Angélique de Mackau, Marquise de Bombelles. Fleury Maurice
Claude Antoine de Gobelin porta le nom de comte d'Offémont. Son fils, Nicolas-Louis, était le mari de Françoise de Bombelles. D'où le comte d'Offémont, né le 3 novembre 1774 (Dossier 234). Le château d'Offémont appartient aujourd'hui à M. de Sancy de Parabère, ancien officier supérieur de cavalerie.
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Les instructions du comte de Vergennes pour M. de Bombelles, établissaient notamment certains points politiques qui devaient, quelques années plus tard, être opposés aux calculs ambitieux de Joseph II sur la Bavière: «Le roi, y était-il dit, ne négligera rien pour resserrer et rendre plus inviolables les liens qui assurent le repos de l'Allemagne; mais, en remplissant ses engagements à cet égard. Elle (sic) ne se croit pas déchargée de ceux qu'elle a formés bien plus anciennement avec le corps germanique par la garantie du traité de Westphalie… Sa Majesté n'a cessé de recommander à son ministre auprès de la Diète aussi bien qu'à tous ses autres ministres résidant près des princes de l'empire de déclarer que son alliance avec la maison d'Autriche était fondée sur les traités de Westphalie et sur les constitutions germaniques; qu'elle regardait comme une de ses premières maximes de ne pas permettre d'y porter atteinte; que, bien loin de vouloir servir d'instrument aux projets d'oppression que la Cour impériale pourrait former, Sa Majesté se prévaudrait plutôt de l'alliance comme d'un moyen de plus pour servir la cause des Etats.» (Le comte de Vergennes au marquis de Bombelles, 10 avril 1715. – Arch. de Seine-et-Oise, E. 453).
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La princesse de Guéménée, née Rohan-Soubise, était propriétaire de ce domaine de Montreuil, qui deviendra l'habitation aimée de Madame Elisabeth. La comtesse de Marsan occupait rue Champ-la-Garde une grande maison dont le parc pouvait communiquer avec celui de sa nièce. Derrière la
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De certaines femmes de cette époque on a pu dire: «Elles n'ont connu ni les grandes passions ni les grands repentirs; les philosophes du XVIIIe siècle ne leur avaient laissé que la moins consolante des religions: celle du plaisir.» (A. de Pontmartin,
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Ignorés d'ailleurs de la plupart des intéressés.
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M. de La Rocheterie a également publié la
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Nous l'avons dit plus haut: grâce à M. M. de la Rocheterie, on connaissait la correspondance pendant l'émigration des Raigecourt avec la marquise de Bombelles.
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Sauf dans Feuillet de Conches (
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Archives de Seine-et-Oise, E. 231.
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A Fontenoy, à Raucoux, il se distingua particulièrement; comme gouverneur de la Lorraine allemande qu'il a fortifiée et rendue praticable par des chemins militaires, il a droit également aux éloges, comme le témoigne l'importante correspondance militaire qui lui est adressée.
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Arch. de Seine-et-Oise, E. 233, 234.
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Arch. de Seine-et-Oise, E. 387, E. 391.
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Lettre du 6 avril 1758 du prince héréditaire de Hesse Darmstadt au lieutenant général de Bombelles.
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Lettre du 13 avril 1786.
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Le duc de Bourgogne mourut le 22 mars 1761. Voir les pages émouvantes consacrées à ce charmant prince dans:
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Anecdote contée par Alissan de Chazet:
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Les Gobelin d'Offémont descendaient de Jean Gobelin, seigneur de la Tour en 1516. Baltazar Gobelin, seigneur de Brinvilliers, président en la chambre des Comptes, fit ériger sa terre en marquisat pour son fils Antoine. Celui-ci fut, en 1668, marié à Marie-Madeleine Dreux d'Autray, fille d'Antoine, seigneur de Villiers et d'Offémont. C'est la célèbre empoisonneuse, marquise de Brinvilliers. Claude Antoine de Gobelin porta le nom de comte d'Offémont. Son fils, Nicolas-Louis, était le mari de Françoise de Bombelles. D'où le comte d'Offémont, né le 3 novembre 1774 (Dossier 234). Le château d'Offémont appartient aujourd'hui à M. de Sancy de Parabère, ancien officier supérieur de cavalerie.
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Les instructions du comte de Vergennes pour M. de Bombelles, établissaient notamment certains points politiques qui devaient, quelques années plus tard, être opposés aux calculs ambitieux de Joseph II sur la Bavière: «Le roi, y était-il dit, ne négligera rien pour resserrer et rendre plus inviolables les liens qui assurent le repos de l'Allemagne; mais, en remplissant ses engagements à cet égard. Elle (
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La princesse de Guéménée, née Rohan-Soubise, était propriétaire de ce domaine de Montreuil, qui deviendra l'habitation aimée de Madame Elisabeth. La comtesse de Marsan occupait rue Champ-la-Garde une grande maison dont le parc pouvait communiquer avec celui de sa nièce. Derrière la propriété de Mme de Guéménée, avec son entrée sur la rue Champ-la-Garde, se trouvait la petite maison prêtée à Mme de Mackau, et que lui donna plus tard Madame Elisabeth.
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«L'usage de ce temps aimable et frivole, écrit la vicomtesse de Noailles (
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L'abbaye de Panthémont était située là où est maintenant le temple protestant, 108, rue de Grenelle. C'était le couvent le plus élégant et le plus mondain de Paris. Les princesses Bathilde d'Orléans et Louise de Condé y passèrent plusieurs années, cette dernière jusqu'à sa vingt-cinquième année. Les deux princesses avaient leur appartement à part, leur train de vie à part, leur table particulière, une dame d'honneur, plusieurs femmes de service. Elles donnaient à dîner et recevaient toute une petite cour. (Voir la
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Ces maisons où l'éducation est si frivole font naturellement penser à ce couvent de Terceire dans les Açores, où firent halte les officiers français revenant d'Amérique. Lauzun, Broglie, Ségur y remportèrent de faciles succès. L'abbesse qui n'y voyait pas de mal adressait aux jeunes conquérants des compliments