Choisie par le mâle Alpha Coffret. Kayla Gabriel
Ah oui ? Et c’est quoi? demanda-telle en caressant son dos musclé.
— Je ne veux pas que tu fasses quoi que ce soit avec Ben ou Walker qui puisse mener à la conception d’un enfant, murmura-t-il en remontant une main de ses hanches à sa poitrine. Il la caressa gentiment, frottant son pouce sur son téton durci.
Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais seul un soupir de plaisir s’en échappa.
— Tu peux leur donner ta bouche, continua-t-il, tes mains, tes seins.
Glissant son autre main entre ses cuisses, il se lécha les lèvres. Il dézippa la fermeture éclair de son short et le lui baissa pour permettre à ses doigts d’accéder plus facilement à sa moiteur accueillante. Puis ses doigts trouvèrent son clitoris, faisant monter encore un peu plus son excitation. Il tira encore un peu plus sur son short et poussa ses doigts sur l’entrée de son vagin. Elle cria en s’agrippant à ses épaules.
— Ils peuvent te lécher toute la journée, ils peuvent même te baiser s’ils font attention. Mais il faudra qu’ils se retiennent et qu’ils ne finissent pas en toi, ordonna-t-il.
— Oh, dit-elle dans un souffle, les seins lourds alors qu’il les titillait avec ses doigts.
— Dis oui, ordonna-t-il, ses doigts revenant tourner autour de son clito. Personne d’autre ne jouira ici, Aurélia, c’est bien compris ?
— Oui, acquiesça-t-elle, impatiente.
— Seulement moi, continua-t-il.
— Oui, dit-elle.
— Dis-le ! grogna-t-il.
— Seulement toi ! dit-elle en se collant contre lui.
— J’ai très envie de te baiser, lui dit-il.
S’éloignant de lui, Aurélia sourit et se débarrassa de son t-shirt et de son short. Lucas commença à se dévêtir lui aussi, les yeux brillants d’impatience.
— T’as envie de me baiser, hein ? dit Aurélia en passant sa main sur ses hanches nues ornées de roses aux couleurs vives.
Lucas grogna, déboutonna son pantalon et le baissa à ses pieds.
— Et bien, il va falloir m’attraper d’abord ! ajouta-t-elle d’un ton taquin. Elle se retourna et se transforma. Elle libéra sa louve et en l’espace de quelques battements de cœur, elle s’élança sur le chemin.
Elle ne fut pas étonnée de sentir Lucas courir à sa droite seulement quelques secondes plus tard. Elle était rapide et puissante pour sa taille, mais Lucas était beaucoup plus fort et plus rapide qu’elle. Leur course était seulement un jeu, destiné à les exciter encore un peu plus.
Quand elle l’entendit lancer un grognement d’avertissement, elle ne fit qu’accélérer davantage. Coupant la piste de randonnée, elle se dirigea vers un endroit qu’elle avait découvert quelques jours auparavant. Un petit cours d’eau coulait sur le terrain de leur résidence et il y avait une petite clairière qui jouxtait ses rives et qu’Aurélia avait trouvée très jolie.
Les muscles brûlants, elle ralentit un peu pour profiter pleinement des sensations de la course. Lucas sembla voir qu’elle se dirigeait quelque part et la suivit. Sa louve était aux anges, courant dans cette nature luxuriante baignée de soleil.
Quand elle atteignit la clairière, elle ralentit au petit trot. Lucas lui rentra dedans intentionnellement et tous deux roulèrent dans l’herbe grasse près du cours d’eau. Avec un jappement joyeux, Aurélia reprit sa forme humaine.
Elle observa Lucas se retransformer et s’approcher d’elle, ses cheveux blonds barrés de gris donnaient à ses yeux l’éclat de l’acier fondu. Il était si grand et si musclé que quand il la prit dans ses bras pour l’allonger par terre, elle n’eut pas peur, même l’ombre d’une seconde, qu’il ne la lâche. Lucas la protégeait, la tenait, prenait soin d’elle.
