Choisie par le mâle Alpha Coffret. Kayla Gabriel

Choisie par le mâle Alpha Coffret - Kayla Gabriel


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prêtes à se jeter à tes pieds, ne rêvant que de ton style de vie. Mais moi…je suis en chemin pour l’Inde. Je suis recherchée, comme tu le sais déjà. Pourquoi me vouloir moi ?

      — Comme je te l’ai dit, pour tes talents, ta beauté.

      — Balance alors, dit-elle, c’est quoi ton offre ? »

      Lucas hocha la tête et se lécha les lèvres.

      « Je te veux. Ici, chez moi. Dans mon lit. Je veux te proposer un ensemble de contrats. Dont un pour tes talents d’informaticienne. Travaille avec Ben, aide-nous à concevoir de nouveaux programmes. Un pour être ma maîtresse, ou l’une d’entre elles. J’ai prévu d’offrir ce genre de contrats à plusieurs femelles, des propositions qui les tireront de l’embarras et m’impliqueront moi, ou un autre mâle du groupe. Nous ne serons pas exclusifs, à moins que ça devienne un choix réciproque.

      — Tu me partagerais avec eux ? Ils auront aussi le droit de me faire ce qu’ils veulent quand ils le veulent ? demanda-t-elle choquée, mais curieuse.

      — Tu pourras partager ton corps avec eux, ou non. Libre à toi. La seule chose stipulée dans ton contrat est que si tu choisis de rester avec moi, j’aurais le droit de te séduire.

      — Et qu’est-ce que j’y gagne moi dans tout ça ?

      — Je m’assurerais de faire annuler tous les contrats qui pèsent sur ta tête et que tous ceux à ta recherche reçoivent des compensations pour cesser leurs poursuites. Tu seras libre de vivre aux États-Unis après la fin de notre contrat. Sans passer par la case prison. Et durant le temps que nous passerons ensemble, tu pourras avoir pratiquement tout ce que tu désires. Des vêtements, des bijoux, des soins au spa, tout. Mais aussi, des machines high-techs à ton entière disposition. J’imagine que ça a dû te manquer.

      Aurélia l’étudia en retournant s’asseoir sur le canapé.

      « Et si je refuse ? Si je reprends ma valise et que je fous le camp d’ici ? » demanda-t-elle en penchant la tête sur le côté.

      Lucas sortit son téléphone de sa poche. Après avoir fait défiler des photos, il lui en montra une. Il y avait des douzaines de photos de son frère, de sa belle-sœur et de leurs enfants.

      Aurélia inspira brutalement, la colère montant en elle si rapidement que son loup la sentit aussitôt.

      « Tu oses menacer ma famille ? » cracha-t-elle en désignant le téléphone. La photo qui s’y affichait montrait son frère, Edgar tenant sa plus jeune fille dans ses bras.

      « Non, nous nous sommes mal compris. J’ai récupéré ces photos sur l’ordinateur portable d’un des agents de la police de Dubaï. »

      La colère d’Aurélia s’apaisa légèrement et elle se mordit la lèvre.

      « Je croyais avoir brouillé les pistes. J’ai passé des mois à effacer toutes les preuves numériques qui auraient pu attester que nous nous soyons ne serait-ce que rencontrés, murmura-t-elle en passant le doigt sur l’écran pour faire défiler les photos.

      — Malheureusement, c’est un ingénieur employé par une entreprise à la pointe de la technologie, lui aussi et il ne cache pas votre lien de parenté. De plus, il n’arrête pas de parler de toi, en mentionnant ton nom complet… tu ne peux pas le protéger, expliqua Lucas d’un ton doux.

      — Donc, si je dis non, tu leur livres mon frère ? demanda-t-elle, de la tristesse dans la voix.

      — Non, absolument pas, répondit-il en se rapprochant. Il posa deux doigts sous son menton et inclina sa tête vers lui jusqu’à croiser son regard.

      — Disons que tu acceptes et que tes dettes sont payées. C’est ce que je propose de faire, ça et aussi assurer la protection permanente de ton frère et de sa famille. Pour tout le temps que tu resteras avec moi, il sera protégé de tous ceux qui voudraient passer par lui pour s’en prendre à toi.

