Choisie par le mâle Alpha Coffret. Kayla Gabriel
Avait-il besoin qu’elle le signe avant d’aller plus loin ? Pour un homme parlant de confiance, ce serait un coup bas.
Aurélia ne prit pas la peine de lui dire qu’elle avait déjà signé l’exemplaire qui se trouvait dans sa chambre. Elle pouvait se permettre de la faire languir un peu, se dit-elle.
« Non ! Non, dit Lucas, la détournant du contrat et la poussant vers l’intérieur de la tanière.
— Je ne sais pas si… je ne sais pas, dit-elle en secouant la tête.
— Tu t’apprêtes à acheter une nouvelle voiture. C’est bien normal que tu puisses l’essayer avant, dit-il en lui prenant la main.
— Donc tu es une voiture maintenant, demanda-t-elle, légèrement soulagée.
— Une voiture de luxe, très sexy, oui.
— Je vois. Et que me réserve-t-elle d’autre, cette voiture ? » demanda Aurélia dans un sourire. Il se montrait vraiment très gentil, considérant l’aspect commercial de leur arrangement. Elle avait signé ce contrat pour, plus ou moins, devenir sa groupie, il n’était nullement stipulé qu’il devait être gentil. Mais c’était tout de même beaucoup mieux comme ça.
« Tu veux savoir la suite ? » demanda-il, le regard malicieux.
Elle ouvrit la bouche pour lui sortir une répartie intelligente, mais il se pencha et l’attrapa par la taille. La balançant ensuite sur son épaule, il ignora ses cris de protestation quand il l’emporta vers la chambre.
« Je vais te montrer ça, promit-il.
5
« Qu’est-ce que tu fais ? Où sommes-nous— repose moi par terre ! » cria Aurélia, à bout de souffle. Elle se débattait dans les bras de Lucas, l’excitant encore plus et faisant refaire surface à son loup.
Lucas parcourut la tanière et se retrouva dans les escaliers en quelques secondes, la portant à travers les couloirs jusqu’à leur suite, passant devant sa chambre et son salon. Il l’emmena dans sa propre chambre, ralentissant à peine en franchissant le seuil.
Ouvrant la porte d’un coup d’épaule, il la porta à l’intérieur et la jeta sur le lit. Se remettant à genoux en toute hâte, Aurélia regarda autour d’elle.
« C’est ma chambre, expliqua Lucas d’un ton calme. » Ça lui ressemblait bien, tout dans les tons bleu marine et bois foncé, les fenêtres étaient ornées de rideaux sombres pour bloquer efficacement la lumière du soleil. Une grande bibliothèque occupait presque tous les pans de murs et les meubles étaient lourds et anciens. Plusieurs cartes et globes antiques décoraient la pièce.
Aurélia regarda tous ces objets avec des yeux émerveillés. Elle se retourna vers lui, agréablement surprise.
« J’aime beaucoup, dit-elle en lui souriant lentement. Ça me fait penser aux quartiers qu’aurait occupé le capitaine d’un vieux bateau.
— C’est l’idée, oui, » dit-il, s’agenouillant sur le lit à côté d’elle. Aurélia se pencha en arrière, les bras derrière le dos et la poitrine en avant.
Lucas s’approcha, passa ses doigts sur son épaule et descendit le long de son bras. Elle frémit et il recommença, de son épaule, en passant par ses clavicules et jusqu’en bas. Ses doigts soulignèrent le contour de son sein et il les écarta pour pouvoir les soupeser de ses deux mains.
Lourds, pleins et chaud ses seins épousèrent parfaitement ses mains tandis qu’elle se cambra contre lui. Il la regarda, vit ses yeux se fermer et la manière qu’elle eut de se mordre la lèvre sous ses caresses. Son abandon le fit basculer.
Lucas se pencha contre elle et posa ses lèvres sur les siennes. Il baissa sa main pour la rapprocher de lui et savoura ses doux soupirs de plaisir.