— On dirait bien que je t’ai attrapée ma petite, murmura-t-il en l’allongeant dans l’herbe. S’appuyant sur le coude, il posa un baiser sur ses lèvres. Aurélia soupira, plus heureuse qu’aucune femelle ne devrait raisonnablement l’être.
Leurs bouches se retrouvèrent à nouveau et ne se lâchèrent plus. En quelques secondes, ils étaient tous les deux à bout de souffle, le baiser faisant fondre leurs pensées et leurs corps se pressant l’un contre l’autre. Aurélia se tortillait contre le corps musculeux de Lucas, désireuse de sentir sa peau contre la sienne. Où qu’elle le touche, il était chaud comme la braise et ça la rendait folle.
Lucas posa une main sur son sein et lui titilla le téton du pouce. Elle se mordit la lèvre et commença à frotter ses hanches contre les siennes.
— Tu aimes ça ? demanda-t-il, la voix éraillée de désir. Alors qu’elle ne répondait pas, il lui pinça le téton.
Aurélia poussa un petit cri et repoussa ses épaules de ses mains. Lucas lui lâcha le sein et l’agrippa par la taille pour l’empêcher de se débattre.
— Lucas ! cria Aurélia, ses protestations se transformant peu à peu en soupirs de désir.
— Allez, sois une gentille fille, laisse-toi faire, ordonna-t-il, les lèvres retroussées par un sourire de défis.
— Va te faire voir, rugit-elle. Sa louve était tiraillée entre l’envie de se battre et le puissant désir que son regard dominateur, la sensation que sa peau chaude et ses muscles durs pressés contre son corps faisaient naître en elle.
A ce moment-ci, l’envie de combattre prit le dessus. À la seconde où il relâcha sa prise, elle le repoussa et roula sur le ventre, hors de sa portée. Lucas grogna et avant qu’elle ne puisse faire un mouvement de plus, il était derrière elle. Il l’attrapa par les hanches et la remit brutalement sur les genoux. Il la redressa en lui tirant sur les épaules. Son avant-bras glissa sur sa poitrine et il la plaqua contre lui alors qu’il s’agenouillait derrière elle.
Aurélia se débattit, consciente de la main qui descendait vers le bas pour lui empaumer un sein. Son traître de corps s’enflamma instantanément et elle se sentit mouiller abondamment. Lucas fit basculer son épaisse chevelure vers l’avant pour lui dégager le cou. Il se pencha en avant et griffa sa nuque avec sa barbe. Elle frissonna, des sensations blanches et chaudes lui zébraient la peau comme des éclairs. Il la taquinait de baisers légers sur la nuque, les épaules, le cou.
— Lucas ! haleta-t-elle en se débattant toujours alors qu’il la tenait fermement.
— Ne bouge pas, murmura-t-il, les lèvres collées à son oreille.
Elle gémit et se sentit fondre contre lui, sans défense devant la chaleur de son souffle alors qu’il titillait son oreille de sa langue et lui léchait le lobe. Aurélia tressaillit. Elle bondit tout de même quand il lui mordit la nuque, fort. Ses mains s’agrippèrent sur son avant-bras qui la maintenait fermement. N’était-elle pas supposée le combattre ?
Quand elle essaya de se dégager de l’emprise de son bras, il grogna dans son oreille et la relâcha légèrement pendant une seconde. Puis, d’une main, il s’agrippa fermement à sa hanche, enfouit l’autre profondément dans sa chevelure et la força à se pencher en avant. Sa queue bandée collée contre ses fesses et ses genoux enserrant ses cuisses et les maintenant collées l’une contre l’autre.
Elle haletait, se tortillant alors qu’il lui écrasait le visage dans l’herbe. Il était brutal, oui, mais Aurélia se rendit également compte que ses gestes étaient précis et qu’il faisait très attention à ne pas la blesser. Elle pouvait sentir le contrôle qu’il avait sur sa force, elle le sentait dans la tension de son corps et la raideur de ses mouvements.
Sa louve n’avait pas les mêmes réserves et était totalement et sans pudeur aucune, excitée par son compagnon. Aurélia ne pouvait pas le lui reprocher ; que Lucas prenne le contrôle de la sorte semblait plus naturel et plus normal