Choisie par le mâle Alpha Coffret. Kayla Gabriel
un long moment, à la recherche de quelque chose. Soudain, un sourire diabolique retroussa ses lèvres et ses doigts se raidirent dans ses cheveux. Pas suffisamment fort pour être douloureux, mais suffisamment pour la faire se pencher en arrière contre la balustrade s’il tirait. Il arqua son corps et lui tourna la tête pour exposer sa gorge.
En grognant, il s’approcha d’elle et posa son nez sur sa gorge. Il inhala fortement, puis grogna à nouveau.
« Gentille fille, » murmura-t-il.
Aurélia était estomaquée. Elle était dans les bras d’un loup étrange, et carrément sexy, et elle le laissait prendre l’initiative dès le premier jour de leur rencontre. Elle ressentit une bouffée d’angoisse, mais au même moment, réalisa qu’elle mouillait déjà terriblement. Elle essaya de se redresser, de reculer pour qu’il desserre un peu son emprise sur son corps.
« Aurélia, » dit Lucas en lui tirant de nouveau sur les cheveux. Plus fort cette fois, assez pour la faire crier. Ses bras, passés autour de son corps la serraient fort, lui rappelant qu’il était aux commandes.
« Lucas, je ne peux- commença-t-elle, mais il secoua la tête.
— Il va falloir que tu apprennes à me faire confiance, » dit-il sur un ton calme. Comme s’il n’était pas excité, comme si sa queue bandée, n’était pas déjà en train de s’appuyer fermement sur son ventre.
« Confiance, » répéta-t-elle, prononçant le mot comme une insulte. Elle ne faisait confiance à personne.
« Oui, confiance, confirma-t-il. Quand tu auras signé ce contrat, tu seras mienne. Je prendrais soin de toi, je te protégerai, je te baiserai. »
Il se frotta contre elle, sur ce dernier mot, pour appuyer son propos.
Des éclairs de désir parcouraient ses veines et sa louve tentait désespérément de refaire surface pour finaliser leur union. Plus il tirait fort, plus les flammes du désir grandissaient en elle.
« Arrête de penser, lui dit Lucas sur un ton doux. Tout est en ordre. Soumets-toi à moi, comme je sais que tu en as envie. »
Se mordant la lèvre, Aurélia trouva la force de se débattre.
Dégageant ses doigts de ses cheveux, Lucas baissa la main sur sa cuisse et commença à remonter l’ourlet de sa robe. Elle se débattit plus fort, mais quelques instants plus tard, les doigts de Lucas atteignirent sa peau.
Ignorant ses miaulements de protestation, il parcourut sa cuisse pour se diriger vers sa hanche. Il la caressa à cet endroit un moment, serrant gentiment.
« Tu es vraiment parfaite ici, » dit-il. Il prononça ces mots avec gravité, aucun doute n’était permis sur leur sincérité.
« Ni trop, ni trop peu, continua-t-il en caressant la courbe de sa hanche.
— Laisse-moi ! » insista Aurélia, levant les bras pour le repousser.
Il lui fit signe de se taire et secoua la tête. Il rapprocha à nouveau sa bouche et la colla contre son oreille. Ses doigts trouvèrent la fine dentelle blanche de sa culotte, une ce celles qu’il avait personnellement sélectionné pour sa nouvelle garde-robe.
Repensant au moment où il l’avait choisie, désirant la voir la porter, puis pouvoir la lui enlever…
Le cœur d’Aurélia battait à toute allure, sa poitrine tressautait et la caresse de ses doigts sur son pubis l’enflamma.
« Tu es si chaude, » murmura-t-il, son souffle titillant la chair sensible de son oreille.
Elle prit une inspiration, puis la bloqua. Les doigts de Lucas la caressèrent une fois, puis deux. Elle eut du mal à se retenir de ne pas se frotter contre lui.
Ses doigts glissèrent sous la fine barrière de sa culotte, y trouvèrent des boucles douces qu’ils commencèrent à explorer.