      Les lèvres d’Aurélia tressautèrent, et ses mains tremblèrent quand elle reposa le téléphone sur le canapé.

      — Aurais-je la possibilité de lui parler ? demanda-t-elle.

      — Il pourra venir te rendre visite ici, oui. Quand ton contrat sera terminé, tu pourras acheter une maison près de chez lui si c’est ce que tu veux. »

      Aurélia se recula et posa l’arrière de sa main sur son œil. Elle fit passer ses mains dans ses cheveux encore tout emmêlés du voyage, pris une grande inspiration et se redressa. Lucas sourit presque en la regardant s’aligner physiquement avec la décision qu’elle était en train de prendre.

      Leurs regards se croisèrent à nouveau et elle lui tendit la main.

      « J’accepte, » dit-elle d’une voix résolue.

      Lucas serra sa main, appréciant sa poigne ferme. Toucher Aurélia fit affleurer son loup, fiévreusement intéressé par la femelle éblouissante assise à ses côtés.

      « Dans ce cas, » répondit-il. Il relâcha sa main et s’approcha près d’elle pour inhaler son odeur. Il pouvait sentir sa louve, son excitation et sa tension augmenter, les battements de son cœur à proximité.

      Relâchant sa respiration il soupira.

      « Je dois admettre que mon loup t’apprécie déjà, » dit-il avec un sourire.

      Aurélia lui répondit d’un sourire carnassier et Lucas réalisa à quel point elle avait l’air fatiguée et stressée.

      « Bien. Voilà ce que nous allons faire, dit-il, reprenant le contrôle de la situation. Je vais te montrer ta chambre et je ferai porter tes bagages. Je t’apporterai aussi de quoi manger et les contrats. Tu pourras dormir. Ou prendre un bain si tu veux. Libre à toi. Je te laisse le temps de lire les contrats et si tu as des questions… ajouta-t-il, secouant la main et laissant la fin de sa phrase en suspens.

      — Très bien, répondit Aurélia, la fatigue se lisant sur ses traits.

      — Laisse-moi te conduire à tes appartements, » dit-il. Il se leva et lui tendit la main. Elle la prit et il l’aida à se remettre debout. Mais, au lieu de la relâcher, il entrecroisa ses doigts dans les siens et la tira à sa suite vers l’arrière de la maison.

      La guidant dans les escaliers, il la conduisit à l’étage qui se séparait en deux couloirs.

      « Toi et moi avons tout ce côté, expliqua-t-il. Ma chambre est tout au bout. Il y a des salles de bains privatives et des salons pour chaque chambre, en enfilade. La première porte est celle de ta chambre. »

      Il s’arrêta et porta la main d’Aurélia à ses lèvres pour y poser un léger baiser.

      « Je te laisse, tes affaires seront dans ton salon dans quelques minutes, dit-il.

      — J-je ne sais pas comment te remercier, » dit Aurélia. Son odeur et le doux accent de sa voix lui donnèrent l’impression de recevoir un coup de poing dans l’estomac.

      « Tu trouveras bien un moyen, la taquina-t-il en secouant la tête. Repose-toi pour l’instant. Et reviens me voir quand tu seras prête. »

      Sur ces mots, il la laissa devant sa porte. Ce fut très difficile pour lui de s’éloigner d’elle sans essayer de lui voler un baiser, mais Lucas était dans le monde des affaires depuis bien trop longtemps pour ne pas savoir quand se retirer et laisser du temps à l’autre partie. Il voulait Aurélia, mais plus encore, il voulait que ce soit elle qui vienne à lui. Désormais, il n’avait plus qu’à patienter… et peut-être aller courir ou faire quelques longueurs dans la piscine. Pour faire baisser la température.

      Lucas gloussa tout seul en redescendant les escaliers.

      3

      Aurélia n’en revenait pas. Après que Lucas l’eut laissée devant la porte de sa nouvelle chambre, elle l’ouvrit et faillit


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