Le pacte des vierges. Jessa James

Le pacte des vierges - Jessa James


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qu’on me dise quoi faire, surtout lorsque ça venait de lui. Il paraissait plus fort et plus puissant quand il me donnait des ordres et j’adorais le sentiment de sécurité qui en découlait. Lorsqu’il me dominait, je sentais que j’étais importante, comme s’il se souciait de moi. Je ne savais presque rien sur le sexe, même si j’en parlais beaucoup et que j’avais regardé beaucoup de pornos. Dans la réalité, j’avais besoin que quelqu’un me guide et j’étais tellement contente que ce soit M. Parker.

      Il s’appuya contre le bureau et me fixa du regard, en détaillant la robe de cérémonie informe que je portais. Je sentis instantanément la chaleur parcourir mes veines sous son regard. Ses yeux scrutèrent mon corps, de mon visage à mes jambes et je m’inquiétai lorsque ses lèvres se froncèrent vers le bas.

       Qu’est-ce que j’ai fait ?

      « Enlève-ça. » Du doigt, il désigna la robe de cérémonie.

      Hésitante, je fis ce qu’il me disait sans le quitter des yeux lorsque le tissu noir tomba sur mes chaussures d’uniforme marrons et mes socquettes. Soudain, l’air autour de moi me parut plus chaud. Tout ce qui me séparait encore du moment de me faire prendre, c’était ma jupe à carreaux et ma culotte. Je voulais ça, pas vrai ?

      Bien sûr que oui, me rassurai-je en moi-même.

      Mais je ne savais pas quoi faire ! Et si je n’arrivais pas à lui faire plaisir ? Il avait eu d’autres femmes, de vraies femmes – pas des jeunes-filles comme moi –, et si je ne l’attirais pas avec mes manières trop timides ?

      Avant que je puisse me défiler, il se redressa en prenant appui sur le bureau et se rapprocha de moi.

      « Tu as été une vilaine fille, Jane, me dit-il, et mon nom roula sur sa langue. Faire passer des petits mots en classe... » Je détournai le regard et la nervosité m’envahit. Ma chatte ne voulait pas coopérer, pourtant. Mes muscles, juste-là, se contractaient puis se relaxaient, encore et encore. « Et écrire des choses sur ta virginité à perdre au lieu d’écouter pour ton examen. »

      Lentement, il secoua sa tête de chaque côté et je sentis mon estomac s’enfoncer.

      Je l’avais déçu.

      « Tu veux que quelqu’un prenne ta petite chatte pour la première fois ? »

      Je me mordis la lèvre inférieure et parvins à faire passer un petit « non ».

      « - Je ne t’ai pas entendue, Jane.

      - Non ? » Il s’arrêta de bouger et je pris mon courage à deux mains.

       C’est maintenant ou jamais, Jane.

      « Non. Je ne veux pas que quelqu’un prenne ma chatte. » Je léchai mes lèvres et fixai les siennes du regard. « Je veux que ce soit vous. »

      Il était tellement proche de moi, même pas un mètre et je pus voir un soupçon de sourire sur ses lèvres pleines.

      « - Tu veux que je te prenne ta petite chatte ?

      - Oui.

      - Oui qui ? » Je levai les yeux et vis que ses yeux sombres étaient dilatés et totalement, complètement concentrés sur moi. J’étais vierge, mais des garçons m’avaient déjà regardée comme ça. M. Parker me désirait. Il me voulait autant que moi, je le voulais.

      « Oui, monsieur. Je veux que vous preniez ma chatte, » dis-je avec un peu plus d’assurance cette fois.

      Je me figeai lorsque je sentis sa main effleurer ma cuisse à la bordure de ma jupe d’uniforme. Je retins mon souffle lorsqu’il me caressa un peu plus haut, puis qu’il s’arrêta.

      « Je dois d’abord t’apprendre une leçon, » dit-il. Sur ces mots, il s’éloigna de moi.

