur ? Est-ce qu’il pensait que ces mots étaient une blague ? Ou pire ? Est-ce qu’il pensait que c’était vrai, mais qu’il s’en fichait totalement ? Peut-être qu’il avait une petite amie mannequin magnifique, quelqu’un qui connaissait tout de sa bite, qui savait comment lui faire plaisir.

      Je ne savais absolument pas comment m’y prendre avec un homme. Tout ce que je savais, c’est que je le voulais, lui.

      Il leva un sourcil et le rougissement qui affleura mes joues fut instantané. Heureusement, la cloche sonna, et Anne et moi nous levâmes de nos chaises rapidement. J’attrapai Anne par le bras et couru presque jusqu’à la porte. J’avais presque échappé à une humiliation plus poussée lorsque j’entendis qu’on m’appelait.

      « Jane, » dit la voix si familière qui hantait mon imagination. Lorsque mon amie s’arrêta à côté de moi, il ajouta, « Tu peux partir, Anne. Je veux juste parler à Jane un instant. »

      Le reste de mes camarades sortit de la classe et Anne les suivit. Lorsqu’il ne resta plus que nous deux, finalement, je joignis mes mains et attendis la réprimande. Je voulais me prendre dans mes propres bras. Rien de positif ne pouvait ressortir d’une situation où mon prof venait de lire un petit mot dans lequel j’avouais que je voulais qu’il me baise. Est-ce que des pensées grivoises pouvaient justifier des actions disciplinaires ? Est-ce que je pouvais être virée ? J’eus un coup au cœur. Les cours se finissaient dans une semaine. C’était impossible que…

      Il croisa les bras sur son torse musculeux. « Je veux que tu reviennes ici, dans cette classe, une heure après la remise des diplômes. »

      Je ne voulais pas que mes pensées s’emballent plus que d’habitude, mais la manière dont il me regardait me donnait l’impression que je n’avais à m’inquiéter de rien. Au contraire, je devais m’inquiéter de tout. J’attendis qu’il ajoute quelque chose et vis son regard passer sur mes socquettes, remonter le long de ma jupe à carreaux et sur ma chemise blanche, pour finalement arriver à mes yeux surpris.

       Est-ce qu’il savait que je mouillais pour lui ? Est-ce qu’il pouvait me voir me débattre sous son regard ?

      Je n’eus jamais la réponse à ces questions. Lorsqu’une étudiante que je ne connaissais pas entra dans la classe, je sus que je devais partir et me rendre à mon cours suivant.

      « - Jane, tu ne m’as pas répondu, dit-il.

      - Oui, répondis-je en me dirigeant vers la porte.

      - Oui, monsieur, » ajouta-il, et je m’arrêtai de marcher.

      Un frisson me parcourut sous l’effet du ton grave de sa voix.

      Je jetai un regard en arrière, et vis qu’il attendait que je répète.

      « Oui, monsieur, » murmurai-je, et je remarquai que de prononcer ces deux mots était très sexy. Oui, je voulais qu’il soit mon professeur, et pas qu’en éducation civique.

      Lorsque je marchais dans les couloirs que je ne reverrais plus jamais après la semaine prochaine, mes pensées se focalisèrent sur ce qu’il arriverait après la remise des diplômes. Il m’avait dit – non, m’avait ordonné – de revenir et de le retrouver là-bas. Une seule question flottait dans ma tête… Pourquoi ?

      Chapitre Deux

       M. Parker

      Elle était tellement magnifique quand elle vint prendre son diplôme et elle le savait.

      Avec ces cheveux blonds ondulés qui tombaient en-dessous de ses épaules et des yeux d’un marron profond, elle était tellement sexy.

      Jane. Ma Jane.