« Oh, dit-elle dans un souffle.
— Ah, répondit-il, son sourire démoniaque s’élargissant une fois encore sur ses lèvres. Je le savais. Je savais que tu serais mouillée, prête à ce que je te jette par terre et à ce que je te baise à même le sol. »
Elle savait qu’elle aurait dû résister, ou au moins ressentir un peu de honte. Mais avant de pouvoir vraiment formuler une pensée cohérente, les doigts de Lucas se dirigèrent fermement vers sa vulve. Un instant plus tard, elle n’était plus qu’une boule de désir. Sa bouche était ouverte, la tête posée contre la poitrine de Lucas, elle haletait. Elle n’avait pas été touchée de la sorte en quasiment trois ans.
Deux doigts adroits se posèrent sur son clitoris doux et gonflé, Aurélia cria, désespérée et désirante.
« Tu aimes ça ? demanda-t-il décrivant un cercle avec ses doigts. Dis-moi ce que tu aimes ma petite.
— Vite, plus vite, » répondit-elle, sa voix se brisant.
Ses doigts accélérèrent leur cadence et continuèrent à tourner autour de son clitoris de plus en plus rapidement. Elle n’arrivait pas à retenir le mouvement de ses hanches qui se pressaient contre lui.
« Lucas, oui ! » cria-t-elle en remontant une main sur son épaule alors que de l’autre elle se cramponnait à la balustrade. Elle avait envie d’écarter les jambes, elle voulait qu’il la baise, elle voulait sa bouche sur ses seins et le chevaucher comme un étalon de concours.
Alors qu’elle s’approchait de la jouissance, il commença à ralentir.
« Non, ne t’arrête pas ! ordonna-t-elle, grognant presque.
— Tu ne peux pas jouir, ma petite, pas encore, ronronna Lucas.
— Non ! cria-t-elle, consciente que ça n’avait aucun sens.
— Je veux d’abord te goûter, Aurélia. Je veux te sentir sur ma langue quand tu exploseras de plaisir. Je vais te lécher, te sucer et te baiser avec mes doigts, jusqu’à ce que tu sois prête pour ma queue, » lui dit-il, ses yeux couleur tempête.
Ses doigts continuaient à la caresser, mais il n’allait vraisemblablement pas lui donner ce qu’elle attendait.
Elle commença à déboutonner le haut de sa robe, mais il l’arrêta en lui prenant les poignets.
« Lucas ! dit-elle, sa voix oscillant entre la supplication et la réprimande.
— Pas ici, » répondit-il. Je t’emmène à l’étage.
Elle gémit de protestation, mais il se contenta de sourire et de la prendre par les épaules. Il la fit tourner de manière à ce qu’elle se retrouve face aux grandes baies vitrées de la maison. Ben et Walker étaient juste de l’autre côté, regardant la scène avec avidité. Ils étaient à limite d’avoir le nez collé contre la vitre, comme deux petits garçons.
« Oh ! Aurélia hoqueta. Oh non.
— Je veux t’avoir pour moi tout seul la première fois, » murmura Lucas dans son oreille, en la serrant contre lui. Ses mains descendirent sur sa taille et il la poussa en avant.
Ben et Walker réalisèrent qu’ils s’étaient fait surprendre et disparurent, ils n’étaient déjà plus là quand elle franchit la porte.
Lucas gloussa et la relâcha, ouvrant la porte, il la fit avancer à l’intérieur, vers la cuisine.
« Je n’y crois pas qu’ils nous aient regardés, protesta Aurélia en rougissant.
— J’imagine qu’ils sont tous les deux dans leurs suites, occupés à revivre l’expérience en s’imaginant être à ma place, » dit Lucas en se délectant un peu cruellement de l’idée.
Le regard d’Aurélia s’arrêta sur la pile de papiers posée sur l’îlot de cuisine. C’était une autre copie de son contrat. Il y en avait plusieurs, disposées çà et là, qui auraient permis à Lucas d’en avoir toujours une sous