Ses lèvres s’écartèrent pour lui et la douce chaleur de son souffle lui fit bouillir le sang. Il se pressa contre elle, grogna et plongea la langue dans sa bouche. Les bras d’Aurélia remontèrent jusqu’à sa nuque et ses doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux. Il s’agrippa à ses hanches, passa ses mains sur son dos, désirant plus. Le baiser les enflamma tous les deux et très rapidement ils se trouvèrent à bout de souffle.
Lucas rompit le baiser et se recula pour la regarder. Son visage était rouge et quand elle ouvrit les yeux, ce fut pour poser sur lui un magnifique regard saphir. Son expression semblait l’accuser de lui refuser son plaisir et il en aurait ri s’il n’avait pas été si excité.
« Déshabille-toi, » dit-il, le plus sérieusement du monde.
Elle obéit, se remettant à genoux et se saisissant de l’ourlet de sa robe. La passant par-dessus sa tête, elle se débarrassa de l’étoffe d’un seul mouvement souple. Lucas se débarrassa de sa chemise, déboutonna son jeans mais ne l’enleva pas.
Aurélia était magnifique dans la lingerie qu’il avait choisie pour elle. Deux simples morceaux de soie blanche transparente recouvraient ses seins et entre ses cuisses, de la dentelle vaporeuse dans le style des années cinquante qu’il aimait tant.
La blancheur de sa peau, la cascade cuivrée de ses boucles qui descendait jusqu’à ses hanches, ses lèvres pleines et ses magnifiques yeux bleus, sans parler de l’expression aguicheuse qu’elle avait sur le visage…
« Tu es de loin la meilleure décision que j’aie jamais prise, » lui dit-il en s’avançant vers elle pour faire glisser les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules.
Aurélia lui sourit timidement, repoussa ses cheveux et mit sa poitrine en avant. Comme une invitation. Il pouvait sentir son regard se poser sur son corps et savait que son torse et ses épaules musclées lui plaisaient.
« J’ai envie de te toucher, » dit-elle et se rapprochant. Elle s’agenouilla devant lui et fit courir ses mains sur ses épaules, ses bras. Ses yeux restaient braqués sur son visage alors qu’elle explorait de plus en plus bas. Il souffla quand elle atteint les hanches et glissa les pouces dans la ceinture de son jean.
Leurs bouches se trouvèrent et il enfouit ses mains dans ses cheveux. Les doigts d’Aurélia glissaient partout sur son corps, laissant derrière eux comme une traînée de feu. Quand ses mains passèrent sur son érection, à travers son pantalon, il fit un mouvement brusque.
Il la repoussa sur le lit et la débarrassa du fin tissu qui couvrait sa poitrine. Se penchant vers elle, il enfouit sa tête entre ses seins, les taquinant de sa barbe. Elle cria, il les prit dans ses mains et attrapa un téton avec sa bouche.
Souffler, lécher, mordiller ses seins, les frotter contre son visage l’excitait tellement que ça en devenait presque douloureux. Descendant plus bas, il lui enleva sa culotte et plaça ses paumes sur ses cuisses.
Il les écarta et se fraya un chemin vers le haut en partant des genoux, en l’embrassant, la léchant et la griffant gentiment de sa barbe naissante. Il s’arrêta pour admirer la chair rose et la trouva déjà toute mouillée, prête pour lui.
« Oh, dit-elle en ondulant les hanches. Oh, oui. »
En grognant, il posa ses doigts et frotta sa tête contre elle. Son goût, si doux, si frais sur sa langue le fit gémir et il se mit à la lécher vigoureusement. Sa langue trouva son clitoris et elle cria.
Aurélia se frottait contre sa bouche alors qu’il faisait tourner sa langue contre son clitoris, la lapait et la suçait fort. Il titilla sa vulve, puis enfonça deux doigts en elle. Il leur fit faire des allers-retours et les incurva jusqu’à atteindre son point le plus sensible. Elle se tendit, frémit et Lucas sut qu’elle y était presque.
« Putain ! » hurla-t-elle. Il aimait qu’elle crie autant et il l’encouragea en la léchant encore plus et en faisant bouger ses doigts sans relâche.
D’un coup elle se contracta et explosa contre lui.
«