      Je gémis en me demandant ce qu’il allait faire. Mon cœur battait frénétiquement et je me mordis la lèvre en le regardant retourner à son bureau pour en ouvrir le tiroir. Il en sortit une règle et commença à frapper le bout contre la paume de sa main. Chaque claquement brusque faisait se contracter ma chatte. Lorsqu’il se retourna enfin pour me faire face, je tremblais tellement que je pouvais à peine tenir debout. J’avais déjà entendu l’expression avoir les jambes en coton mais je ne l’avais jamais comprise… jusqu’à maintenant.

      « Là, » ordonna-t-il en désignant le bureau avant de me regarder avec ces yeux sombres et perçants. Il ne m’avait jamais regardée comme ça en cours. Je déglutis devant leur intensité. « Les vilaines filles qui enfreignent les règles de l’école doivent être punies. »

      Intérieurement, je sautais de joie à travers ma nervosité. Je compris que je n’avais pas besoin de m’inquiéter plus que ça. J’avais besoin d’arrêter de trop réfléchir. Je n’avais pas besoin de m’inquiéter que M. Parker regrette son choix et s’en aille. S’il n’avait pas voulu de moi, il m’aurait dit que je me trompais et m’aurait demandée de partir. Merde, s’il n’avait pas voulu de moi, il ne m’aurait pas ordonnée de venir ici, maintenant, exactement une heure après la remise des diplômes.

      Et pourtant il était là et me montrait un côté différent, plus sexy et plus sauvage que les autres étudiantes ne verraient jamais. Ce n’était que pour moi.

      « Est-ce que vous allez me donner une fessée ? » demandai-je en me dirigeant vers le bureau.

      Il resta immobile à côté de moi, et je compris qu’il attendait. Je posai mes mains sur le bois frais du bureau et penchai mon torse dessus.

      Il ne perdit pas de temps et vint se placer à côté de moi.

      « Les vilaines filles se font fesser sans rien. Relève-moi cet uniforme, s’il te plaît. »

      Oh mon dieu.

      Je passai mes mains derrière-moi et soulevai lentement le rebord de ma jupe à carreaux, remuant mes hanches au passage pour qu’elles soient bloquées à hauteur de ma taille.

      Je tournai la tête et vis qu’il avait les yeux fixés sur mon cul, couvert de ma seule culotte et que sa mâchoire était serrée.

      « Sans culotte, Jane. Si tu me donnes ta chatte, ça signifie qu’elle ne doit rien porter et qu’elle doit toujours être disponible pour moi. »

      Ses mains trouvèrent l’élastique de ma culotte en dentelle blanche et il tira jusqu’à ce qu’elle tombe à mes genoux. Je pouvais sentir l’air frais sur ma peau nue, sachant qu’il pouvait absolument tout voir.

      La règle s’abattit dans un claquement sonore et je sursautai. La chaleur fulgurante du coup me laissa pantelante.

      « Il est interdit de faire passer des mots en classe. »

      Il donna un autre coup de règle. Je relâchai une respiration sifflante lorsqu’elle frappa un autre point.

      « Qu’est-ce que tu as à dire à ça, Jane ? » demanda-t-il en assenant un nouveau coup.

      La sensation était piquante et chaude, mais pas si douloureuse que ça. En réalité, elle ne faisait que m’exciter davantage. Il devait sûrement être capable de voir les effets que cette fessée avait sur moi.

      La règle tomba sur le bureau avec un cliquetis.

      Cette fois-ci, lorsqu’il me fessa, c’était avec sa main.

      Je hoquetai.

      « - Jane ?

      - Non, monsieur. Je veux dire, oui, monsieur. » Je ne savais pas comment lui répondre. J’avais oublié la question quand la paume de sa main avait frappé ma chair tiède.

      « - Est-ce que tu aimes être sur mon bureau comme ça ? Te faire punir par ton professeur, sale petite vilaine ?

      - Oui, monsieur, » répondis-je. C’était la vérité et il le savait. Je ne serais pas là, sinon. Il ne me donnerait pas une fessée,


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