      Le lycée était petit, avec à peine quelques centaines d’étudiantes. Même les professeurs entendaient les rumeurs autour des étudiantes, même s’ils ne donnaient pas forcément cours à l’intéressée. Je savais que Jane était l’une des filles de terminale les plus populaires. Sans chercher très loin, c’était grâce à son physique. Elle avait un visage doux et accueillant, mais son corps… Oh, putain de merde.

      La blouse de remise de diplôme noire cachait ses courbes séduisantes, mais je les avais toutes mémorisées. J’avais passé l’année entière à imaginer son cul en-dessous de cet uniforme à carreaux, en sachant que sa peau pâle rosirait agréablement lorsque je la fesserai.

      Je dus marquer une pause et me concentrer sur des statistiques de base-ball pour garder ma bite sous contrôle. Avoir une érection en pleine vue, au moment même où la cérémonie se finissait, ça ne pouvait m’attirer que des ennuis. Les autres professeurs, plus âgés, me tueraient du regard et les parents, dont l’opinion de l’institution était très haute, appelleraient la police s’ils voyaient un des professeurs avoir la trique devant une classe de diplômées.

      Mais je ne regardais pas toute la classe. Je ne m’intéressais qu’à elle.

       Ma Jane.

      C’était la fille que toutes les autres détestaient et enviaient et celle que les garçons voulaient baiser. Je serrai ma main en un poing en sentant mon sang commencer à bouillonner. Rien que de penser à des garçons de son âge qui en train de baiser Jane me donnait envie de casser ou de frapper quelque chose. Je m’énervais chaque fois que j’entendais parler d’une fête de lycée, de tous les garçons mignons que les lycéennes rencontraient. Est-ce qu’un abruti avait touché les seins effrontés de Jane ? Est-ce qu’ils avaient ouvert ses cuisses crémeuses pour emplir cette petite chatte serrée ? Est-ce qu’ils s’étaient répandus sur elle dans leur hâte adolescente en la laissant insatisfaite ?

      Un grognement sourd dans ma gorge fit se tourner le professeur de musique vers moi.

      Il y avait tout simplement quelque chose autour d’elle, plus que ce visage mignon et ce corps sexy. Elle était douce et confiante à la fois. Elle était amicale, mais sans jamais laisser personne lui marcher sur les pieds. A la fois dans sa manière d’agir et de paraître, elle paraissait plus vieille, plus mature que ce qu’elle n’était vraiment. C’était péché pour une fille de dix-huit ans d’avoir cette apparence.

      C’était péché pour un professeur de désirer une étudiante, mais elle n’était plus étudiante. Oui, elle était vraiment très jeune, mais elle avait l’âge légal et elle était à moi. Je l’avais su le premier jour où elle s’était assise dans ma classe et que cette petite jupe d’uniforme était remontée le long de ses cuisses pâles. J’avais essayé de bien me comporter, de l’ignorer, mais elle avait commencé à me regarder et ses yeux brûlaient sur ma peau chaque putain de jour. Elle me désirait. Et même si elle était trop jeune, trop innocente pour reconnaître ce qu’elle ressentait, je savais. Je savais et je serais celui qui le lui donnerait.

      C’est à ce moment que j’avais décidé qu’elle serait mienne. Je devais simplement attendre toute l’année, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus mon élève.

      Je m’étais demandé comme je l’approcherais, mais ce jour-là, la semaine dernière, et le petit mot qu’elle avait échangé avec son amie Anne ? Ça avait été… le destin. J’avais voulu me branler toute la semaine à l’idée qu’elle soit impatiente de me donner – à moi ! - sa virginité, mais je m’étais retenu. Je voulais garder jusqu’à ma dernière goutte pour elle. Tout mon sperme serait pour Jane. J’avais tellement hâte de la remplir, de la voir essayer de tout avaler, de le voir glisser le long de son cul et de sa chatte détruite. Je ne gâcherais pas une autre goutte dans un putain de préservatif. Je la prendrai comme ça, sans rien entre nous. Sa chatte vierge ne connaîtrait jamais rien d’autre.

      Putain,


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